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The Kolb-Proust Archive for Research

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Date:1972

, Guiral, Pierre, Temime, Émile, Proust, Marcel , La Société française 1914-1970 à travers la littérature , Paris, Librairie Armand Colin, 1972.

Pp. 7-221.

Extrait du Temps Retrouvé , III, p. 764-766: "La guerre et la mode".

Record: DIV4820

 

Date:1922 1er décembre

G. [L.-F.] , Literarisches: M. Proust ist gestorben , La Revue Rhénane , 1er décembre 1922, n. 3.

Record: DIV14030

 

Date:1921 24 novembre

G. B. , Les souvenirs de Robert de Montesquiou , Les Échos Parisiens , 24 novembre 1921.

Record: DIV12020

 

Date:1914 15 juin

G. L. T.,[Tautain, Gustave-Louis] , M. Proust. Du côté de chez Swann , La Revue Critique des livres nouveaux , 15 juin 1914, 9e année, p. 138-39.

Record: DIV7290

 

Date:1919 11 décembre

G. R. [Rageot, Gaston] , Ça et là: Le prix Goncourt , Le Gaulois , 11 décembre 1919, 1:5.

"M. Marcel Proust est un écrivain jeune, d'une conscience extrême, styliste précieux et psychologue raffiné. [...] Ses oeuvres [...] sont élégantes, placides et cependant un peu inquiétantes. [...]"

Record: DIV8010

 

Date:1926

Gabory, Georges, (Proust, Marcel), Essai sur Marcel Proust , Le Livre , Paris , 1926.

Contient un facsimilé d'une lettre dédicace de Proust à Jacques de Lacretelle : Paris 20 avril 1918; Cor XVII, p. 193, n. 76.

Record: DIV1960

 

Date:1920 23 février

Gahier, J. , Chronique littéraire. À l'ombre des jeunes filles en fleurs , Le Nouvelliste de Bretagne, Maine et Normandie (Rennes) , 23 février 1920, p. 1:5 et 2:1.

Alden erroneously lists the anonymous article in Le Progrès (Lyon) of 23 janvier 1920 [photocopy] as being the same text.

Article très élogieux et clairvoyant: "il y a un prodigieux talent dans le livre de M. Proust [...]". VG.

Record: DIV9490

 

Date:1920 13 décembre

Gahier, J. , Des romans , Le Nouvelliste de Bretagne, Maine et Normandie (Rennes) , 13 décembre 1920.

Record: DIV10810

 

Date:1921 18 juillet

Gahier, J. , Deux romans , Le Nouvelliste de Bretagne, Maine et Normandie (Rennes) , 18 juillet 1921.

Sur Guermantes II- Sodome I ; et Le Lac salé , de P. Benoit.

Le Memento de la NRF du 1er septembre 1921 (vol 17, p. 384) signale: "Un intéressant article de J. Gahier sur Le côté de Guermantes ". Envoyé par Morand ?

Record: DIV11670

 

Date:1908 fin juillet 1908 août

Proust au Chalet Russe, à Bénerville, pour voir Louisa de Mornand, maîtresse de Robert Gangnat, qui y a loué une villa; rencontre Gaston Gallimard, qu'il invitera à dîner au Grand Hôtel de Cabourg avec Louisa et Gangnat.

Gaston Gallimard , Première rencontre, Cahiers Marcel Proust, n. 1, Gallimard, 1927, pp.56-58
Cf. à Louisa de Mornand, Cor VIII, p. 211, n. 114 [Cabourg, peu avant le 25 août 1908]

Gaston Gallimard prétend avoir rencontré Marcel Proust pour la 1ère fois à Bénerville "vers 1904 ou 1905" au bord de la route de Villers, villa louée par "cette personne", mais il faut reporter ce souvenir à 1908, car Gallimard dit que Marcel Proust se trouvait à Cabourg, au Grand Hôtel, où il invita Gallimard à dîner.

Gaston Gallimard , Marcel Proust, Marianne, 3 mai 1939, p. 7

Gaston Gallimard:"Je l'ai connu par Robert Gagnat [sic] un agent de sociétés d'auteurs, mort d'un cancer en 1912, qui avait pour maîtresse une femme très belle, Louisa de Mornand. Elle avait été la maîtresse d'Albufera, qui était un ami de Proust. Un été, Robert Gagnat et Louisa de Mornand avaient loué une ville à Blonville, près de la propriété de ma grand mère où j'ai été élevé. Un jour que je me trouvais chez Robert Gagnat, au coeur d'une scène de ménage entre lui et Louisa de Mornand, arrive un homme vêtu d'une grande pèlerine noire pleine de poussière, qui était venu à pied de Cabourg, on était au mois d'août, pour inviter Robert et Louisa à déjeuner à Cabourg. C'était Proust. C'est comme cela que je l'ai connu. [...] il a eu la gentillesse de m'inviter aussi à déjeuner."

Cf. Madeleine Chapsal , Livres: Gaston Gallimard parle..., l'Express, 5-11 janvier 1976, p. 54.

Record: c55760

 

Date:1908 septembre

Proust invite à dîner au Grand Hôtel de Cabourg Louisa de Mornand, Robert Gangnat et Gaston Gallimard.

Gaston Gallimard , Première rencontre, Cahiers Marcel Proust, n. 1, 1927, p. 56-58
Cf. à Louisa de Mornand, Cor VIII, p. 200, n. 108 [Première quinzaine d'août 1908]
Cf. à Louisa de Mornand, Cor VIII, p. 211, n. 114 [Cabourg, peu avant le 25 août 1908]

Record: c56690

 

Date:1919 12 décembre

Garnier, Noël , À l'ombre des Goncourt , Le Populaire de Paris , 12 décembre 1919, p. 1:5.

"M. Léon Daudet a enfin 'donné' contre lui [R. Dorgelès] et le peut compter à son tableau de chasses...

Quant à M. Marcel Proust, dont on nous dit avec insistance, qu'il 'se raconte en exerçant une verve philosophique sous les plus subtils prétextes' (quelle rosse! cet anonyme chroniqueur de l'Intransigeant ), nous le félicitons d'avoir su attacher à son nom ceci, à savoir: qu'il y a dans le monde des lettres, à Paris, six hommes dont la reconnaissance est, si j'ose dire, fonction de leur digestion à l'ombre des havanes en fleurs, et qu'il vaut mieux servir, l'estomac l'emportant après tout, à ses convives, un Haut-Brion qu'un chef d'oeuvre."

Record: DIV8290

 

Date:1932 mars

Garver, Milton, (Proust, Marcel), A Bibliographical Note on Marcel Proust , Modern Languages Notes , March 1932, vol. 47. pp. 176-179.
Photocopie KPA.

Complète la bibliographie donnée par Léon Pierre-Quint dans Comment travaillait Proust , Paris, 1928. Donne les références de Un professeur de beauté (Les arts de la vie, août 1905, pp. 67=79), Fête chez Montesquiou à Neuilly (Extraits des mémoires du duc de Saint-Simon) (Réimpression par Robert de Montesquiou de l'article du Figaro, 18 janvier 1904), et les références et le texte de la préface écrite pour Au royaume du bistouri de Rita de Maugny. CS.

Record: DIV2725

 

Date:1932 décembre

Garver, Milton, (Proust, Marcel), An unpublished letter of Marcel Proust , Modern Language Notes , décembre 1932, vol. 47 , n. 8, p. 519-521.

Marcel Proust à Robert de Montesquiou, Lundi soir [5 juin 1905], Cor V, p. 204, n. 103.

Record: DIV2760

 

Date:1919 13 décembre

Gasquet, Joachim , Le Vrai Jeune: Roland Dorgelès reçoit le prix 'Vie Heureuse': L'Académie féminine répare l'erreur de l'Académie Goncourt , L'Éclair , 13 décembre 1919 p. 1:2-3.

Gasquet ne cite pas une seule fois le nom de Proust ou le titre de son livre, mais son apologie de Dorgelès est une critique de Proust par antithèse.

Après l'article de Gasquet, suit sur la même page un article de Raymond de Nys "La réunion chez Mme de Broutelles", qui, toujours sans mentionner Proust insiste encore sur "l'erreur du scrutin de mercredi dernier".

Record: DIV8355

 

Date:1919 11 décembre

Gasquet, Joachim , Un jeune, enfin!!! L'Académie des Goncourt décerne son prix. M. Marcel Proust se voit couronner "À l'ombre des jeunes filles en fleurs." , L'Éclair , 11 décembre 1919, p. 1: 1-2.

...."les révolutionnaires à l'eau d'Évian de chez Drouant, eux, vont plutôt à l'affut des 'jeunes', de ceux qu'ils appellent entre eux, à l'heure du café, 'les avancés'. Ils viennent d'en découvrir un, aujourd'hui. M. Marcel Proust compte à peine cinquante ans, et quelques mois de sage vagabondage du côté de chez Swan [sic]."

Record: DIV7940

 

Date:1905 1er mai

Gaubert, Ernest , La Bible d'Amiens, par John Ruskin , La Revue Universelle , 1er mai 1905, n. 133, p. 270.

"M. Marcel Proust dans la préface de son excellente traduction..."

"la traduction de M. Proust était nécessaire, d'autant qu'elle est fidèle et savante."

Record: DIV6430

 

Date:1896 10 septembre (jeudi)

2 h. 43 de l'après-midi.

Deuxième cyclone à Paris; les dégats très importants dans les parties les moins denses en constructions de la capitale; en 30 secondes, la trombe dévaste l'espace de Saint-Sulpice à la porte de Pantin [N.-Est] sur une largeur de 150 mètres, surtout à la traversée de la Seine.

Émile Gautier, "Les cyclones du 10 septembre".

"pour violente qu'avait été cette tempête [du 26 juillet], elle devait être singulièrement dépassée en intensité par le cyclone du 10 septembre suivant."

Émile Gautier , l'Année scientifique et industrielle, 40e année (1896), Hachette, 1897, pp. 33-38

Record: c15780

 

Date:1914 juillet

Proust fait une première visite chez Louis Gautier-Vignal, qui venait de s'installer au 6 rue Marbeuf, dans un appartement au cinquième étage, le 28 juin, jour de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand; Proust prend l'ascenseur, qui s'arrêta entre deux étages, la lumière s'éteignit; malgré l'inquiétude des événements de l'heure, Proust "riait encore de son aventure de l'ascenseur et il s'amusait des moindres choses que je lui racontais."

Louis Gautier-Vignal , Proust connu et inconnu, Robert Laffont, 1976, pp. 26-27
Cf. fiche du 7-15 juin 1914 [c71490]
Cf. fiche du 10-15 juin 1914 [c71520]
Cf. fiche de juillet 1914 [c71650]

Record: c71640

 

Date:1914 juillet

Louis Gautier-Vignal: "Quelques jours après cette première visite, Proust revint me voir un soir; après dîner. Il m'avait préalablement téléphoné de Versailles où il était allé se promener. [...] Il arriva dans un taxi que conduisait le mari de Céleste. Bien que la soirée fût chaude, il portait son habituelle pelisse."

Louis Gautier-Vignal , Proust connu et inconnu, Robert Laffont, 1976, pp. 27-28
Cf. fiche du 7-15 juin 1914 [c71490]
Cf. fiche du 10-15 juin 1914 [c71520]
Cf. fiche de juillet 1914 [c71640]

Record: c71650

 

Date:1914 1er novembre

"Le 25 septembre, mon beau-frère, le capitaine Rodolphe de Foras, officier de carrière, tombait à Villers-Bretonneux. Quand j'en fus informé, je parvins à me rendre sur sa tombe à proximité du front."

"Proust me témoigna, à cette occasion, la plus affectueuse compassion. Il vint aussitôt me voir puis, à chacune de nos rencontres, me parlait longuement du disparu bien qu'il ne l'eût pas connu, s'associant à mon chagrin et la douleur de ma soeur."

Louis Gautier-Vignal , Proust connu et inconnu, Robert Laffont, 1976, p. 31

Record: c72580

 

Date:1915

Proust voit souvent Louis Gautier-Vignal.

"Il venait me voir dans mon appartement de la rue Eugène-Labiche. Une ou deux fois par semaine nous dînions ensemble."

Louis Gautier-Vignal , Proust connu et inconnu, Robert Laffont, 1976, pp. 26-27

Record: c73170

 

Date:1976

Gautier-Vignal, Louis (Proust, Marcel), Proust connu et inconnu , Paris, Éditions Robert Laffont, 1976.

Pp. 7-303.

Deux lettres inédites et une dédicace en fac-similé

7 janvier 1915: pp. 32-33 et 300; fac-similé pp. 301-302 avec env.; au dos: 10-1-15, = 7 janvier [1915], cor XIV, p. 24, n. 2;

2e lettre: 18 ou 19 janvier 1915, pp. 33 et 297, fac-similé pp. 298-299 = [Le lundi 18 janvier 1915], cor XIV, p. 39, n. 10;

envoi fac-similé d'une dédicace à Swann = [Peu après le 21 juin 1919],cor XVIII, p. 275, n. 135.

Record: DIV4970

 

Date:1921 juillet

Germain, André , Le Dernier livre de Marcel Proust , Les Écrits Nouveaux , juillet 1921, vol. 8, n. 7, p. 63-65.

Sur Guermantes II, Sodome et Gomorrhe I .

Article repris dans De Proust à Dada , Kra, 1924.

Record: DIV11717

 

Date:1922 17 août

Ghéon, Henri , Chronique littéraire: Sincérité de Charles Baudelaire , L'Action Française , 17 août 1922, p. 2:5-6.

"Nous avons appris, depuis Sainte-Beuve, à ne plus séparer, en critique, l'oeuvre de l'homme [...]

Les uns nous livrent leur secret 'en clair', ils se 'déboutonnent', ils se confessent. Sans doute n'écriraient-ils point s'ils n'éprouvaient le besoin de se confesser. Tels un Montaigne, un Rousseau, un Stendhal, un Proust. Les autres, volontairement, s'effacent derrière leurs ouvrages."

Record: DIV13440

 

Date:1921 décembre

Ghéon, Henri , De l'âge divin à l'âge ingrat (Mémoires), par Francis Jammes , La Nouvelle Revue Française , décembre 1921, t. 17, n. 99, p. 741.

"Notez-le bien, il n'aura pas besoin par la suite de raffiner sur la sensation, de cultiver sa vue, son ouïe, son odorat, son goût, voire son toucher; le don tardif de l'analyse qui fait qu'un Proust, en se tournant vers son passé d'enfant, recompose ses impressions 'en homme' et sait les enrichir de tout l'acquis de la maturité, est aussi étranger que possible à un Jammes. Sensoriellement parlant, il existe tout entier dès le premier jour."

Record: DIV12110

 

Date:1914 1er janvier

Ghéon, Henri , Du côté de chez Swann , La Nouvelle Revue Française , 1er janvier 1914, 6e année, n. 61, p. 139-43.
Ce compte rendu célèbre occasionne une polémique épistolaire entre Proust et Ghéon. Voir Proust à Ghéon, [2 janvier 1914], Cor. XIII, n. 3, pp. 22-31 et 37-41. FL.

Record: DIV7040

 

Date:1914 1er janvier

article "si dénigreur" d'Henri Ghéon sur Swann. Proust: "J'avais été frappé, après l'article si dénigreur que vous aviez écrit sur mon livre..."

Henri Ghéon , Du côté de chez Swann (À la recherche du temps perdu), par Marcel Proust, (Grasset, 3 fr. 50), Nouvelle Revue Française du 1er janvier 1914, 6e année, n. 61, p. 139-43
à Henri Ghéon, Cor XVIII, p. 252, n. 113 [Premiers jours de juin 1919]

Record: c70060

 

Date:1921 1er mai

Gide, André , Billet à Angèle , La Nouvelle Revue Française , 1er mai 1921, t. 16, p. 586-591.

Repris dans Incidences , NRF, 1924, p. 44-49.

Record: DIV11340

 

Date:1928 1er novembre

Gide, André, Proust, Marcel , Lettres , La Nouvelle Revue Française , 1er novembre 1928, t. 31 , n. 182, p. 609-615.

Les 2 lettres de Gide à Proust sont reproduites dans Divers : Caractères. Un esprit non prévenu. Dictées. Lettres , Gallimard, 1931, pp. 210-213; et dans Oeuvres complètes d'André Gide , VIII, Pléiade, (1935), p. 377-379; et L'Arène , n. 2, février 1947.

Les 4 lettres de Proust et de Gide sont reprises dans l'Arche ,vol. 6, n. 24, février 1947; et avec d'autres lettres de Proust dans Lettres à André Gide , Ides et Calendes, 1949.

Lettres :

André Gide à Marcel Proust : [le 10 ou le 11 janvier 1914], Cor XIII, p. 50, n. 12;

Marcel Proust à André Gide : [Le 12 ou le 13 janvier 1914], Cor XIII, p. 56, n. 14;

André Gide à Marcel Proust : [Le vendredi 20 mars 1914], Cor XIII, p. 114, n. 52;

Marcel Proust à André Gide : [Le samedi 21 mars 1914], Cor XIII, p. 115, n. 53.

Record: DIV2320

 

Date:1914 12 13 14 août

"On achète huit journaux par jour. D'abord le Matin et l'Echo, puis le Figaro pour Ghéon [...] puis le Daily Mail; puis Paris-Midi, puis l'Information, le Matin du soir, La Liberté, et le Temps [...]."

André Gide , Journal, Pléiade, 1948, p. 462

Record: c71980

 

Date:1911

Proust abonné par Antoine Bibesco à une Revue de Gide (La N.R.F.). Lit une nouvelle de Gide.

à Georges de Lauris, Cor X, p. 253, n. 120 [Peu après le 21 février 1911]
André Gide , Isabelle, Nouvelle Revue Française, janvier, février et mars 1911

Record: c63210

 

Date:1913 27 décembre

Gignoux, Régis , Courrier des Théâtres , Le Figaro , 27 décembre 1913, p. 4:5.

"De Comoedia : M. Maurice Rostand consacre un article du lyrisme le plus enthousiaste au livre si remarquable que M. Marcel Proust vient de publier et qui, nos lecteurs le savent, est intitulé Du côté de chez Swan [sic]:

"À quel miracle nous fait assister Marcel Proust? Il vient à nous, parlant la langue qu'il est seul à parler et qu'il a créée lui-même afin de lui faire exprimer son âme et qu'elle en possède toutes les nuances, toutes les singularités, toutes les audaces et toutes les sensibilités. Unique, il s'exprime par des moyens uniques, et le chef d'oeuvre à la fois si clair et si mystérieux, où il a trouvé le secret d'exprimer ce qui semblait inexprimable, de dire ce qui semblait indicible, c'est une âme sous l'apparence d'un livre. Ainsi le terrible Pascal vient, en nous torturant, se torturer sous nos propres yeux. Ainsi le divin Shelley découvre la flûte de cristal à travers laquelle pourra nous parvenir son âme de sirène."

Echo de l'article consacré à Du côté de chez Swann par Maurice Rostand dans Comoedia du 26 décembre 1913. FL.

Record: DIV6960

 

Date:1908 21 mars

En l'honneur de Carducci.

"Dimanche dernier [15 mars], une assistance nombreuse se pressait dans la grande salle du Collège de France, pour une cérémonie commémorative organisée en l'honneur du célèbre poète italien Carducci. Le comte Tornielli présidait, ayant à ses côtés MM. Émile Loubet, Beauquier, député ; Gustave Rivet, sénateur ; Henri Barboux, Jules Claretie, Anatole France, Alfred Mézières, Jean Richepin, Émile Levasseur, d'autre notabilités encore. Le couronnement d'un buste, dž au sculpteur Ordono de Rosalès, la récitation de vers caractéristiques, des discours laudatifs, composaient le programme de cette fête littéraire."

Record: c53650

 

Date:1921 10 juin

Gilbert, Charles , Lettre ouverte à M. André Gide , La Revue Critique des Idées et des Livres , 10 juin 1921, t. 32, p. 597-599.

Record: DIV11530

 

Date:1901 7 janvier

Informations. En Sorbonne.

"M. Jacques Bardoux, avocat à la Cour d'appel, soutiendra mercredi prochain, à midi, ses deux thèses pour le doctorat ès lettres. Le jeune avocat a choisi pour sujet de thèse française: John Ruskin. Le mouvement idéaliste et social dans la littérature anglaise du dix-neuvième siècle. M. Jacques Bardoux est le fils de l'ancien ministre et le gendre de M. G. Picot, de l'Institut."

Ph. Gille , Les Livres, Figaro du jeudi 31 janvier 1901, 5, sur John Ruskin, par j. Bardoux (Calmann-Lévy).

Record: c24580

 

Date:1901 3 janvier

Instantané: Louis de Robert.

"Un des jeunes romanciers les plus actifs et les mieux doués de la génération nouvelle: à 30 ans, Louis de Robert en est à son huitième roman. On se souvient de Un Tendre, de l'Envers d'une courtisane, de la Reprise; on se souviendra bien plus encore du Partage du coeur. Ici l'auteur affirme sa maîtrise. Cette aventure sentimentale d'une femme qui se donne à deux hommes, d'une femme qui aime deux hommes, est attachante au possible. Elle révèle un artiste clairvoyante et pitoyable à la fois. Louis de Robert a pitié de son héroïne, de son indécision, de sa lâcheté, de sa souffrance. Il dit avec miséricorde et sans sourire le trouble de cette femme qui fait son malheur et celui de ses deux hommes, pour n'avoir pas su choisir et n'avoir pas pu expliquer. Et la langue que parle le jeune romancier est exquise: simple, éloquente et délicatement imagée. Et voilà des sentiments qui, certes, n'étaient pas facile à analyser. D'ici à peu de jours, nos lecteurs jugeront dans ce journal même, la grâce sentimentale de Louis de Robert. Le Partage du coeur leur fera généreusement prendre patience.

Annonce de Françoise.

[Françoise commencera à paraître dans le

Feuilleton du mardi 5 février 1901
.]

Record: c24550

 

Date:1913 6 janvier

Exposition Forain au Musée des Arts décoratifs, pavillon de Marsan, du 6 janvier au 15 février.

Louis Gillet , Forain, Revue hebdomadaire, 22e année, 25 janvier 1913, p. 481-505
L'Instantané, supplément illustré, n. 23818-23829

Record: c67190

 

Date:1923 6 janvier

Gillouin, René, (Proust, Marcel), Causerie littéraire : Une lettre de Marcel Proust , La Semaine Littéraire (Genève) , 6 janvier 1923, 31e année , p. 3-4.

Hommage de René Gillouin après la mort de Marcel Proust, avec la dernière lettre reçue de Proust.

Voir la lettre de Marcel Proust à René Gillouin [fin de septembre 1922], Cor XXI, p. 491, n. 336.

Record: DIV1590

 

Date:1908

Gillouin, René , La Comtesse Mathieu de Noailles. Célébrités d'aujourd'hui , Paris, E. Sansot, 1908.

"De M. Marcel Proust sur les Éblouissements ".

Gillouin cite dans son livre un passage de l'article de Proust (sur Les Eblouissements , d'Anna de Noailles) qui parut dans le Figaro du 15 juin 1907. FL.

Record: DIV6630

 

Date:1922 1er juillet

Gillouin, René , Points de vue sur M. Marcel Proust , La Semaine Littéraire de Genève , 1er juillet 1922, 30e année, p. 325-328.

Repris dans Esquisses littéraires et morales , éd. Bernard Grasset, 1926, p. 193-201.

Record: DIV13170

 

Date:1928 1er janvier

Gillouin, René, (Proust, Marcel), Trois lettres à une amie , La Nouvelle Revue Française , 1er janvier 1928, p. 85-91.

3 lettres de Marcel Proust à Mme Scheikévitch, avec une introduction et des notes de René Gillouin:

[Le lundi 21 janvier 1918], Cor XVII, p. 75, n. 21;

[Le mardi 28 mai 1918], Cor XVII, p. 261, n. 103;

[Peu après le 21 janvier 1918], Cor XVII, p. 78, n. 22.

Record: DIV2190

 

Date:1884? août septembre

Marcel Proust passe ses vacances d'été avec sa famille à Houlgate; y prend des leçons de grec d'un professeur; "c'était sérieux, son père assistait à la leçon"; Marcel avait treize ans, il aimait beaucoup le grec; il n'aimait pas à jouer; cherchait à entraîner la femme du professeur loin de l'animation de la plage dans les endroits les plus tranquilles, pour parler de littérature, et demandait au professeur et à sa femme: "Croyez-vous qu'un jour je serai joué à la Comédie-Française?" Renseignements recueillis par René Gimpel à l'enterrement de Proust, où il a rencontré le professeur rue Hamelin à la maison mortuaire; le professeur n'avait jamais revu Proust; il était fier de son élève, mais trouve ses livres "un peu difficiles pour moi".

Si Proust avait 13 ans, la date est 1884; il avait eu M. Legouëz en grec cette année-là, et avait eu la note "bien" au 1er semestre, "passable" seulement au 2e semestre, ayant été absent les 3 dernières semaines.

René Gimpel , Journal d'un collectionneur marchand de tableaux (1963), p. 212

Record: c1060

 

Date:1888 13 juillet

"Le voici donc, non plus morcelé en fragments, par la publication en feuilleton, mais dans son ensemble ironique, cet Immortel, de M. Alphonse Daudet, qui fait un si beau tapage depuis quelques jours, divise le monde en deux camps- les adversaires et les partisans de l'Académie..."

Paul Ginisty , l'Année littéraire, 4e année, 1888, G. Charpentier, p. 254-260

Record: c2100

 

Date:1883

"Les Autographes de Crémieux".

En 1848: discours et lettres d'Adolphe Crémieux. In-12, 1883, Calmann-Lévy.

Revue Politique et Littéraire
Paul Ginisty , l'Année littéraire (1885), I, 267-268

Record: c940

 

Date:1885 11 novembre

"Les autographes de Crémieux", Revue Politique et littéraire.

Cité dans Paul Ginisty , l'Année littéraire, 11 novembre 1885, vol. I, p. 267-268

Record: c1280

 

Date:1919 juin

Giraudoux, Jean , Chronique littéraire: Du Côté de chez Marcel Proust , Les Feuillets d'Art , juin 1919, vol. 1, p. 2, 17, 18 (consécutives).

Achevé d'imprimer: 31 mai 1919.

Cet article déplut à Proust. Cf. Proust à Paul Morand [peu après le 10 octobre 1919], Cor XVIII, pp. 422-423, n. 242. VG.

Record: DIV7450

 

Date:1904 25 mars

Glaser, Ph.-Emmanuel , Petite Chronique des Lettres , Le Figaro , 25 mars 1904, p. 3:5.

"Je dois signaler aussi la Bible d'Amiens , de John Ruskin, traduite et préfacée par M. Marcel Proust...."

Record: DIV6290

 

Date:1910 16 décembre

Petite Chronique des Lettres, par Ph.-Emmanuel Glaser.

"Mme Thérèse Berton, à qui nous devons déjà la révélation de Baby Boulet et de ce prestigieux Bridge, d'un si passionnant intérêt, nous apporte aujourd'hui, en un volume paru chez Pierre Lafitte, la traduction d'un nouveau roman anglais, l'Explorateur, de Somerset-Maugham; il est très captivant ce livre [...]"

Conformément à la poétique du roman anglais - -qui paraît être la bonne -- l'anecdote en est fort copieuse, bourrée d'épisodes, avec sans cesse le rebondissement de dramatiques péripéties. Emporté par l'action, l'auteur n'a guère le loisir de couper des cheveux en quatre et de s'attarder en des études psychologiques, mais le drame parle pour lui et le lecteur est renseigné sur le caractère et sur l'âme du héros par ses actes et par ses paroles d'une façon aussi complète et beaucoup plus agréable que par la plus pénétrante analyse."

Bridge: roman de Cosmo Hamilton. CS.

Figaro du vendredi 16 décembre 1910, p. 4:6; p. 5:1.
Ph.-Emmanuel Glaser , Le Mouvement Littéraire (Petite chronique des lettres) 1910 Paris, Librairie Paul Ollendorff (1911), pp401-402

Record: c62730

 

Date:1900 26 novembre

Méry-Laurent meurt au 52, rue de Rome, à 5 h. du matin.

Chronique des Spectacles.

"Nous apprenons la mort de Mme Méry-Laurent qui, après avoir acquis une certaine réputation sur les scènes de genre, s'était retirée depuis longtemps du théâtre."

Jugement rendu le 13 décembre 1902, tribunal civil de la Seine, déclare que le testament du 23 novembre 1898 avait révoqué toutes dispositions antérieures.

Figaro du 30 novembre 1900, p. 5
Robert Goffin , Mallarmé vivant. Paris, Nizet, 1956, p. 285-289

Record: c24370

 

Date:1898 23 novembre

Testament de Mery Laurent. Paris.

Veuve Laurent née Anne Rose Suzanne Louviot, née à Nancy (Meurthe), lègue à Reynaldo Hahn "mon cher ami" 9 rue Alfred de Vigny, "la moitié de ce que je possède à la banque de France... ma maison complète et tout ce qu'elle contient, 9 Boulevard Lannes... mon piano Erard..."

Lègue à sa femme de chambre Elisa Sosset 60 000 fr. , son mobilier rue de Rome 52.

Robert Goffin , Mallarmé vivant, Nizet, 1956, p. 285-289

Record: c19940

 

Date:1919 13 décembre

Gojon, Edmond , Le prix Goncourt , L'Afrique du Nord Illustrée (Alger) , 13 décembre 1919.

Record: DIV8330

 

Date:1896 9 septembre 16 septembre (mercredi)

Reçoit du cabinet de lecture la Correspondance de Schiller et de Goethe, et Par les champs et par les grèves (voyage en Bretagne) de Flaubert. Il aura sans doute entendu parler de cette Correspondance par Alphonse Daudet.

À Mme Proust, Cor II, p. 123, n. 65, mercredi [16 septembre 1896]

"Daudet, qui sort tout enthousiasme de la lecture de la Correspondance de Goethe et de Schiller, me disait: -Ah! Goncourt, la belle page à écrire sur l'amitié littéraire!

-Allez, lui ai-je répondu, c'est encore mieux de la mettre en pratique, comme nous le faisons."

Journal des Goncourt , Fasquelle, vol. IX, p. 179, Jeudi 21 décembre [1893]

Record: c15860

 

Date:1886 9 mars (mardi)

"Annonce aujourd'hui dans le Figaro, de la publication du Journal des Goncourt, pour le mois de juillet."

Figaro du mardi 9 mars 1886
Journal des Goncourt , Charpentier-Fasquelle, 1894, t. 7, p. 110

Record: c1320

 

Date:1887 15 juin (mercredi)

"Pense-t-on que si Boulanger arrive à jouer en France le Bonaparte, il le devra en grande partie à la chanson de Paulus?"

Journal des Goncourt , 3e série, 1er vol., VII (1894), p. 201

Record: c1680

 

Date:1888 22 novembre

Le succès du roman russe est consacré par l'élection de Melchior de Voguë à l'Académie.

"Le succès présent du roman russe est dû, en grande partie, à l'agacement qu'éprouvaient nos lettrés spiritualistes, de la popularité du roman naturiste français, et qui ont cherché le moyen d'enrayer ce succès. Car incontestablement, c'est la même littérature; la réalité des choses humaines vue par le côté triste, non lyrique, le côté humain, - et non par le côté poétique, fantastique, polaire, de Gogol, le représentant le plus typique de la littérature russe.

Or, ni Tolstoï, ni Dostoïevski, ni les autres à leur suite, ne l'ont inventée cette littérature russe de l'heure présente, ils nous l'ont prise, en la mâtinant très fort de Poë. Et l'homme qui a le mieux servi cette hostilité du classicisme et du romantisme, a été M. de Voguë, qui a attribué à une littérature étrangère, une originalité qu'elle n'avait pas, et lui a apporté une gloire, qui nous était légitimement due. Aussi a-t-il bien mérité de l'Académie, qui l'appellera, selon l'antique formule, prochainement dans son sein."

Journal des Goncourt , Fasquelle, 1896-1907, vol. VII, pp. 279-280, vendredi 7 septembre [1888]

Record: c2410

 

Date:1894 15 mars (jeudi)

Une bombe à la Madeleine.

Journal des Goncourt , Fasquelle, 1896-1907, vol. IX, p. 200

Record: c8160

 

Date:1894 12 mai (samedi soir)

"Les Daudet ont dîné hier chez les Baignères, en compagnie de Montesquiou-Fezensac, avec lequel ça amuse Mme Daudet d'entrer en relation. [...]

Il y avait à ce dîner Mme Galliffet qui, en dépit de toute la charcuterie chirurgicale que son corps a subi, a gardé un extraordinaire air de jeunesse..."

Goncourt , Journal, Monaco, vol. XX [1956], p. 60, Dimanche 13 mai [1894]

Record: c8620

 

Date:1895 24 février (dimanche)

Léon et Lucien Daudet revenus de Stockholm.

"Je dîne ce soir avec Léon et Lucien, revenus en soixante-douze heures de Stockholm, pour le banquet, [du vendredi 1er en l'honneur de Goncourt qui reçoit la croix [l.-H.], tous deux émerveillés de ces paysages hyperboréens, et Léon tout à fait mordu par la folie des neiges, et un moment, ayant eu la tentation de pousser jusqu'au cap Nord."

Journal des Goncourt , Fasquelle, 1896-1907,vol. IX, p. 315

Record: c10620

 

Date:1895 1er mars (vendredi)

Marcel Proust assiste au dîner pour Edmond de Goncourt, à qui R. Poincaré, ministre de l'Instruction publique, remet la rosette d'officier de la Légion d'Honneur. Proust parlera plus tard du froid causé par le discours d'Henri de Régnier, qui y parla en faveur des symbolistes.

"Puis le délicat morceau littéraire de Henri de Régnier."

Journal des Goncourt , Fasquelle, vol. IX, pp. 316-324; p. 322
Cf. Marcel Proust , réponse à l'enquête Les Goncourt devant leurs Cadets, Gaulois du 27 mai 1922, p. 4
Réponse republiée dans Textes Retrouvés, Cahiers Marcel Proust nouvelle série, n. 3, 1971, pp. 332-335.
Cf. André Billy, Vie des frères Goncourt (précédant le Journal), Monaco, Imprimerie nationale, 1956, vol. 3, pp. 103 et suiv.
Sur le dîner: voir j. Renard, et Robert de Montesquiou, Les Pas effacés, 1923.
Cf. Revue Encyclopédique, vol. V, p. 111?
Journal de Léon Yeatman, f. 75 verso-76 verso: Proust et Hahn y assistent.

Record: c10670

 

Date:1895 10 mars (dimanche)

"Helleu, qui est arrivé de Londres hier, et qui repart demain pour l'Angleterre, vient me remercier de la lettre-préface, que je lui ai écrite pour son exposition. Il montre une joie, une joie enfantine, de l'argent qui lui est tombé là-bas. Oui, il a vendu pour 14 000 francs de pointes-sèches, disant qu'à sa première exposition, chez Durand-Ruel, il en avait vendu pour 30 francs."

Journal des Goncourt , Fasquelle, vol. 9, p. 328; (t. 21, p. 24)

"Goncourt l'a dit dans la délicate préface, dont, à ma requête un peu, - j'ose le rappeler- il ornementa, en 1895, un catalogue de ces eaux-fortes d'Helleu..."

Robert de Montesquiou , Professionnelles Beautés, 1905, p. 130
Robert de Montesquiou , Autels privilégiés, 1898, p. 325

"les 30 lignes sur les pointes-sèches d'Helleu qu'il m'a demandées pour une exposition à Londres, et qu'il doit venir chercher dimanche."

La préface est reproduite pp. 304-305, où il qualifie les pointes-sèches: "les Instantanés de la grâce de la femme."

Journal des Goncourt , Fasquelle, vol. 7, p. 303, vendredi 1er février [1895], (t. 20, p. 218?)

Record: c10830

 

Date:1895 21 mars (jeudi)

"Visite de Jacques Blanche, qui me raconte qu'à la suite d'un dîner avec Forain, où Forain avait tenu des méchants propos au sujet des rapports de Montesquiou avec son secrétaire, propos qui lui auraient été attribués, le secrétaire l'avait attendu à la porte de mon banquet [1er mars] pour le battre. Heureusement qu'il n'avait pu y venir! Des témoins auraient été constitués... Enfin, l'affaire est arrangée."

Goncourt , Journal, Monaco, 1956, v. 21, p. 28
Voir fiche du 27 mars 1895 [c11020]

Record: c10910

 

Date:1895 25 avril (jeudi soir)

"Grand dîner chez Daudet.

Les ménages Ganderax, Charpentier, la mère et la fille Lemaire, Montesquiou, Brochard...

Le soir, on causé du fils Guizot..."

Journal des Goncourt , Monaco, 1956, vol. 21, p. 42 [aucune mention de Proust]

Record: c11260

 

Date:1895 30 avril (mardi)

Edmond de Goncourt: "Ce soir, dîner avec Holmès chez Daudet."

Goncourt , Journal, Monaco, 1956, vol. 21, p. 45

Record: c11340

 

Date:1895 12 mai (dimanche)

Goncourt: "Aujourd'hui, Tissot, Rodenbach, Montesquiou, viennent me remercier de ce que j'ai dit d'aimable sur leur compte dans mon Journal."

Journal des Goncourt , Monaco, 1956, vol. XXI, p. 50; XVI, p. 192, pp. 217-218, XVII, p. 40, p. 156; XVIII, p. 52-54; [VIII (1895), p. 110-111, p. 126, p. 130-133 (Tissot); pp. 147, 189, 241 (Rodenbach); pp. 252-255 (Montesquiou)

Record: c11480

 

Date:1895 16 juin (dimanche)

"Ce soir, dernier dîner chez les Daudet, ils partent samedi, dîner où Mme Daudet est presque en larmes, parce que Léon a emmené Lucien à la campagne et prévenu de son absence par un billet sa mère..."

Journal des Goncourt , Monaco, Imprimerie nationale, 1956, vol. 21, p. 69

Record: c11950

 

Date:1895 25? juillet (jeudi soir)

Soirée chez Mme Aubernon. Proust et Reynaldo Hahn y assistent. Quel programme?

Proust et Hahn quittent Paris vers le 9 août 1895. En juillet (?) à Saint-Germain-en-Laye (?)

Record: c12330

 

Date:1895 14 novembre (jeudi)

"Ce soir, chez Daudet, Larroumet cause curieusement du Maroc, qui est le dernier asile du vieil islamisme et où les supplices auraient une qualité de férocité dégotant ceux de la Chine. [...]

Mme Barrès, coiffée différemment avec un rien de frisottis dans ses bandeaux, autrefois tout plats, est changée à miracle: cette coiffure lui fait des yeux charmants et la rend, je crois même, aimable."

Goncourt , Journal, Monaco, Imprimerie nationale, vol. 21, p. 131

Record: c13370

 

Date:1895 4 décembre (mercredi)

"Visite de Mme Arman de Caillavet, amenée par le petit Hahn et accompagnée de son fidèle, Anatole France."

Goncourt , Journal, Imprimerie Nationale, Monaco, 1956-8, vol. 21, p. 140

[28 nov. 1895]: "Je lui parle d'Anatole France et de Mme Arman et lui demande la permission de les mener chez lui; il me l'accorde tout de suite..."

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 22

Record: c13530

 

Date:1895 5 décembre (jeudi)

"Grand dîner chez les Daudet: les Ganderax, Coppée, Hervieu, Scholl, Poincaré, Pol Neveu, Jean Finot. Pas de causerie générale, des apartés pendant et après le dîner."

Goncourt , Journal, Imprimerie Nationale, Monaco, 1956-8, vol. 21, p. 141

Record: c13540

 

Date:1896 29 mars (dimanche)

"Aujourd'hui où les Daudet partent ce soir pour Venise, dans le désir de passer quelques heures avec eux, avant leur départ, je vais leur demander à déjeuner."

Vendredi 17 avril

"... une carte de Daudet envoyée de la rue de Bellechasse, qui m'annonce en ces termes son retour imprévu de Venise: 'Me voilà de retour, un peu fêlé, mais sans la grande casse.'"

Goncourt , Journal, Monaco, 1956, vol. XXI, pp. 220, 226-227

Record: c14400

 

Date:1896 19 avril (dimanche)

"Ce soir, je dîne chez les Daudet. Léon, souffrant d'une terrible migraine, est couché et ne dîne pas."

Goncourt , Journal, Monaco, 1956,vol. 21, p. 229

"Samedi 25 avril.

De là, je me rends chez Daudet... 'Nous sommes bien malheureux, Léon est très malade!' ... une fièvre muqueuse, et les violentes douleurs à la nuque...

Il est couché depuis dimanche soir, et Vaquez à été hier assez effrayé de son état pour faire venir ce matin Potain, qui a trouvé à Léon une température de 39 degrés."

Goncourt , Journal, Monaco, 1956, vol. 22, pp. 7-8

Record: c14430

 

Date:1896 30 avril (jeudi)

p. 12: "Aujourd'hui il y a chez Léon un abaissement de température, qui fait dire à Potain que la maladie avait un caractère bénin, mais que toutefois, on ne devait pas regarder le malade comme hors de danger."

p. 10: "Lundi 27 avril.

La fièvre muqueuse ou plutôt typhoïde est complètement déclarée chez Léon. Sa mère, que je vois un moment, d'une voix pleine de larmes, me dit qu'aujourd'hui, il est dans un état de torpeur qui la désespère. Quant à Alphonse, il ne peut couper la dysenterie qu'il a rapportée de là-bas avec tout le laudanum et le bismuth de son pharmacien."

Goncourt , Journal, Monaco, 1956, vol. 22, p. 10

Record: c14440

 

Date:1896 2 mai (samedi)

La maladie suit son cours chez Léon, mais avec un dégagement du cerveau.

6 mai (Mercredi). "Sur les six heures, je trouve les Daudet encore émotionnés de l'alerte par laquelle ils ont passé hier, pendant une espèce de défaillance qu'a eue Léon hier où il disait à son père: 'Je vais... je vais mourir!'

Mais aujourd'hui, Vaquez, qui sort de sa chambre, nous dit qu'il a une bonne température ne dépassant pas 37 degrés.

Samedi 9 mai. Continuation du mieux chez Léon.

Lundi 11 mai. Les Daudet me disent aujourd'hui Léon triste, abattu, toutefois sans une aggravation de son mal... Mais comme on est seulement au vingt-et-unième jour, on n'est pas encore délivré de toute crainte.

Mercredi 13 mai. Léon a eu une mauvaise soirée hier, où il a plongé ses parents dans l'inquiétude; aujourd'hui c'est son bon jour.

Dimanche 17 mai. Lucien vient déjeuner. Il m'apprend que Léon commence à manger et qu'aujourd'hui, on lui a permis un jaune d'oeuf."

Goncourt , Journal, Monaco, 1956, t. 22, pp. 16-22

Record: c14730

 

Date:1894 24 juin (lundi matin)

Assassinat du Président Carnot et publication du 7e volume du Journal des Goncourt.

Journal des Goncourt , vol. IX, Fasquelle, 1896-1907, p. 238
Jean Lorrain , Poussières de Paris, Fayard, 1895, p. 29-30.

Record: c9030

 

Date:1895 28 mai (mardi)

Mardi 28 mai.

Aujourd'hui, Mme Segond-Weber m'est amenée par Montesquiou, venant me demander à jouer La Faustin.

Je suis frappé de sa beauté, de la fine ciselure de ses traits, de son pénétrant regard noir. [...]

Daudet est arrivé hier d'Angleterre [...]. Je le trouve tout plein de vie et d'entrain, et, par ma foi! engraissé, et n'ayant plus rien de la tête de crucifié que lui a faite Carrière. [... ]

Puis il est question d'Oscar Wilde[...].

Le malheureux, à ce qu'il paraît, était dans l'impossibilité de coucher à Londres. Retourné à l'hôtel de ses amours, le maître d'hôtel arrivait lui dire que le marquis Queeensbury était en bas avec des boxeurs, que cela allait amener du scandale et qu'il fallait partir. Il se rendait dans un autre hôtel, grimé, travesti; mais une heure ne s'était pas passée, que le maître d'hôtel lui disait: "Vous êtes M. Oscar Wilde, je vous prie de sortir!" Il allait encore frapper à la porte d'un hôtel dont le propriétaire se refusait à le recevoir, en dépit de l'offre de trois cents francs. Enfin il s'est décidé à se rendre chez son frère qui, lui, n'était pas un pédéraste, mais un alcoolique prédicant et auquel il demandait la place par terre pour son corps. Il voulait bien le recevoir, mais en le prêchant toute la nuit."

Journal des Goncourt , collection Bouquins, Laffont, 1989, vol. III, pp. 1135-1136.

Record: c11720

 

Date:1899 octobre

La Femme par Helleu. Robert de Montesquiou.

"Helleu, rare maître des élégances... Goncourt l'a dit dans la délicate préface, dont, à ma requête, un peu- j'ose le rappeler, - il ornemente, en 1895, un catalogue de ces eaux-fortes d'Helleu, aujourd'hui célèbres."

Figaro Illustré, octobre 1899

Helleu's Dry Points and Pastels, with introductory note by Edmond de Goncourt , London, 5 Vigo Street, 1895
Catalogue des Pointes sèches d'Helleu, préface d' Edmond de Goncourt , Paris, Lemercier, 1897
Talvart et Place , Bibliographie des auteurs modernes de langue française, vol. 7, p. 224

La même phrase est reproduite dans l'article

Fleurs et femmes d'Helleu, dans Professionnelles beautés, p. 130
; et la lettre-préface de Goncourt aux pp. 147-148.

Record: c22120

 

Date:1895 3 mars (dimanche)

Fête donnée chez les Charpentier pour Goncourt; Sarah Bernhardt lit l'Hommage à Edmond de Goncourt de Robert de Montesquiou; Yvette Guilbert donne la Soularde; Montesquiou présente Goncourt à la duchesse de Rohan, à la comtesse Potocka.

Journal des Goncourt , Fasquelle, vol. IX, pp. 324-325

Record: c10710

 

Date:1895 23 juillet (mardi)

Dîner donné à la Maison d'Or, par l'Écho de Paris, pour les décorations d'Anatole France et de Paul Margueritte.

Journal des Goncourt , Fasquelle, 1897-1907, vol. IX, p. 352

Record: c12300

 

Date:1886 18 décembre (samedi)

Céard envoie un mot à Goncourt lui demandant de venir chez un avocat américain, avenue de l'Opéra, un M. Kelly, pour l'achat de la pièce Renée Mauperin.

"Et par un nouveau procédé, le traité est aussitôt imprimé sur une espèce de piano, et l'avocat nous verse de l'argent, et nous aide très aimablement à passer nos paletots." [la machine à écrire]

Journal des Goncourt , t. 7, p. 161. Paris: Charpentier, 1894Ce passage est un peu différent dans l'édition Fasquelle Flammarion 1956 (reproduite dans l'édition Laffont 1989): "Et le traité -nouveau procédé- au lieu de s'écrire, s'imprime sur de petits pianos. Et l'avocat nous verse quinze cent francs et nous passe nos paletots dans l'antichambre." VG.

Record: c1550

 

Date:1881 13 mars

Assassinat d'Alexandre II de Russie, avènement d'Alexandre III.

Journal d' Edmond Got , II, 218
Année politique, 8e année, pp. 333, 341

Record: c690

 

Date:1882 1er juillet

"Après une longue agitation conférencière, provoquée par M. Naquet, après d'interminables discussions dans les journaux, à la tribune, en chaire, et au théâtre même, voilà que la loi du divorce passe. Est-ce sensé? Est-ce pratique? N'avons-nous pas, nous autres Français, plus que pas une autre race au monde, le tempérament trop mobile et trop rageur pour que le divorce ne risque pas de révolutionner follement la famille?"

Journal d' Edmond Got , vol. II, 224-225

Record: c820

 

Date:1883 1er décembre

"On vient de sévir contre un lieutenant de frégate, M. Viaud, qui, sous le nom de Pierre Loti, avait déjà publié de remarquables romans littéraires, et qui, cette fois, a conté certaines choses du Tonkin avec une espèce de cynisme militaire, curieux à coup sûr pour les lecteurs bourgeois, mais d'autant plus impardonnable au point de vue de l'uniforme qu'il porte, de la discipline et de l'honneur du troupier. On l'a puni, on a bien fait."

Journal d' Edmond Got , vol. II, pp. 230-231

Record: c880

 

Date:1883 6 janvier

Funérailles de Gambetta.

Journal d' Edmond Got , vol. II,p. 228

Record: c910

 

Date:1885 1er juin

Apothéose de Victor Hugo: funérailles; conduit sous le soleil par plus d'un million d'âmes, de l'Arc de Triomphe au Panthéon, dans le corbillard du pauvre, "cette dernière antithèse de son choix".

Journal d' Edmond Got , vol. II, pp. 234-236

Record: c1190

 

Date:1882 22 novembre

"Nous allons jouer ce soir la deuxième représentation du Roi s'amuse, qu'on avait suspendue par ordre, le 23 novembre 1832, après la première.

C'est un cinquantenaire, et la curiosité s'est éveillée au plus haut point. La moindre place vaut, dit-on, plus de 150 fr, chez les marchands de billets (par parenthèse, j'ai, depuis plusieurs années, omis de citer cette spéculation nouvelle)".

Journal d' Edmond Got , vol. II, p. 226

Record: c850

 

Date:1920 1er mai

Gourmont, Jean de , Mémento: Pastiches et Mélanges , Le Mercure de France , 1er mai 1920, t. 139, p. 744.

5 lignes sur Pastiches et Mélange s.

Record: DIV9870

 

Date:1906 1er octobre

Goyau, Georges , La Renaissance catholique en Angleterre au XIXe siècle , La Revue des Deux Mondes , 1er octobre 1906, p. 546-547.

Cite 5 1/2 lignes de Ruskin, conférence des "Trésors des rois": "(1) Ruskin, Sésame et les lys , trad. Marcel Proust, p.144. (Paris, librairie du Mercure de France, 1906)."

Mention de Sésame et les lys dans un article plus général sur la pensée catholique anglaise du XIXe siècle. FL.

Record: DIV6560

 

Date:1904 18 décembre

Goyau, Georges , Nos pères nous ont dit , Le Gaulois , 18 décembre 1904, p. 1:1-2.

"Je lisais ce livre [ La Bible d'Amiens ], récemment, dans la traduction si distinguée qu'en a donnée M. Marcel Proust, véritable effort d'art, où l'on voit l'interprète de Ruskin frôler son texte avec amour, en une sorte de caresse, et puis l'habiller avec des raffinements de respect, comme on accomplit une oeuvre pie."

Cf. lettre à Georges Goyau, [18 décembre 1904], Cor IV, n. 219, pp. 398-400, notes 3, 4, 5. VG.

Record: DIV6420

 

Date:1920 1er février

Graillet, P. O. , Chronique littéraire: À l'ombre des jeunes filles en fleurs , Le Journal de Bruxelles , 1er février 1920 p. 1:4-5.
Article positif, qui compare Proust à Montaigne, lui reconnaît le droit d'utiliser un style différent de ses contemporains et affirme que Du côté de chez Swann et À l'ombre des jeunes filles en fleurs "marquent une étape dans l'évolution de la littérature d'analyse". VG.

Record: DIV9320

 

Date:1920 28 novembre

Graillet, P. O. , Le Côté de Guermantes , Le Journal de Bruxelles , 28 novembre 1920.

Record: DIV10740

 

Date:1921 3 juillet

Graillet, P. O. , Le Côté de Guermantes: II. Sodome et Gomorrhe : I , Le Journal de Bruxelles , 3 juillet 1921.

Record: DIV11630

 

Date:1914 janvier? (décembre 1913?)

Duc de Gramont: "Allant en 1913 rendre visite à Edith Wharton, j'assiste à une conversation où elle ne craint pas d'affirmer que Du côté de chez Swann est une oeuvre de grande valeur, qui marquera dans l'histoire du roman, et je l'entends développer avec sa belle intelligence les raisons qui ont déterminé son admiration. Ces éloges dans la bouche d'un auteur aussi renommé devaient avoir un retentissement immédiat [...] Les propos d'Edith Wharton se répandirent rapidement et je constatai de visu au bout de quelques semaines que la couverture jaune de l'édition à compte d'auteur de Swann fleurissait sur bien des tables."

Duc de Gramont , Souvenirs sur Marcel Proust, Bulletin Marcel Proust, n. 6 (1956), p. 179
Cf. fiche de janvier? 1914 [c70160]
Cf. fiche du 25 février 1914 [c70170]

Record: c70180

 

Date:1910 7 mars

Edward VII chez la comtesse Greffulhe rue d'Astorg; parmi les invités: le marquis du Lau et le peintre Detaille.

Cf. Guermantes II, p. 430
Elisabeth de Gramont , Mémoires, vol. 2, p. 21, cité par Antoine Adam , Le personnage de Proust et le problème des clefs, Revue des Sciences Humaines, janvier-mars 1952, p. 52
Arrivé "incognito" à Paris le 7 mars: Annuaire de la Presse, 1911.

Record: c61170

 

Date:1948

Gramont, Élisabeth de (Proust, Marcel), Marcel Proust , Paris, Flammarion, 1948.

285 p.

Une lettre à Mme de Clermont-Tonnerre, pp. 38-42; Cor VII, p. 190, n. 107 [Peu après le 20 juin 1907?]. [Mme de Clermont-Tonnerre = Élisabeth de Gramont].

Record: DIV3270

 

Date:1903? octobre?

Proust chez ?mile m?le pour v?rifier un d?tail sur le porche de V?zelay. Avant sa visite ? V?zelay?

"D?sirant v?rifier un d?tail sur le porche de V?zelay, il va trouver ?mile m?le, s'installe chez son concierge. m?le descend pour ?pargner ? l'?crivain l'essoufflement de monter ses ?tages et lui donne les explications voulues. Non content de cette entrevue, Marcel lui ?crivit encore plusieurs lettres ? ce sujet."

Elisabeth de Gramont , m?moires: Les Maronniers en Fleurs, Grasset, vol. II, 1929, p. 247

Cf. la lettre ? Lauris, mais aucune allusion ? cette visite dans la lettre ? m?le.

? Georges de Lauris, Cor III, p. 430, n. 249 [octobre 1903?]
? ?mile m?le, Cor XX, p. 297, n. 164 [mercredi 1er juin 1921]

Record: c33690

 

Date:1951 janvier

Gramont, Élisabeth de (Proust, Marcel), Quelques lettres inédites de Marcel Proust à Maurice Barrès , Écrits de Paris , janvier 1951, n. 75, p. 97-108.

12 lettres, pp. 99-108, 1903-1921.

Record: DIV3560

 

Date:1904 14 juillet (jeudi)

"grand dîner fort chic" à Vallière; Proust ne sachant pas qu'on y allait en tenue de sport, s'y est rendu l'après-midi en auto en tenue de soirée; se sent ridicule; le duc de Gramont, le voyant prêt à signer l'album du château de Vallière, lui dit: 'Votre nom, monsieur Proust, mais ... pas de pensée!"

Duc de Gramont , Souvenirs sur Marcel Proust, Bulletin Marcel Proust n. VI, 1956, pp. 176-177
Cf. Duc de Gramont , Proust as I knew him, London Magazine, nov. 1955, v. 2, n. 11, pp. 21-30

Dans une lettre à Fénelon où il raconte l'incident, Proust se rappelle les noms inscrits dans l'album: Gutmann, Fitz-James, Cholet, Chevreau, Mailly-Nesle, La Rochefoucauld.

À Bertrand de Fénelon, Cor IV, p. 198, n. 107 [peu après le 17 juillet 1904]

"Votre nom, mon cher, mais pas de pensée!"

Guermantes, II, 549

Record: c36360

 

Date:1913 11 mars

Date du traité Proust-Grasset.

Bernard Grasset: "Quant à mon traité avec Proust, dont à la fois les avantages et l'honneur me furent arrachés par la guerre, il est du 11 mars de la même année [1913]."

Bernard Grasset , Souvenirs sur Émile Clermont, Revue hebdomadaire du 9 avril 1938, p. 142
Cf. à Bernard Grasset, Cor XII, p. 106, n. 39, 13 Mars 1913
Cf. à Emile Straus, Cor XIII, p. 121, n. 55 [Le mardi 24 mars 1914]

Record: c67730

 

Date:1900 fin avril

Après l'ouverture de l'Exposition?

Greghtombe malade de la fièvre typhoïde peu après la publication de la Beauté de Vivre et peu de jours après l'ouverture de l'Exposition:

"On me fit le coup classique, on essaya d'écraser le second volume sous le premier.... j'eus à peine le temps de m'en rendre compte: en revenant d'Enghien, peut-être parce que, par un jour d'avril divinement chaud, j'avais bu de l'eau dans la forêt de Saint-Leu, je tombai malade de la fièvre typhoïde. Ce fut mon ami le docteur Hepp qui m'en tira. Il appela en consultation l'homme qui venait de trouver la méthode pour déceler le microbe de cette maladie, le docteur Widal, alors dans le premier rayon de sa future gloire, et dont je me rappelle la visite comme celle d'un homme très jeune, très soigné, aux mains fraîches sur mon front brûlant et à la parole précise et brève, déjà celle d'un maître."

pendant sa maladie il dicte des vers à sa mère, Enfants (Clartés humaines).

Gregh devait partir pour Berne soigner sa neurasthénie chez le Dr. Dubois. André Chevrillon avait recommandé Dubois à Gregh: "j'avais fait mes adieux à quelques amis, quand un accès de fièvre violent me mit au lit et fit diagnostiquer chez moi la typhoïde. Il se déclara la veille du jour fixé pour mon départ. j'avais déjà pris mon billet..."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 303 et 307.
Voir fiche de 1900 juin-juillet [c23420].

Record: c23140

 

Date:1896 1897 (hiver)

Carmosine jouée chez Mme Alfred Vaudoyer.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 273

Record: c16450

 

Date:1894 vers les premiers mois

F. Gregh, lecteur chez Calmann-Lévy, fait accepter par un rapport favorable le premier livre de Ch. Maurras, le Chemin de Paradis (1894), qu'A. France avait recommandé à Gregh.

p. 200: "j'ai été alors pendant quelques mois... lecteur chez Calmann-Lévy. Je lisais en moyenne un manuscrit par jour... j'y allais perdre mes yeux... Je donnai soudain ma démission."

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 179, 200

Record: c8120

 

Date:1900 29 août

Edmond Fazy, Petites Enquêtes. La mission du vingtième siècle.

..."quant à M. Fernand Gregh, 'ce n'est pas surtout au théâtre, c'est à la fois au théâtre et dans le livre, par la poésie dramatique et par la poésie lyrique que s'exprimera le poète de demain'. Si M. F. Gregh avait une préférence, 'ce serait pour la poésie lyrique'. En outre, M. Fernand Gregh ne 'considère pas Cyrano de Bergerac et l'Aiglon comme des drames précurseurs'. Il y verrait plutôt 'des survivances du romantisme truculent'. La joie qu'il éprouve au succès d'Edmond Rostand vient surtout de ce qu'il y voit 'la preuve que la foule, la grande foule elle-même, peut être enthousiaste de la poésie. En revanche 's'il ne découvre presque pas d'inspiration purement humaine chez Henri de Régnier, [il ?] 'goûte pourtant l'art très savant et trés noble du poète des Médailles d'argile' et a pour le rare talent de M. Henri de Regnier 'une estime continuelle et une fréquente admiration'. Enfin, si M. F. Gregh est 'catholique' et s'il admire le christianisme, il ne l'admire pas tout entier, 'encore moins tout le catholicisme, si vite intolérant', et il ne se réclame de ce dernier qu'afin de 'revendiquer fièrement, pour sa conduite dans une certaine Affaire, le mérite du désintéressement le plus absolu'."

Le Temps du mercredi 29 août 1900, p. 2:6
Cf. Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 314
Cf. Fernand Gregh , La Fenêtre ouverte, Fasquelle, 1901, pp. 103-107

Record: c24010

 

Date:1897 début de novembre

Gregh donne un dîner de camarades à Enghien où assistèrent: Louis de La Salle, Jean de Tinan, Daniel Halévy, Robert Dreyfus, Jacques Bizet, Jacques Baignères, etc.

Gregh soulève l'hostilité des convives en soutenant que l'Enterrement d'Ornans de Courbet a l'air d'une illustration de Madame Bovary. Enterrement d'Ornans (sic, Gregh, Age d'or). Selon le Larousse du XXe s., le tableau de Gustave Courbet s'intitule l'Enterrement à Ornans. PR.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 282-283

Record: c18220

 

Date:1894 juin

Gregh passe huit jours à Londres (premier voyage avec Jacques Baignères).

"Dans ce même mois de juin [sic] où j'avais applaudi Falstaff, j'allais passer pour la première fois huit jours à Londres avec Jacques Baignères."

"l'excitation première d'être lâchés à vingt ans à travers la plus grande cité du monde";

Gregh rencontre M. Tanner, collaborateur de son père.

[?] "Il y avait aussi les premiers sweaters [sic] où l'on trouvait en nombre infini tous les sandwiches à la mie de pain qu'on pouvait rêver."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 210

Première de Falstaff à l'Opéra-Comique le 18 avril 1894.

Record: c8930

 

Date:1897 21 mai

André Maurel annonce au Figaro que l'Académie Française a accordé à Fernand Gregh, pour la Maison de l'Enfance, un prix de 2000 francs (prix Archon-Despérouse); raconte la séance d'"hier" où il y eut "un beau tapage": "Couronner M. Gregh c'était, en effet, admettre la révolution poétique essayée depuis quelques années dans les revues des jeunes: Revue Blanche, Mercure de France, la Plume, etc. Couronner M. Gregh, c'était admettre qu'on pût écrire des vers de quatorze pieds, faire rimer une masculine avec une féminine, hymen avec humaine; c'était consacrer l'anarchie poétique."

"... obtenu le prix Archon-Despérouse, le premier, avec une attribution de deux mille francs, les autre deux mille francs étant partagés entre les quatre autres concurrents": Maxime Formont, le Triomphe de la Rose; Léonce de Joncières, fils du compositeur, Ame du Sphinx; Druilhet, Au temps des lilas; Frédéric Fontenelle, l'Ère bretonne.

Défenseurs de Gregh: Ludovic Halévy, A. France, Lemaître, de Vogüé, Lavisse, etc.

Record: c17370

 

Date:1902 vers 14 décembre

Lettre de Saint-Georges de Bouhélier revendiquant la priorité des idées exposées dans le manifeste de Gregh.

Figaro du 14 décembre 1902

"Mais le lendemain [d'une rencontre avec B. à l'Opéra-Comique où celui-ci lui fit une scène] Bouhélier fit paraître dans le Figaro une lettre où il revendiquait la priorité des idées exposées dans mon manifeste, indiquant, par une erreur certainement involontaire, que celui du naturisme avait paru en 1896." [en 1897]

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 318-319

Record: c29570

 

Date:1894 début octobre novembre

Gregh arrive à Clarens, invité par Mme H. Baignères pour le mois d'octobre; rencontre les Arthur Baignères, les Poirson, les Wallet, les Jules Comte (à Clarens) (les premiers aux villas Dubochet). Découvre les Filles du Rhin avec ravissement.

Part pour l'Italie le 1er novembre.

À Milan un "si fort frissson Stendhalien".

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 212, 213, 216 et 329

Record: c9640

 

Date:1897 24 mai 25 mai

Arthur Meyer met le Gaulois à la disposition de Gregh lors de l'histoire de l'Académie; Gregh y publie un sonnet inédit (24 ou 25 mai); article de Faguet.

"Lors de l'histoire de l'Académie, Arthur Meyer m'avait prié de passer le voir au Gaulois et avait mis le journal à ma disposition... Je n'avais pas profité de cette invite... et je m'étais contenté de lui donner un sonnet inédit de la Maison de l'Enfance [sic: publiée le 4 novembre 1896]."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 294-295
Voir fiche précénte, du 24-25 mai 1897 [c17380]

Record: c17390

 

Date:1898 premiers mois

l'affaire du Huitième Glaive, pièce en vers de F. Gregh, présentée aux Escholiers; la majorité se déclare contre la représentation de la pièce; 30 membres donnent leur démission.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 284-285

Record: c18720

 

Date:1892 septembre

Proust et Gregh entrent un soir, à l'heure de l'angélus, dans la vieille église d'Honfleur; Gregh écrira un poème en prose à ce sujet qu'il dédiera plus tard à Proust dans La Fenêtre ouverte (1901).

Fernand Gregh , Mon amitié avec Marcel Proust, Grasset, 1958, pp. 75-78

Record: c5350

 

Date:1901 28 novembre

La Fenêtre ouverte, de F. Gregh: une dédicace à Proust (du Banquet).

"Je réunis en 1902 quelques-uns de mes articles de la Revue Bleue avec les deux études qu'avait publiées la Revue de Paris sur Verlaine et sur Rodenbach, sous le titre La Fenêtre ouverte, titre à vrai dire trop poétique qui donne lieu à des méprises... Je laissai d'ailleurs s'y réfugier quelques poèmes en prose du temps du Banquet ou de la Revue Blanche. l'un d'eux est dédié à Marcel Proust avec qui j'avais visité l'église d'Honfleur, que j'y évoque. Nous y étions entrés au crépuscule et, sous sa voûte en bois, elle nous avait émus comme une immense alcôve bretonne où nous n'avancions dans l'ombre que sur la pointe des pieds."

p. 309: Lettre de Proust remerciant Gregh de cette dédicace.

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 308

La Fenêtre ouverte (Pages sur V. Hugo, p. Verlaine, G. Rodenbach, H. de Régnier, Anatole France, E. Zola, G. de Maupassant, G. d'Annunzio, Paul Hervieu, F. de Curel, O. Mirbeau, G. de Porto-Riche, E. Rostand, Saint-Saëns, etc., suivis de divers essais et poèmes en prose), Fasquelle, 1901. 3 fr. 80.

Bibliographie de la France, 19 novembre [7 décembre 1901]

Record: c26490

 

Date:1896 4 novembre (la Saint Charles)

La Maison de l'Enfance, par Fernand Gregh, paraît le jour de la fête de sa mère, à la Saint-Charles; il a 23 ans depuis 15 jours.

La Revue de Paris en publia 11 pages (avant la parution) que Robert de Souza critiqua sournoisement dans le Mercure.

Coppée célébra le livre par un article louangeur, intitulé Littérature au Journal (en décembre); Régnier un peu plus tard au Mercure; quelques jours après l'article de Coppée, attaque violente en 1re page du Journal par Lajeunesse.

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 246-249; cf. p. 319

Record: c16270

 

Date:1899 octobre

l'Université populaire du faubourg St-Antoine inaugurée par Fernand Gregh avec Clemenceau, Gabriel Séailles, sous la présidence d'A. France; Gregh y lut un poème, la Maison du Peuple que Daniel Halévy lui avait demandé d'écrire et qui attira les foudres des symbolistes.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 9-10

Record: c22110

 

Date:1895 24 septembre

1895 24 septembre- (juillet 1896); et aussi de février à octobre 1894.

Gregh rend compte des livres et des pièces sur la couverture de la Revue de Paris.

"Je repris mes fonctions à la Revue de Paris, que j'avais déléguées pendant mon absence [au régiment] à mon ami Amédée Rouquès, et quelques mois passèrent pendant lesquels je fis normalement ma besogne de secrétaire et publiai dans la Revue hebdomadaire un article sur les Tenailles, de Paul Hervieu..."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 224
Fernand Gregh , Une question à Paul Hervieu à propos des Tenailles, Revue hebdomadaire, vol. XLII (28 septembre 1895?), p. 295-301

Record: c12950

 

Date:1898 2 octobre

Charles Chincholle: La Réunion Jaurès.

"La conférence de M. Jean Jaurès à la salle Trianon, boulevard Rochechouart, a eu lieu hier, comme on l'avait annoncé."

Annonce de la conférence:

G. Davenay: Revue des Journaux. De l'Aurore:

"Autre réunion... samedi aura lieu dans la salle du Trianon, boulevard Rochechouart, sous la présidence de M. Gérault-Richard, une conférence publique de M. Jaurès sur 'l'affaire Dreyfus'."

Figaro du vendredi 30 septembre 1898, pp. 2:6; 3:1
Cf. Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 292: cf. p. 299 (Fachoda)

Record: c19740

 

Date:1896 vers mai (ou juillet)

La Vie et les Livres, 3e série, de G. Deschamps, paraît, citant un Menuet, poème de F. Gregh que Deschamps attribue à Verlaine.

"Six mois après [la mort de Verlaine], je feuilletais dans mon bureau de la Revue un volume qui venait de m'arriver de chez Armand Colin: La Vie et les Livres, 3e série, par Gaston Deschamps, le critique du Temps."

[Cf. op. cit., p. 64: "Il eut renié ce menuet, un menu chef-d'oeuvre:..."]

"Je montrai cette page à Jean de Tinan qui venait quelque fois me voir à mon bureau comme Lajeunesse et qui s'exclaffa. Je la montrai également à Vanderem qui avait une dent contre Descaves, lequel n'avait pas parlé de son dernier livre: il conta l'aventure dans un de ces billets de Pierre à Jean que publiait l'Écho de Paris: Pierre narrait à Jean (c'était Descaves) la bévue et en faisait des gorges chaudes.

l'aventure amusa quelques personnes mais- on était en été- n'eut pas de retentissement, quelques échos à peine...

Gregh, encouragé, résolut de réunir ses vers qu'il fit accepter par Calmann-Lévy: la Maison de l'Enfance."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 244-245

Record: c15010

 

Date:1892 14 août septembre

Proust "chez les Finaly où la jeune et charmante Mary et lui avaient éprouvé l'un pour l'autre un amour enfantin".

Fernand Gregh , l'Age d'airain, p. 256. (Grasset, 1952)

Record: c5160

 

Date:1900 25 décembre

Gregh à Cannes avec sa mère pour Noël; "presque immédiatement rappelé à Paris par des complications sentimentales."

"quelques jours".

Gregh y retourne seul l'année suivant en février 1902 au carnaval.

Fernand Gregh , l'Age d'airain, Grasset 1951, pp. 127-128

Record: c24540

 

Date:1902 février

Gregh à Cannes "pour soigner ma santé toujours délicate"; "à l'hôtel de Grande-Bretagne au Cannet"; il y assiste au carnaval.

Fernand Gregh , l'Age d'airain,Grasset, 1951, p. 128

Record: c26750

 

Date:1903 24 février (Mardi gras)

Mme de Noailles venant chez les Jules Comte, rue Lord-Byron, faire la connaissance de la fiancée de Gregh, Raymond Woog, futur beau-frère de Gregh, et Léonce de Joncières, se présentent en mendiants, Mme de Noailles leur donne une pièce, ils lui disent: "Eh bien, vrai, vous n'avez pas le coeur innombrable!"

Fernand Gregh , L'Age d'airain, 1951, p. 9-10

Record: c30580

 

Date:1903 23 mars (lundi)

Mariage de Fernand Gregh avec Mlle Harlette Hayem.

Fernand Gregh , L'Age d'airain, Grasset, p. 91

Record: c31010

 

Date:1878 hiver

Hiver "terrible... La Seine gela, on put la traverser à pied".

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 55

Record: c480

 

Date:1889? début de septembre

Fernand Gregh emmené avec son frère par sa mère en Suisse pour un voyage de huit jours; Neuchâtel, lac de Bienne, Berne; Thoune, Interlaken, Brienz en bateau à vapeur (le Giessbach); traversée du Léman de Territet à Genève; rentrée à Avanne par Mouchard.

"Ces huit jours en Suisse... Nous entrâmes par Neuchâtel. Le soir, un beau soir du début de septembre, tombait doucement. ...un voyage à dix-sept ans [sic]."

Fernand Gregh , l'Age d'or,Grasset, 1947, pp. 129-132

Record: c2710

 

Date:1890 janvier février

Fernand Gregh, frappé d'influenza peu de jours avant Noël, retiré du lycée Michelet; il entre à Condorcet quelque temps après la rentrée de janvier; en rhétorique B [C*] , classe de M. Dauphiné. Il est premier en version grecque quelques jours après son arrivée.

*Rhétorique C et non B.

Voir lettre de Gregh à Philip Kolb, datée "13 avril 1948"
.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 135-137

Record: c3050

 

Date:1890 premiers mois

Jacques Bizet et Daniel Halévy, au lycée Condorcet, organisent une vente d'autographes au profit des pauvres; apportent des lettres de Renan, de Taine, des Goncourt, de Barrès extraites des tiroirs de leurs parents.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 137

Record: c3080

 

Date:1890 été

Les Gregh à Biarritz pour les vacances après le Concours général.

"Encore tout glorieux de mon succès au Concours général, je pris cette-année-là, toujours avec ma mère et mon frère, la route non plus de Royan et d'Arcachon, mais de Biarritz."

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 139-140

Record: c3520

 

Date:1890 automne

F. Gregh en philosophie, dans la classe de Darlu.

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, pp. 141-142

Record: c3720

 

Date:1891 vers juillet

F. Gregh reçu au baccalauréat de philosophie.

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 142; mais cf. p. 139

"1891 pour celui de philosophie"

Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948"

Record: c4100

 

Date:1892 janvier

Proust se lie d'amitié avec Fernand Gregh.

Fernand Gregh , L'Age d'or, pp. 153-154

Record: c4500

 

Date:1892 vers juillet

F. Gregh reçu à la licence de philosophie ["la licence de philosophie en juillet 1892", lettre de Gregh à Philip Kolb, 13 avril 1948]; son voisin de droite, à l'examen, était Léon Blum, également reçu.

"À la fin de l'année, j'eus la chance, et la surprise, d'être reçu d'emblée à la licence où Victor Brochard, que je devais retrouver plus tard comme ami de mes beaux-parents, les Jules Comte, me fit des compliments pour ma science métaphysique, sans en prodiguer autant à mon latin... Mon voisin de droite, à l'examen, fut reçu également: il s'appelait Léon Blum."

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 145

Record: c5040

 

Date:1892 septembre

F. Gregh invité à Trouville chez les Émile Straus, qui avaient loué à Mme Aubernon de Nerville le manoir de la Cour brûlée; les Finaly venaient d'acheter les Frémonts aux Arthur Baignères par l'intermédiaire de Marcel Proust, à qui Landau, oncle de Mme Finaly, donna une canne pour le remercier.

F. Gregh , l'Age d'or, pp. 163-164
Cf. Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948", n. 3

Record: c5360

 

Date:1892

Portrait de Marcel Proust par Gregh:

"Fabrice a besoin d'être aimé"; "un joli jeune garçon", il a "la grâce", "beaucoup de maîtresses", "il a eu tour à tour pour amis tous ceux qui l'ont connu" mais "il ne tarde pas à les quitter avec autant de facilité qu'il a déployé d'adresse pour se les attacher"; "il a la louange ingénieuse".

Fait par Gregh "en réponse d'un mien portrait dessiné par lui".

"Il ne semble d'abord qu'un joli jeune garçon; mais quand il parle ses yeux brillent d'un éclat qui ceint d'une ligne lumineuse tous les traits de son visage."

"Appendice a, sur Marcel Proust", "l'année du Banquet" (1892), F. Gregh , l'Age d'or, 326-327 (B. Grasset, 1947)

Record: c5380

 

Date:1892 vers le 29 septembre

M. de Landau, pour remercier Marcel Proust de lui avoir signalé "Les Frémonts", qu'il vient d'acquérir pour les Hugo Finaly, au prix de 152.000 francs, lui fait cadeau d'une canne somptueuse.

Vente Baignères-Finaly, 29 sept. 1892.

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 163-164
Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948"

Record: c5400

 

Date:1894 août

Gregh tombe malade d'une maladie nerveuse de l'estomac qui devait attrister toute sa jeunesse; seul à Paris, Mme Gregh à Pouges, son père aux bains de mer.

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 212

Record: c9340

 

Date:1894 13 novembre

p. 212: Gregh convoqué au régiment (à Reims), à son retour d'Italie.

p. 216: "Novembre venait. Je devais partir pour le régiment le 13."

p. 220: épidémie de grippe; Gregh obtient une permission de 15 jours à cause d'une forte fièvre, puis un prolongement; ne rentre qu'en mai.

p. 221: à Reims

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 212-221

Record: c9820

 

Date:1895 janvier mai

Épidémie de grippe au régiment; Gregh avec une forte fièvre obtient une permission de 15 jours, prolongée jusqu'en mai où il rentrera au régiment.

p. 223-224: les manoeuvres, la grande revue à laquelle assistèrent Félix Faure et le général Dragomirof de l'armée russe; puis "nous fûmes rendus à la vie civile".

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 220; 223-224

Le mot influenza "importé d'Italie pendant l'épidémie de grippe de 1889-1890..."

Revue Encyclopédique, 1er février 1895, p. 50

Record: c10380

 

Date:1896 23 janvier (jeudi)

Gregh annonce à France son élection à l'Académie Française.

"Un des premiers souvenirs de ma vie littéraire est que c'est moi qui ai annoncé à Anatole France qu'il était élu à l'Académie, mes jeunes jambes m'ayant porté plus vite que Louis Ganderax et Paul Calmann-Lévy l'éditeur, qui couraient avec moi depuis l'Institut lui dire la nouvelle, jusqu'au restaurant de la Tour d'Argent où il avait déjeuné avec Mme Arman et attendait le résultat de l'élection. France était très ému..."

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 176

Record: c13970

 

Date:1896 juin

Gregh voyage autour de l'Espagne en bateau à voile avec Raymond Woog, son futur beau-frère, et Eugène Baraize, autre peintre.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 244, note 2; voyage raconté dans Iberia (à paraître)

Record: c15020

 

Date:1897 vers août

Fernand Gregh envoyé par ses médecins en Suisse; il va par Berne à Zurich, puis il passe un mois à l'Utliberg en rentrant, passe quelques jours à Clarens, villa Dubochet 14, chez Mme Henri Baignères.

À Utliberg, lia connaissance à l'hôtel avec deux vieilles demoiselles de Zurich qui avaient connu Wagner; rentré, passe un mois seul à Enghien

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, pp. 277-279
Cf. Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948"

Record: c17840

 

Date:1898 été

Les Gregh en vacances à Boège, au pied des Voirons; après 15 jours, s'installent à Glion; Gregh lie connaissance avec les Brancovan et les Noailles; Gregh invité, après la rentrée de sa mère, à Amphion pour les derniers quinze jours de la saison; rencontre Mme Caro; rentre à Paris avec Constantin.

Mme de Noailles "venait d'épouser le comte Mathieu de Noailles [18 août 1897]... sa soeur cadette, encore jeune fille, qui allait épouser l'année suivante le prince Alexandre de Caraman-Chimay" [24 août 1898]

"Je rentrai à Paris avec Constantin... On en était à l'incident de Fachoda, et je nous vois encore sur le bateau qui nous ramenait à Genève, Constantin et moi, pour y prendre le train, arpentant le pont et le coeur bondissant de fureur contre cette Angleterre qui... La France dut céder, et ce fut amer. Peut-être notre gouvernement avait-il eu raison de réserver l'avenir."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 296-299
Cf. Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948": Séjour à Boège en "été 1899" [sic]

Record: c19360

 

Date:1898 septembre

Proust recueille des signatures avec Anatole France pour une adresse en faveur de Picquart.

À Mme Straus, Cor II, p. 251, n. 163 [septembre 1898]
Cf. Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 290-292; mais il s'agit de la protestation contre l'acquittement d'Esterhazy, 11 janvier 1898

Record: c19620

 

Date:1898 19 septembre

Incident de Fachoda: Kitchener arrive, somme le commandant Marchand de se retirer.

Crise ministérielle 25 octobre.

5 novembre: le gouvernement français retire la mission Marchand.

Cf. Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 299

Record: c19660

 

Date:1898 septembre

Gregh rentre à Paris avec Constantin de Brancovan (d'Amphion); fureur contre l'Angleterre à cause de l'incident Fachoda.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 299

Record: c19670

 

Date:1900 juin juillet

Gregh à Berne en traitement chez le Dr. Dubois; avait remis son départ pour Berne à cause d'une typhoïde qui se déclara peu de jours après qu'il soit allé visiter l'Exposition de 1900, à son ouverture (en avril); Gregh resta un mois et demi à Berne.

En convalescence: "la douceur de juin au parc Monceau".

"à peu près rétabli, je partis cette fois décidement pour Berne. j'arrivai un beau matin de juin, vers dix heures, à la Victoria, la clinique du Dr. Dubois..."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 303-307
Voir fiche de 1900 fin avril [c23140]

Record: c23420

 

Date:1900 août octobre

Gregh quitte Berne pour rejoindre sa mère et son frère à Marlotte; découvre Fontainebleau; rentre à Paris vers octobre.

"j'y passai [à l'Exposition] plusieurs après-midi, mais déjà le mois d'octobre était avancé et l'Exposition respirait la mélancolie des casinos qui ferment..."

Record: c23790

 

Date:1902 1er décembre (lundi)

Mort soudaine de Lucien Muhlfeld, coupant une carrière pleine de promesses; meurt en quelques jours d'une typhoïde contractée en mangeant des huîtres; Hervieu, qu'il avait éreinté, a ce mot à la fois humain et féroce: "La mort, c'est trop."

[obsèques mercredi 3 décembre]

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 189

Ferrari: Le Monde et la Ville. Deuil.

"Une foule considérable assistait hier aux obsèques de Lucien mühlfeld. Le deuil était conduit par MM. Maurice mühlfeld, père du défunt, Narcisse Meyer, son beau-père; Samuel, professeur au lycée Condorcet, Paul Adam, Cappiello et Léopold Meyer, ses beaux-frères."

Proust n'est pas nommé.

Record: c29410

 

Date:1903? été?

Anatole France et Mme Arman à Varennes chez les Jules Comte; y passent huit jours.

"Il est venu passer huit jours à Varennes avec Mme Arman, la première année de mon mariage, chez mes beaux-parents Jules Comte."

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 176

{Pour la date} cf. lettre à Gregh du "13 novembre 1903" où il se dit "gêné avec toi, depuis ton mariage"; et lettre du "22 août 1904": "Te voilà père!"

À Fernand Gregh, Cor III, p. 437, n. 254 [13 novembre 1903]
À Fernand Gregh, Cor IV, p. 221, n. 123 [22 août 1904]Je ne trouve pas la citation "Te voilà père!" dans ces lettres. PR.

Record: c33130

 

Date:1898 12? janvier (mercredi?)

Réunion pour protester contre l'acquittement d'Esterhazy au-dessus du café des Variétés. Assistaient: Elie et Daniel Halévy, Jacques Bizet, Louis de la Salle, Henri de Bruchard, Marcel Proust, Roederer, Robert de Flers, Jacques Bonzon, Robert Proust.

Rédigent le manifeste de l'Aurore, dit "des cent quatre". On répartit les visites auprès des pontifes dont on désire les signatures: Hervieu (Daniel Halévy et Jacques Bizet); A. France (Gregh). Hervieu répond: "Mon nom, je l'ai parce que je l'administre." Rostand "nous supplia de ne pas exiger sa signature. Nous allions couper net le succès de Cyrano."

Gregh chez France; Mme Arman craignait de se brouiller avec les Félix Faure; France demande s'il y a des gens d'âge: oui, Zola. "Oh, lui, il ne compte pas, c'est sa carrière."- Ludovic Trarieux: "Ah! bon, parfait. Vous pouvez disposer de mon nom."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 290-292

Record: c18600

 

Date:1902 décembre (ou premiers mois 1903)

Départ de Gregh pour Cannes où il va se fiancer avec Mlle Harlette Hayem.

"Malheureusement, je reçus cette lettre [de Péguy à propos de l'attaque de Maurice Leblond dans l'Aurore] au moment de partir pour Cannes où j'allais me fiancer avec la future poétesse de Jeunesse et de Vertige de New York. j'avais emporté à tout hasard les coupures de presse relatives à la querelle de l'humanisme."

['manifeste' de Gregh au Figaro du 12 décembre 1902; lettre de St.-G. de Bouhélier au Figaro du lendemain {13 décembre 1902}.]

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 319

Record: c29670

 

Date:1892 été

Les Gregh à Saint-Valéry-sur-Somme; Mme Gregh souffre toujours des nerfs; ils rentrent à Paris, repartant à Pougues où Gregh composa des vers qui devaient paraître dans le Banquet.

"C'est cette même année (1892) qu'avec quelques amis je fondai une petite revue, le Banquet..."

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 144-147 et 148
1892: Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948"

Record: c5170

 

Date:1902 12 décembre

Le Figaro publie le "manifeste de l'humanisme" de Fernand Gregh. Le lendemain, protestation de St.-Georges de Bouhélier.

"Déjà, dans une interview du Temps prise par M. Eugène Fazy, j'avais dès 1900 jeté dans la circulation le mot rajeuni et élargi d'humanisme. Un jour, chez un ami, sur un coin de table, je me décidai à improviser quelques phrases qui, jointes et précédées d'un 'chapeau' devinrent un article que l'on a appelé pompeusement le manifeste de l'humanisme et que publia le Figaro du 12 décembre 1902."*

*Et non 1903, comme le dit le Manuel bibliographique de Gustave Lanson.

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 314, et note 1
Figaro du 12 décembre 1902

Record: c29510

 

Date:1897? vers novembre décembre

Gregh lit sa pièce: Le Huitième Glaive à Lemaître et à Mme de Loynes, qui en parle à Sarah Bernhardt; Gregh, convoqué boulevard Péreire chez Sarah, qui terminait un buste d'Edmond Rostand, lut la pièce. Bernhardt lui conseilla de la mettre dans un tiroir; puis elle fait demander à Gregh par Henri Cain d'écrire une pièce, une Belle au bois dormant pour le théâtre Sarah-Bernhardt.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, 279-282

Record: c18260

 

Date:1894 4? novembre (dimanche matin)

Proust écrit: "je me suis précipité après ma leçon de M. Darlu chez Mme Arman" pour s'expliquer avec elle sur les "réserves" que Gregh avait exprimées sur Le Lys rouge, et que Proust avait "rapportées"; Mme Arman ne pouvant le recevoir lui répond par un mot.

Fernand Gregh , Mon amitié avec Marcel Proust, Grasset, 1958 pp. 71-74

Record: c9760

 

Date:1894 10 novembre (samedi après-midi)

Proust empêché de prendre rendez-vous avec Gregh pour s'expliquer avec lui au sujet de ce qu'il avait rapporté à Mme Arman des réserves de Gregh sur Le Lys rouge.

Fernand Gregh , Mon amitié avec Marcel Proust, Grasset, 1958, p. 73

Record: c9790

 

Date:1891 octobre novembre

F. Gregh entre au lycée Louis-le-Grand comme demi-pensionnaire, sur les conseils de Darlu, pour préparer la licence de philosophie; il y reste seulement environ deux mois; puis est réintégré à Condorcet (Thibaudet son camarade préféré à Louis-le-Grand).

"Il [Bergson] venait de publier les Données immédiates de la conscience que, dans le sombre Louis-le-Grand d'alors, j'avais lues avec Thibaudet, chacun le bras passé sur l'épaule de l'autre, l'étude ne possédant qu'un unique exemplaire et notre soif de lire Bergson étant égale. Nous avions été éblouis, comme on l'est à cet âge, par la révélation d'un grand individu, comme nous venions de l'être un an plus tôt par Barrès, comme nous allions l'être par Maeterlinck."

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 143-145; 155 {citation}

Record: c4240

 

Date:1897 mars

"la princesse de Chimay qui venait d'être enlevée par un tzigane du nom de RIGO et dont les aventures défrayaient alors la chronique".

"À la fin [de la revue de fin d'année: Les Lauriers sont coupés] se trouvaient quelques sonnets que Louis de La Salle, Rivoire et moi avions consacrés à la princesse de Chimay..."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 273

Mardi 23 mars. "Le flagrant délit de l'adultère Rigo à l'hôtel Terminus": Clara Ward.

Jean Lorrain , La Ville empoisonnée, 1936, p. 134

"One of them [Tziganes]- Rigo- ran away with an authentic princess- the Princess de Carman-Chimay- who had fallen in love with his fine moustaches and his red braided coat."

Sisley Huddleston , Bohemian Literary and Social Life in Paris, G. Harrap, London, 1928, p. 19

Record: c16890

 

Date:1907 15 juin (samedi)

Banquet de la revue Les Lettres organisé par Gregh, Reboux et Muller au Bois en l'honneur du critique danois Georg Brandès, ami d'Anatole France.

Fernand Gregh , l'Âge d'Airain. Paris: Grasset, 1951. p. 90

Record: c50350

 

Date:1896 21 avril

Anatole France date et signe la préface du livre de Proust Les Plaisirs et les Jours; cette préface avait été écrite par Mme Arman de Caillavet. France l'avait retouchée ici et là, afin de la rendre plus "francienne"; en particulier à la fin où il est question de la main de Madeleine Lemaire, qui avait illustré le livre, France avait ajouté: "Cette main divine qui répand les roses avec leur rosée."

Fernand Gregh , qui prétend avoir eu ces détails de Mme Arman de Caillavet elle-même: l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 158.
Date de la préface: Figaro du 9 juin 1896, p. 5 Cf. Gaulois du 12 juin 1896, p. 1

Record: c14630

 

Date:1908 vers le 20 novembre 21 novembre

Les Gregh à Londres "vers le 20 novembre"

Fernand Gregh , l'âge d'airain, Grasset, 1951, pp. 120-121.

Record: c57560

 

Date:1914 octobre

Hahn et Gregh, mobilisés à Albi; Hahn reçoit de Mlle Lemaire une lettre racontant l'étrange visite d'un officier allemand à Réveillon pendant la bataille de la Marne.

"Elles se promenaient toutes deux mélancoliquement dans une allée de Réveillon quand un officier allemand fit sauter la haie à son cheval, s'approcha, mit son monocle, et repartit au galop après avoir dit: 'Je voulais voir Mme Madeleine Lemaire. C'est fait.'"

Fernand Gregh , L'âge d'or, p. 271
Cf. à Louis d'Albufera, cor XIV, p. 69, n. 32 [peu après le 8 mars 1915]
Cf. Figaro du samedi 19 septembre 1914 [c72380]

"[...] Mme de Cambremer qui, en 70, dans un château qu'elle avait dans l'Est, surprise par l'invasion, avait dû souffrir un mois le contact des Allemands [...]"

Cf. Sodome et Gomorrhe, II, p. 918

Record: c72460

 

Date:1892 octobre novembre

F. Gregh s'inscrit à la Sorbonne pour préparer l'agrégation de philosophie et le baccalauréat ès sciences.

"Je résolus, à la rentrée des vacances, de m'orienter vers l'agrégation de philosophie. En revenant de Trouville, je me fis inscrire à la Sorbonne...

Je préparai également le baccalauréat ès sciences restreint, et à ma grande surprise, je commençai bientôt à m'intéresser aux mathémathiques...

Il étudiait en particulier l'Introduction à la Monadologie de Boutroux."

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 169
Cf. Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948", numéros 1 et 3: 1892

Record: c5550

 

Date:1896 15 décembre

Gregh, Fernand , Livres illustrés. Les Plaisirs et les Jours , La Revue de Paris , 15 décembre 1896, 3e année, n. 24, p. [909].
Encart publicitaire anonyme, reproduit intégralement dans Cor , II, lettre du 18 décembre 1896 à Fernand Gregh, n. 86, p. 157, note 4. La lettre de Proust permet d'identifier l'auteur de la rubrique. FL. Annonce publicitaire qui décrit Les Plaisirs et les Jours comme un "beau livre", idéal pour les étrennes. FL.

Record: DIV6140

 

Date:1896 été

Gregh corrige les épreuves de la Maison de l'Enfance "pendant les vacances, dans notre petit chalet d'Enghien".

Fernand Gregh , l'Age d'or, 245

Record: c15630

 

Date:1897 automne?

Gregh et Flers invités à diriger des matinées de poésie au théâtre d'Antoine; Gregh tombe malade, part pour Cannes et le projet n'aura pas de suite; ils avaient obtenu la promesse de Heredia d'ouvrir ces conférences par un "Victor Hugo".

[Théâtre Antoine: 30 septembre 1897. Théâtre-Libre jusqu'en 1895.]

"Antoine m'avait offert, après la Maison de l'Enfance, de diriger à son théâtre des matinées de poésie, et j'avais demandé à de Flers de m'y aider. Puis j'étais tombé assez malade et j'étais parti pour Cannes."

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 181

Record: c18210

 

Date:1894 9 novembre (vendredi)

Proust répond à une lettre d'Yturri lui conseillant d'écrire pour se défendre de "ces ignominieuses choses"; Proust préfère n'en rien dire: "j'ose même pas dire cela à M. France qui était là tant j'ai honte qu'il apprenne que quelqu'un qui me connaissait et que sans doute je reverrai a pu supposer de moi cette horreur."

À Gabriel de Yturri, Cor I, p. 353, n. 208 [9 novembre 1894]
Cf. Fernand Gregh , Mon amitié avec Marcel Proust, Grasset, 1958, pp. 71-74

Record: c9780

 

Date:1901 après le 3 décembre

Mariage du frère de F. Gregh, Henri Gregh, et Mlle Lebas; Proust, invité, ne peut y aller.

[Gregh part pout se faire soigner à Berne chez le docteur Dubois.]

À Fernand Gregh, Cor II, p. 476, n. 298, mardi [3 décembre 1901]
Fernand Gregh , Mon amitié avec Marcel Proust, Revue des Deux Mondes, 15 janvier 1954, p. 290
Gil Blas du 18 novembre 1901, p. 2:3
Vu Figaro du 1er décembre au 31 décembre, Mondanités et Avis de mariage en dernière page: rien

Record: c26550

 

Date:1954 1er janvier

Gregh, Fernand (Proust, Marcel), Mon Amitié avec Marcel Proust: Lettres inédites I , La Revue des Deux Mondes , 1er janvier 1954, p. 27-42.

10 lettres: 1892-1901. Lettres reprises dans Mon Amitié avec Marcel Proust , Grasset, 1958.

Record: DIV3810

 

Date:1954 15 janvier

Gregh, Fernand (Proust, Marcel), Mon Amitié avec Marcel Proust: Lettres inédites II , La Revue des Deux Mondes , 15 janvier 1954, n. 2, p. 289-304.

11 lettres à Gregh: 1901-1905. Lettres reprises dans Mon Amitié avec Marcel Proust , Grasset, 1958.

Record: DIV3820

 

Date:1954 15 février

Gregh, Fernand (Proust, Marcel), Mon Amitié avec Marcel Proust: Lettres inédites III , La Revue des Deux Mondes , 15 février 1954, n. 4, p. 653-665.

8 lettres à Gregh: 1905-1914. Lettres reprises dans Mon Amitié avec Marcel Proust , Grasset, 1958.

Record: DIV3830

 

Date:1896 6 octobre 8 octobre

Le tzar et la tzarine arrivent à Paris pour l'inauguration du pont Alexandre III, où Hérédia récite son Ode au Tsar.

Fernand Gregh , l'Age d'or, pp. 245-247
Cf. à Mme Proust, Cor II, p. 129, n. 69 [septembre 1896]
Cf. Salut au Tsar, marquis de Castellane, Nouvelle Revue, 1er octobre 1896 {?}
Cf. Adolphe Brisson , Les Cinq journées russes, Revue Illustrée, vol. XXII, n. 261, p. 263-291

Arrivent à Cherbourg le 5 oct. 96, le 9 au camp de Chalons- départ.

l'Année politique, vol. XXIII, p. 388

Gala à l'Opéra, 6 octobre 1896

Voir la fiche suivante, du 6-8 octobre 1896 [c16020]

Record: c16000

 

Date:1892

Proust et Gregh invités chez Léon Yeatman, réunion en l'honneur de Barrès, député de Nancy; Aimar de Martel invité aussi.

"Et cette soirée à dix-huit ans avec Proust et Aimar de Martel (le frère du grand chirurgien qui s'est tué héroïquement en 1940) chez Léon Yeatman qui nous avait réunis autour du jeune maître Maurice Barrès, lequel avait bien vingt-sept ans alors [sic, 29 ans], et où, Barrès m'ayant offert de me reconduire dans sa voiture, je m'aperçus avec enthousiasme, en me penchant sur le livre resté ouvert dans la cantine du coupé, que le jeune député de Nancy en se rendant à la Chambre lisait... les Poésies de Sainte-Beuve."

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 324

Record: c4850

 

Date:1893 vers décembre

Gregh recommandé à Paul Calmann, qui lui offre le secrétariat de la Revue de Paris, qui va reparaître. Gregh accepte, renonce à l'agrégation de philosophie.

"Les deux directeurs désignés pour la Revue de Paris étaient Louis Ganderax et James Darmesteter. [ou Ernest Lavisse?] Les bureaux se trouvaient au 85 bis du fg St-Honoré..."

[La Revue de Paris reparut le 1er fév. 1894. Gregh collabore à la Revue Blanche en novembre 1893.]

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 193-194

Record: c7590

 

Date:1894 début février octobre

Du début de février à octobre 1894, puis de novembre 1895 à juillet 1896, Gregh rend compte des livres et des pièces sur la couverture de la Revue de Paris.

Fernand Gregh , l'Age d'or, p. 198

Record: c7980

 

Date:1895 24? septembre

Gregh de retour de son service militaire après les manoeuvres; reprend ses fonctions à la Revue de Paris, qu'il avait déléguées à son ami Amédée Rouquès; il publie dans la Revue hebdomadaire un article sur les Tenailles d'Hervieu, dont celui-ci le remercie chaleureusement.

Les Tenailles: Comédie française 28 septembre 1895.

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, p. 224

Record: c12940

 

Date:1896 février?

M. Darlu lui parle de Gregh à propos de l'article de ce dernier qui paraît dans la Revue de Paris sur Verlaine.

Fernand Gregh , Mon amitié avec Marcel Proust, Grasset, 1958, p. 81 = lettre à Fernand Gregh, Jeudi [28 novembre 1901], cor II, p. 474, n. 297.
Cf. la Revue de Paris, février 1896

Record: c14110

 

Date:1897 juillet

Gregh donne sa démission à la Revue de Paris; cède son poste à André Rivoire; part pour Hennequeville où Louis de la Salle l'invite, venant d'y louer une villa au bord de la mer.

Le lendemain de son arrivée, se baigne dans la Manche, souffre d'une fièvre nerveuse pendant huit jours, mais écrit la pièce liminaire de Voiles sur la Mer; rentre aussitôt à Paris, ayant maigri de cinq kilos en six jours.

"Je passai tout l'hiver et tout le printemps de cette année 1897 [sic] dans un maelstrom d'invitations et de travail... En juillet, je donnai brusquement ma démission de la Revue de Paris."

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, pp. 275-277

Record: c17690

 

Date:1892 7 novembre (lundi soir)

Henri Bergson dîne chez les Proust; Fernand Gregh le seul autre invité, Bergson étant en deuil; pas en habit; à 7 heures.

"C'était la première fois que j'étais invité chez les parents de Marcel. Son père, médecin célèbre, était un homme superbe, un peu trop corpulent mais d'un noble visage, et sa mère une femme délicieuse et une mère incomparable... Quant à Bergson, mince, presque fluet, avec une grosse tête, éclatant d'intelligence dans ses moindres propos, c'était le convive le plus simple et le moins doctoral."

Pneu à Fernand Gregh, "Lundi matin [7 novembre 1892], cor I, p. 192, n. 65.
Revue des Deux Mondes, 1-I-1954, pp. 28-29
Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, p. 154

"Bientôt après [avoir présenté Gregh à ses parents], Proust m'envoya un mot pour m'inviter à dîner avec Bergson (on sait que Bergson et Mme Proust mère étaient parents). C'était la première fois que je dînais chez Proust "[sic]

Proust "[...] avait dit à Bergson combien je l'admirais, et le dîner très intime avait été une sorte de communion entre deux jeunes disciples et un maître."

Fernand Gregh , l'Age d'or, 1947, pp. 154-155

Record: c5540

 

Date:1898

Greghpublie un poème adressé au colonel Picquart, dans la Volonté, "journal de jeunes [...] qui dura bien trois mois".

Puis il lit ce poème à une réunion dreyfusarde présidée par Jaurès; les galeries socialistes et antimilitaristes protestent quand il exprime le voeu patriotique de reprendre l'Alsace-Lorraine.

"Les passions étaient tellement déchaînées que, racontant la scène le lendemain chez les Brancovan et Léon de Montesquiou étant là, il crut que quand je disais: "Je n'ai pas pu aller plus loin", j'avais voulu dire que les vers où j'exprimais l'espoir de la victoire m'étaient restés dans la gorge!"

Fernand Gregh , l'Age d'or, Grasset, 1947, pp. 292-293
Fiche trouvée entre 5 et 14 février. PR.

Record: c18730

 

Date:1908 4 avril

Lettre autographe signée à la princesse de Caraman-Chimay

3 pages.

Vente Cornuau, 24 novembre 1942.

Guide du bibliophile, E. de Grolier , Paris, 1945, c200
à la princesse Alexandre de Caraman-Chimay, Cor VIII, p. 86, n. 39 [Le 4 avril 1908]

Record: c53910

 

Date:1890 2 janvier

Proust envoie une carte-lettre autographe signée à Anatole France, 1 p. in-16; (perforée de 5 trous); voeux et admiration

Le guide du bibliophile et du libraire, E. de Grolier , Gibert jeune, 1950, vol. IV sous-titre: Bibliographie générale des livres, manuscrits autographes, atlas et recueils d'estampes passés en ventes publiques en 1946-1948. CS.
Catalogue Librairie Cornuau, vente du 11 juin 1948, n. 114: 3 200 fr.

Record: c3000

 

Date:1922 8 juillet

Grouas, Charles André , Sodome et Gomorrhe , L'Horizon (Belgique) , 8 juillet 1922.

Record: DIV13220

 

Date:1905

Grunebaum-Ballin, Paul , La Mort des cathédrales , La Séparation des églises et de l'Etat: étude juridique. Préface par Anatole France , Paris, Société Nouvelle de Librairie et d'édition (Librairie Georges Bellais), 1905, p. 271-274.
Commentaire polémique des thèses développées par Proust dans "Mort des cathédrales", et mention de sa traduction de la Bible d'Amiens . Grunebaum-Ballin utilise comme titre d'un des chapitres de son livre "La mort des cathédrales", titre d'un article de Proust paru dans le Figaro du 16 août 1904. Dans ce chapitre, il résume et discute la thèse de Proust. Il mentionne aussi sa traduction de La Bible d'Amiens . Voir lettre à Paul Grunebaum-Ballin, [6 janvier 1905], Cor. V, n. 5, pp. 25-30. FL.

Record: DIV6440

 

Date:1895 septembre

En choisissant le nom de Jean Santeuil pour son héros, Proust s'inspire probablement de celui de Jean-Baptiste de Santeul (1630-1697) dont l'histoire a dû le frapper. Ce poète, d'une ancienne famille marchande, connu pour son esprit, est le sujet d'une histoire désolante que raconte Saint-Simon. Selon ce dernier, Santeul serait mort d'une violente colique après qu'un grand seigneur avait mis dans son vin du tabac d'Espagne.

Cf. Louis Grégoire , Dictionnaire encyclopédique d'histoire, de biographie, de mythologie et de géographie, Garnier ,1872, p. 1734
Duc de Saint-Simon , Mémoires

Record: c12840

 

Date:1922 juillet août

Grégoire, Hermann , Marcel Proust , La Bataille Littéraire (Bruxelles) , juillet - août 1922, 4e année, p. 174-175.

Cité dans la NRF , t. XIX, n. CIX (oct. 1922), p. 512, Memento.

Record: DIV13339

 

Date:1919 11 décembre

Gsell, Paul , Au jour le jour , La Démocratie nouvelle , 11 décembre 1919.

Record: DIV7920

 

Date:1904 22 novembre (mardi)

Conférence de Montesquiou.

"Il y aura certainement foule aujourd'hui mardi à la galerie Georges Petit, rue de Sèze, car, à deux heures et demie, M. le comte Robert de Montesquiou fera dans cette salle sa première conférence à Paris.

On sait que le brillant poète a parlé de la littérature dans de nombreuses conférences faites en Amérique il y a deux ans. Il parlera aujourd'hui sur ce sujet: a propos de la gravure en couleurs au Japon. Cette conférence est organisée par la Société de la gravure initiale originale en couleurs, dont M. j.-F. Raffaëlli est le distingué président. Elle aura lieu au milieu de l'exposition annuelle de cette Société. M. de Montesquiou aura certainement un vif succès."

Conférence sur "la gravure en couleurs chez les Japonais", "mardi prochain [22 novembre]".

Record: c38390

 

Date:1952 18 septembre

Guillot du Saix (Proust, Marcel)Mallarmé, Stéphane), Au Temps du Symbolisme: inédits de Proust et de Mallarmé , Les Nouvelles Littéraires , 18 septembre 1952, p. 1-2.

Extrait d'une lettre de Marcel Proust à Reynaldo Hahn. "Pour Mallarmé, écrit-il dans une de ses longues lettres encore inédites à Reynaldo Hahn, s'il est toujours pédant d'expliquer un charme littéraire, et surtout poétique, cette prétention deviendrait ridicule appliqué à un quatrain tout du circonstance...."[60 lignes!] = Cor II, p. 110, n. 58 [Paris, le 28 ou le 29 août 1896].

"Le quatrain en question, daté du 15 août 1896, ...

Méry, l'an pareil en sa course Allume ici le même été, Mais toi, tu rajeunis la source Où va boire ton pied d'été.

Tracé sur un petit carton gris, il est signé d'un monogramme dessiné à la Whistler, où l'M éployé se pose au creux de l'S.

Il existe une version moins concise de ce quatrain, publiée naguère dans un catalogue d'autographes:

L'an pareil en sa course du fleuve que voici S'écoule vers la fin d'un été sans merci Où le pied altéré, fêté par l'eau se cambre Pour la taquiner mieux du bout d'un ongle d'ambre."

"Il [Reynaldo] ira souvent chez Elisa Méry-Laurent [sic], qui avait été l'un des modèles de Manet et était alors l'amie du docteur Evans, l'ex-dentiste de l'impératrice Eugénie, lequel favorise la fuite de celle-ci lors de la débacle. Blonde, dodue et coquette, elle partageait ses grâces entre deux poètes très différents: François Coppée et Stéphane Mallarmé. En 1889, comme on devait donner un concert des oeuvres du jeune compositeur à la Bodinière, Reynaldo obtint .....un avant-dire de Mallarmé. (concert mercredi [21 avril 1897] avec Moreno, Oeuvres complètes , p. 860.)

Record: DIV3660

 

Date:1920 juillet

Guirand, Félix , À l'ombre des jeunes filles en fleurs , Le Larousse Mensuel , juillet 1920, t. 5, n. 161, p. 171-172.

Ces considérations [peu connu, la guerre ayant empêché que la notoriété de P. atteignît le grand public] suffiraient [...] si le volume couronné ne justifiait déjà par son mérite propre, un choix dont on peut dire qu'il a été particulièrement heureux."

"déconcerté par l'aspect massif du volume [...]"

"les fautes assez nombreuses [...] rendent plus malaisée une lecture déjà laborieuse [...]"

"semble bien n'avoir, en écrivant, d'autre guide que sa fantaisie [...] incorporant [...] toutes les réflexions qui se présentent à son esprit, de sorte que la phrase s'allonge, s'étire, revient sur elle-même, s'échappe à nouveau [...].

[...] point de la lourdeur proprement dite. Rien qui rappelle, par exemple, les constructions massives, mais rigoureusement équilibrées, d'un Brunetière, les accumulations nerveuses d'un Paul Adam, le martèlement obstiné d'un Péguy"

"la vraie caractéristique de son style est l'indolence"

"Son livre n'a d'un roman que le titre; en vain y chercherait-on une composition rigoureuse ou, même, une action suivie: c'est plutôt un recueil...."

"souvenirs et impressions de jeunesse..."

"lecture extrêmement attachante", "plaisir", "esprit si subtil et si original"

Guirand conclut quand même: "bref, [ce livre] dénote un rare tempérament de poète, de penseur et d'écrivain, à qui il ne manque qu'une volonté plus affermie et une répugnance moins grande à l'effort." VG.

Record: DIV10149

 

Date:1919 15 décembre

Guittard, Albert , Le prix Goncourt , Le Télégramme (Toulouse) , 15 décembre 1919.

Record: DIV8570

 

Date:1910 12 juillet (ou 1910 février?)

Proust reçoit une "lette charmante" de Céline, qui vient d'accoucher et qui le remercie de l'avoir recommandé à Robert Proust.

à Nicolas Cottin, cor X, p. 138, n. 66 [Peu après le 11 juillet 1910]
Paul Guth , À l'Ombre de Marcel Proust, Figaro Littéraire, 25 septembre 1954, p.4

Record: c61960

 

Date:1954 25 septembre

Guth, Paul (Proust, Marcel), À l'Ombre de Marcel Proust: comment Céline (qui précéda Céleste) et Nicolas Cottin voyaient leur maître. Propos recueillis par Paul Guth , Le Figaro Littéraire , 25 septembre 1954, 9e année , n. 440, p. 4: 1-7.

3 lettres à Nicolas dont 1 en facsimilé en vers, et 1 dédicace aux Plaisirs et les Jours ; 2 à Céline dont 1 en facsimilé, et 1 dédicace à Du côté de chez Swann . 2 lettres et 2 dédicaces reproduites par Alcantara Silveira, Compreensao de Proust , Rio de Janeiro, 1959, pp. 53-56.

Record: DIV3870

 

Date:1909 septembre

Proust donne à Nicolas un exemplaire des Plaisirs et les Jours avec la dédicace:

"a Nicolas Cottin, pour nous désennuyer des premiers jours d'ennui de sa femme à Champignol malgré nous."

[allusion à la pièce Champignol malgré lui, de G. Feydeau et Desvallières, reprise à l'Ambigu, 10 juin 1909]

Paul Guth , a l'Ombre de Marcel Proust,Figaro littéraire, 25 septembre 1954, p. 4,
Lettre de A. Cottin à Philip Kolb, 1er novembre 1954

Record: c60350

 

Date:1911 30? octobre

Proust fait porter à Céline par Nicolas un exemplaire des Quatre Evangiles de Zola (Fécondité, Travail, Vérité) avec dédicace: "Souvenir d'un mécréant"

Paul Guth , a l'ombre de Marcel Proust, Figaro littéraire du 25 septembre 1954, p. 4

Record: c64740

 

Date:1922 27 mars

Binet-Valmer; Gyp , Lettre de Gyp , Comoedia , 1922 27 mars, p. 1.

Dans Le Gaulois du 16 mars, Gyp a attaqué violemment Binet-Valmer, pour son article: Le roman et M. Doumic ( Comoedia du 6 mars). Dans Comoedia du 27 mars, elle se défend d'avoir écrit des phrases injurieuses pour les jeunes: "Dernièrement encore, dans le Gaulois , j'ai fait, à propos de Stendhal, un éloge 'à tout casser' de Marcel Proust."

Mais elle insiste sur l'origine suisse de Binet-Valmer: "On n'assimile pas ce qui ne peut pas s'assimiler."[sicissime! VG.] Binet-Valmer répond sur la même page: "Je prends mes responsabilités. Vous ne sauriez en prendre, Madame, mais vous avez bien auprès de vous quelqu'un de votre sang qui se dira publiquement responsable de l'injure que vous me faites quand vous me nommez un étranger [...]".

Voir Comoedia , 30 mars, p. 1:1, procès-verbal signé par les témoins de Binet-Valmer et ceux de Thierry Martel de Janville (le fils de Gyp).

Voir: Binet-Valmer à Proust, Cor XXI, p. 155, n. 104. VG.

Record: DIV12590

 

Date:1921 9 octobre

Gyp , Vieux souvenirs. Une vieille dame. Un monsieur moins vieux , Le Gaulois , 9 octobre 1921, p. 1:1-2.

"La vieille dame: "[...] Il y a - selon moi- plus de puissance d'analyse dans dix pages de Marcel Proust que dans votre Stendhal tout entier... Avez-vous lu Du côté de Guermantes [sic]?

Le Monsieur: -Non... pas encore...

La vieille dame: -Eh bien! lisez et vous m'en direz des nouvelles... Et là au moins, les gens sont fouillés, déshabillés, tortillés par rapport au monde qui les entoure, et non pas uniquement par rapport à l'auteur... S'il se regarde vivre, ce n'est qu'en tant qu'acteur, d'une action à laquelle il prend part... [...]"

À propos de Stendhal que Gyp juge sévèrement.

Record: DIV11930

 

Date:1894 vers le 22 février

Fondation de l'Académie des Canaques par Marie de Hérédia avec Proust:

"Que je suis hardie, mon cher Valéry, de vous écrire le jour où vous êtes reçu sous la célèbre coupole. [...]

Valéry, vous souvenez-vous de l'Académie des Canaques? Je la fondai avec Marcel Proust qui me m'en nomma Reine. Je la fondai irrévérencieusement quand José Maria de Hérédia se présenta à l'Académie française. Nous étions jeunes et un peu fous comme il sied. Valéry vous fûtes de l'Académie des Canaques. Et Philippe et Daniel Berthelot et Henri de Régnier, et Ferdinand Hérold, et beaucoup, beaucoup d'autres que je ne nomme point, en firent partie. Marcel Proust, de cette Académie était, si j'ose dire, une sorte de secrétaire perpétuel. Il combinait les statuts, organisait les séances, improvisait les brèves et drôlatiques harangues. Mais les discours? pas de discours! [...] Le récipiendaire de l'Académie Canaque ne prononçait pas un seul mot. Il faisait une série de grimaces, dont les contorsions devaient s'efforcer d'apporter quelque nouveauté à l'art, mal apprécié, du grimacement."

Record: c8050

 

Date:1919 11 décembre

Gérault-Richard, M. , Les trois petits tours du scrutin , L'Éclair , 11 décembre 1919, p. 1: 2.

Cette note explique que Proust a obtenu le prix par six voix contre quatre à Dorgelès. Descaves, Bergerat et Hennique ont voté pour Dorgelès. Géraut-Richard finit en décochant des flèches à "l'heureux lauréat -qui atteint à peine encore la cinquantaine". VG.

D'après André Maurois (À la recherche de Marcel Proust , p. 292), Proust avait envoyé à l'Éclair un article annonçant son Prix Goncourt en termes positifs. Mais cet article ne fut pas publié. Les deux articles parus dans l'Éclair le 11 décembre, signés Gérault-Richard et Joachim Gasquet, sont des éreintements (voir fiche Bibpar, [11 décembre 1919]). VG.

Record: DIV7950