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The Kolb-Proust Archive for Research

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Date:1919 7 novembre

H. A. L. [Huxley, Aldous Leonard] , Foreign Literature: The Eighteenth-Century Method. À la Recherche du Temps Perdus [sic]- Tome II. À l'ombre des jeunes filles en fleurs. Par Marcel Proust. (Paris, Nouvelle Revue Française. 7 fr, 50.) , The Athenaeum (London) , 7 novembre 1919.

This [citation d'un passage sur Norpois] is admirable, and it would be possible to find things like it, generalizations tinged with M. Proust's curious wit and wisdom, on almost every page of the book."

Record: DIV7810

 

Date:1901 14 juillet

Reynaldo Hahn dîne chez Rostand avec Sarah Bernhardt après une représentation gratuite de l'Aiglon; Hahn chante une heure au piano.

"Paris, 14 juillet. représentation gratuite ..."

Reynaldo Hahn , La Grande Sarah, Hachette, 1930, p. 180
Cf. Albert Soubies , Almanach des spectacles, 1901

Record: c25720

 

Date:1894 mai juin

Proust compose les vers Antoine Watteau qui figureront aux Portraits de Peintres.

Les Plaisirs et les Jours, Paris: Calmann-Lévy, 1896. "Printemps de 1894." (date de la musique de Reynaldo Hahn )

Record: c8780

 

Date:1900 9 décembre

Reynaldo Hahn, à Paris, assiste à une soirée de musique chez le duc et la duchesse de Mecklembourg avec Mounet-Sully, Feydeau.

Avant la représentation à l'Ambigu de l'Autre France [20 décembre 1900].

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 128-129

Record: c24470

 

Date:1896 2 février (dimanche)

Reynaldo Hahn dîne chez Mme de Saint-Marceaux; Ary Renan et Fauré parmi les invités. Mme de St-Marceaux chante la Bonne Chanson accompagnée de Fauré.

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 37-38

Record: c14070

 

Date:1895 fin novembre

Chardin, ou le Coeur des Choses, par Marcel Proust.

"Prenez un jeune homme de fortune modeste, de goûts artistes, assis dans la salle à manger au moment banal et triste où on vient de finir de déjeuner et où la table n'est pas encore complètement desservie... Au fond de la pièce, le jeune homme voit sa mère, déjà assise au travail qui dévide lentement, avec sa tranquillité quotidienne, un écheveau de laine rouge...

Pour Chardin j'ai montré ce que pouvait être pour nous l'oeuvre d'un grand peintre, par tout ce qu'elle avait été pour lui. N'étant nullement un étalage de qualités spéciales mais l'expression de ce qu'il y avait de plus intime dans sa vie et de ce qu'il y a de plus profond dans les choses, c'est à notre vie qu'elle s'adresse, c'est notre vie qu'elle vient toucher, lentement incliner vers les choses, rapprocher du coeur des choses."

Le Figaro littéraire du samedi 27 mars 1954, p. 5
Essais et Articles, Pléiade, 1971, pp. 472-382, sous le titre [Chardin et Rembrandt]
Cf. à Pierre Mainguet, Cor I, p. 447, n. 292 [vers la fin novembre 1895]

"Au Louvre avec Marcel. Pastels de Chardin et de La Tour. Le portrait de Chardin au foulard est hallucinant; cet oeil droit, fatigué, bouffi, cet oeil qui a tout vu, qui sait tout voir; ton du foulard: finesse exquise."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 19

Record: c13430

 

Date:1896 juin? (avant le 16 juillet)

Promenade avec Pierre Lavallée et Reynaldo Hahn au Jardin d'Acclimatation "où Marcel contempla longuement des colombes qui portaient au coeur sur leurs plumes blanches comme une tache de sang, les colombes poignardées. Il n'oublia pas ces beaux oiseaux ni leur nom qu'un moment il pensa donner à un de ses volumes."

Correspondance Générale, vol. 4, p. 4 (introduction de Pierre Lavallée)
Cf. à René Blum, Cor XII, p. 294, n. 134 [5, 6 ou 7 novembre 1913]

"Marcel me disait qu'il y avait beaucoup de Goncourt dans Sainte-Beuve et je lui répondais: Oui, mais les trouvailles de mots, les assemblages particuliers ont chez Sainte-Beuve quelque chose de plus "autorisé"... tandis que Goncourt croit que les expresssions heureuses n'ont pas d'histoire.

Au Jardin d'Acclimatation, l'autre jour, et plus encore avant-hier aux Tuileries, j'observais combien les oiseaux prennent facilement des airs mythologiques: les colombes poignardées, avec leur blessure rouge et comme chaude encore, ont l'air de nymphes qui se sont suicidées par amour et qu'un dieu a muées en oiseaux."

"Inauguration du monument de Watteau au Luxembourg". [8 novembre 1896], et avant la mort de Goncourt: 16 juillet 1896.

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 139, 140

Record: c15250

 

Date:1907 30 mai (jeudi)

Dîner-soirée musicale chez Mme Lemaire : Grande-duchesse Wladimir.

Deux poèmes de Montesquiou par Berthe Bady, Reynaldo Hakn [sic] dans l'assistance.

Figaro du jeudi 30 mai 1907
Cf. Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon,1933.

Record: c50140

 

Date:1896 2 février

Mondanités.

"Soirées musicales de quinzaine très artistiques chez M. de Saint-Marceaux.... Dimanche dernier, on a entendu les oeuvres de Fauré, accompagnées au piano par lui-même et admirablement exécutées par la maîtresse de la maison et Mme Sulzbach."

Gaulois du jeudi 6 février 1896, p. 2
Cf. Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 37-38
(article obtenu par la Bibliothèque nationale, 20.X.1956)

Record: c14080

 

Date:1899 juin juillet?

Reynaldo Hahn à dîner chez Mme A. Daudet, qui voudrait réconcilier Drumont et Arthur Meyer; invite aussi Rochefort; Lucien n'y assiste pas, Rochefort ayant jadis si mal parlé de l'Impératrice.

Après Hamlet avec Sarah Bernhardt [20 mai 1899] et le 5 juin*; avant le dîner Pourtalès, du Mercredi 16 [août 1899].

*Zola rentré en France le 5 juin 1899.

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 84-85
Cf. Reynaldo Hahn à Suzette Lemaire, n. 209 [23 février 1901]

Record: c21030

 

Date:1912 28 novembre

Hahn arrive à Bucarest pour y faire des conférences ; rencontre Constantin Brancovan député, propriétaire important, président d'un hôpital, Hélène Vacaresco, sa mère, sa soeur Mme Caribol.

"Huit Paradis lu [sic], en chemin de fer".

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Paris, 1933, p. 218-19

Conférence d'Hahn 2 jours après la mort de la comtesse de Flandre, soeur du roi de Roumanie ; Marie princesse Hohenzollern, épouse de Philippe, comte de Flandre.

(née le 17 novembre 1845 - décédée à Bruxelles le 26 novembre 1912).

[Mère du roi des Belges.]

Almanach de Gotha, 1923. p. 19
Annuaire de la Presse, 1913, p. CL

"Il [le Ministre de France à Bucarest] veut surtout me dire que la princesse [la reine mère actuelle] retenue chez elle par une grossesse intempestive (la sixième) et par un deuil de cour (la comtesse de Flandre, soeur du roi, est morte avant-hier) voudrait m'entendre ... D'autre part, la reine [Carmen Silva] m'a fait dire ..."

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Paris, 1933, p. 220

Record: c66940

 

Date:1897 5 février (samedi)

"Aujourd'hui, Marcel s'est battu avec Jean Lorrain qui avait écrit sur lui un article odieux dans le Journal.

Il a montré un sang-froid et une fermeté, depuis trois jours, qui paraissaient incompatibles avec ses nerfs, mais qui ne m'étonnent pas du tout."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 54

Record: c16710

 

Date:1895 4 septembre 6 septembre

Proust passe deux jours à Belle-Isle-en-Mer avec Reynaldo Hahn (chez Sarah Bernhardt?); trop malade pour goûter ce pays: voyage par Quiberon, Le Palais; de là à Sauzon par une carriole branlante à travers la "lande mauve et dorée".

À Gabriel de Yturri, Cor I, p. 426, n. 274 [septembre 1895]
YeatRéférence non identifiée. PR.

6 septembre à l'Hôtel du Commerce, Quiberon; au Palais; deux jours; Proust a la colique.

Reynaldo Hahn , La Grande Sarah, Paris, Hachette, 1930, p. 135

Record: c12730

 

Date:1895 5 septembre

Proust voyage en Bretagne avec Reynaldo Hahn.

"Belle-Isle, mardi.

Je suis arrivé ce matin.

Odieux voyage. Quiberon... Le Palais... Étapes qui m'ont rappelé mon séjour de naguère dans cette région avec Marcel (j'avais fait quelques années auparavant un voyage en Bretagne avec Marcel Proust.) et nos diverses mésaventures.

Sarah m'avait envoyé sa victoria au débarcadère et j'ai traversé dans ce véhicule attelé de deux chevaux fringants la lande mauve et dorée parcourue naguère en compagnie de Marcel dans une carriole branlante."

p. 147: "... excursion au Palais. Souvenir de mon passage avec Marcel: le pénitencier, le canal, l'hôtel de Bretagne..."

Reynaldo Hahn , La Grande Sarah, Paris, Hachette, 1930, p. 135, 147
Cf. à Robert de Billy, Cor I, p. 427, n. 275 [septembre 1895]
Cf. à Gabriel de Yturri, Cor I, p. 426, n. 274 [septembre 1895]

Record: c12740

 

Date:1896 23 janvier

Reynaldo Hahn dîne avenue Hoche chez les Caillavet; grande agitation à cause de l'élection de France à l'Académie le même jour; Hahn se rend après dîner chez Daudet pour demander à Loti un rendez-vous afin de lui chanter le 3e acte de l'Ile du Rêve.

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 37

Record: c13990

 

Date:1896 24 janvier 31 janvier

Reynaldo Hahn donne une audition de l'Ile du rêve à Loti "qui paraissait ému".

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 37

Record: c14010

 

Date:1895 janvier

Proust prétend devant Reynaldo Hahn qu'il connaît "très peu de chose en littérature".

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 9

Record: c10160

 

Date:1895 10 mars?

Hahn évoque un dîner-soirée chez la princesse Mathilde et mentionne parmi les invités:

Comtesse de V... ("égérie de Charles Iriarte"), Mme de Galbois, MM. Charles Iriarte, Sauzey [sic] Sauzay. VG, comte Benedetti, Mme Rasponi, comte Tornielli, Marcel Proust.Kraftqui chante des duos de Campana et de Guercia avec Mme de V... Le comte Tornielli n'est pas mentionné dans ce passage. VG

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 11
Vu Figaro tout le mois de mars: rien

Record: c10820

 

Date:1895 novembre

Pensées de Reynaldo Hahn sur l'amour. "Le plaisir que donne l'amour ne vaut vraiment pas le bonheur qu'il détruit."

p. 25 [fin décembre 1895]: "Il faut être libre, rien n'est bon que le travail, quelque peine qu'il donne. Aimer fort peu, se rendre utile si l'on peut, se résigner à la tristesse, qui devient fatalement le pain quotidien de tout être intelligent et, enfin, 'regarder plus haut pour ne pas s'impatienter', comme dit Mme de Sévigné."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 18, 25

Record: c13300

 

Date:1895 14 novembre (jeudi soir)

Proust dîne chez les Alphonse Daudet avec Reynaldo Hahn, Goncourt, Coppée, MM. Philippe et Vaquez; le lendemain, il écrit à Reynaldo ses impressions du dîner dans une sorte de pastiche du Journal des Goncourt.

À Reynaldo Hahn, Cor I, p. 443, n. 290 [vendredi 15 novembre 1895]

Cf. Reynaldo Hahn, Notes, p. 17-18, passage dont le brouillon, daté du "18- au soir" se trouve au revers de la 1re feuille de la lettre à Reynaldo Hahn.

Cf. Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 17-18 (et 21-22?)
Cf. Cah V, 13

Record: c13350

 

Date:1895 18 novembre

Reynaldo Hahn reçoit deux cadeaux: de Mme Suzanne Letellier, deux chats; de La Gandara, un foulard longtemps porté par Verlaine.

Le brouillon du même passage (commençant p. 17 du volume) se trouve au revers de la 1re page de la lettre de Proust sur le dîner chez les Daudet. Ce brouillon commence ainsi:

"18- au soir- Il y a une mélodie que je voudrais réussir, et je n'ose m'y mettre n'étant pas content de mon premier projet."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 18

Record: c13380

 

Date:1895 21 novembre 25 novembre

Reynaldo Hahn (avec Proust probablement) assiste à un dîner suivi de soirée musicale chez Mme de Brantes, où il observe que "les gens du monde semblent ne pas considérer le silence et l'attention pendant la musique comme faisant partie du code de ces 'bonnes façons' auxquelles ils attachent avec raison tant d'importance.

Mme Szarvady [pianiste tchèque née en 1834], effrayante, l'air d'un monstre de la mer, avec des lunettes bleues et drapée dans des châles, a exécuté finement une mazurka de Chopin."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p.18-19, avant le 26 novembre

Record: c13390

 

Date:1895 26 novembre

Reynaldo Hahn dîne chez Mme E[rnesta Stern?] avec Augusta Holmès, Detaille, Dubufe (qui lui parle de Fragonard).

"26 novembre. Dîné chez Mme E. ... avec Augusta Holmès, Detaille, etc. ..."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 19
Vu Figaro du 12 novembre 1895 au 2 décembre 1895: rien

Avant le 26: dîner-soirée musicale chez Mme de Brantes.

Vu Figaro pour tout le mois de novembre: rien

Record: c13400

 

Date:1895 27 novembre 28 novembre

Proust au Louvre avec Reynaldo Hahn. Pastels de Chardin et de La Tour; à 6 h. Reynaldo va voir Saint-Saëns.

Peu après le 26 novembre [1895]; et avant le dîner du jeudi soir 28 novembre 95.

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 19 et 21-22

Proust écrira, peu après, peut-être le soir même, son article Chardin, qu'il offrira presque aussitôt à Mainguet pour la Revue Hebdomadaire.

Cf. Essais et Articles, Pléiade, 1971, pp. 472-382, sous le titre [Chardin et Rembrandt]

Record: c13420

 

Date:1895 28 novembre (jeudi soir)

Reynaldo Hahn dîne chez les Daudet; Léon revenu d'Espagne.

"Ce soir, dîner chez Alphonse Daudet; Goncourt, par moments très comique, les Nion, Léon qui revient d'Espagne, Lucien à une table à part, car nous sommes treize, Dorchain, bavard et zozotant, avec sa brune épouse, moustachue et poétique."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 21-22

"Cette mort de Dumas m'a remué [...]. Ce soir, nous dînons avec Léon, de retour d'Espagne et d'Alger, où il a passé deux jours."

Goncourt , Journal, Monaco, Imprimerie nationale, 1956, vol. XXI, pp. 135 et 136

Record: c13440

 

Date:1895 après le 4 décembre

(Avant départ St-Saëns.)

Reynaldo Hahn dîne chez Frantz Jourdain.

"Séverine, Rodenbach, très sentencieux, sa femme, la rousse Hollandaise, parlant le français avec un accent presque espagnol. Mallarmé qui, 'tout de même' comme dirait France, est un peu acteur (mais exquis). Léon Daudet, Lucien. Après dîner arrivent une foule de petits jeunes gens très laids et très graves, amis de Francis Jourdain, parmi lesquels un admirateur passionné de Mallarmé. Ce dernier prend une pose hiératique pendant que je chante 'Les chères mains'; il se tient debout au milieu du salon, les bras croisés, les yeux mi-clos. Puis il vient à moi et m'adresse des éloges sur 'l'accompagnement' de cette mélodie. En me disant au revoir il me fait une moue mystérieuse que je suppose d'approbation. Mais je sens que j'ai fort mal chanté ce soir, gêné par tous ces adolescents sévères."

p. 25: "Je monte chez Saint-Saëns m'informer du jour de son départ. On me dit d'abord qu'il n'est pas là; mais en entendant mon nom, s. sort de la salle à manger où il dîne avec son cousin Letellier, me fait entrer, et, devant 4 ou 5 malles ouvertes, m'apprend qu'il part dans 10 minutes."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 23-24, et p. 25

Record: c13650

 

Date:1896 11 janvier

"Hier, enterrement de Verlaine. Tout a été très bien et même assez imposant. j'avais envoyé à Montesquiou de l'argent pour qu'il l'employât à payer certains frais d'enterrement. Mais on n'en a pas eu besoin, et il me l'a renvoyé avec un mot qui m'a déplu. j'ai immédiatement répondu avec acidité. Ah! si nous pouvions être brouillés!"

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 28-29. s.d.

Record: c13880

 

Date:1896 janvier

Admire les Monet chez Durand-Ruel, qu'il signale à Reynaldo Hahn.

"Je suis allé chez Durand-Ruel où Marcel m'avait signalé des Monet; ils m'ont ravi- deux surtout: un jardin en été, peuplé de hauts tournesols dans des vases bleus... l'autre est un paysage d'eau, une petite rivière entre deux bords fleuris, sur laquelle passe une légère barque..."

s. d. mais classé entre l'enterrement de Verlaine [10 janvier] et l'élection d'Anatole France à l'Académie [23 janvier].

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 31

C'est en mai 1895 que la galerie Durand-Ruel a eu l'exposition de 50 tableaux de Monet. Mais peut-être s'agit-il de quelques tableaux qu'on avait gardés; car Hahn parle également dans le même passage de Renoir et de plusieurs tableaux de Manet. Hahn y rencontre Mallarmé, avec qui il discute un tableau de Manet.

La Chronique des Arts ne signale aucune exposition à la galerie Durand-Ruel, depuis le 14 décembre (p. 361) jusqu'au 21 janvier 1896 (p. 36). Mais cette galerie allait donner encore cette année-là des expositions de Renoir et de Manet.

La Chronique des Arts et de la curiosité, 1895, p. 361; 1896, p. 36

Record: c13920

 

Date:1896 janvier

Reynaldo Hahn chez Mme Lemaire, où Pozzi lui fait "une petite conférence" sur certaines opérations.

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 34

Record: c13950

 

Date:1896 5 mars 23 mars

Exposition Berthe Morisot à la galerie Durand-Ruel.

Cf. Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 41
Chronique des Arts et de la curiosité, 7 mars 1896, p. 96

Record: c14230

 

Date:1897 28 juin (matin)

Reynaldo Hahn écrit à Sarah Bernhardt.

"C'est avec émotion que je viens d'écrire une lettre à Sarah, une lettre où je lui dis ma profonde admiration, ma reconnaissance de ce que son génie m'a donné, mon désir irréalisable d'aller vers elle, d'être toujours près d'elle, de la suivre partout, d'écrire ses journées, ses minutes, de fixer les mille épisodes de sa vie quotidienne..."

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 58 [à cause de la Duse]

Record: c17670

 

Date:1897 4 août?

Lettre de Reynaldo Hahn; arrivé à Aix-la-Chapelle, Kaiserbad Hôtel; Hahn lit Sainte-Beuve et le livre de Séailles sur Léonard de Vinci; doit prendre quelques bains, espère pouvoir travailler; a rencontré De Max, avec le jeune M. Pavard; De Max a la vérole; Glazounow y est aussi; Hahn se rendra ensuite à Hambourg.

Mlle Kiki a écrit une lettre identique à Proust et à Coco: la pluie, le marmiton.

Reynaldo Hahn à Marcel Proust, Cor II, p. 209, n. 132, mercredi [4 août 1897]
Cf. Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 58-59

Record: c17830

 

Date:1905 27 septembre 28? septembre (mercredi?)

Reynaldo Hahn: "Versailles. j'y suis depuis plusieurs jours. l'automne est près de finir. Il n'a pas été aussi beau que de coutume, mais depuis hier le parc a revêtu son manteau d'or...

Et puis, j'ai longuement pensé à Marcel, à son isolement. Je le revois toujours près du lit de mort de Mme Proust, pleurant, et souriant au cadavre à travers ses larmes."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 99

Record: c42750

 

Date:1906 vers 11 septembre

Reynaldo Hahn: "Après un déjeuner frugal - je n'avais dormi qu'une heure, - je me suis rendu à San-Lazzaro en gondole, promenant mes yeux sur ces horizons fluides que lord Byron scrutait chaque matin. Un "père", laid et bavard, me montre le couvent sans me faire grâce de rien."

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Paris, Plon, 1933, p. 192. "Venise"
Cf. à Georges de Lauris, Cor VI, p. 245, n. 148 [samedi 20 octobre 1906]

Record: c46520

 

Date:1912 avant le 25 novembre

Reynaldo Hahn, quelques jours avant son départ pour Bucarest, déjeune chez la princesse de Polignac, où Mme de Noailles parle de Bucarest.

Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933. p. 245
Cf. à Reynaldo Hahn, Cor XI, p. 298, n. 150 [Vers le 15 novembre 1912]

Record: c66920

 

Date:1897 21 octobre (jeudi)

Reynaldo Hahn reçoit [où???] une dépêche de Colonne lui annonçant qu'on joue la Nuit d'amour bergamasque dimanche; Hahn se décide à partir "aujourd'hui afin d'arriver pour la répétition de demain."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 66
Noël et Stoullig , Annales du théâtre et de la musique, 23e année, p. 509: à Colonne, le 31 octobre
Fiche trouvée entre 25 et 30 octobre 1897. PR.

Record: c18140

 

Date:1897 8? novembre (lundi soir?)

"Ce soir, chez Méry Laurent, j'ai entendu Mallarmé parler de Dreyfus: 'Ce serait intéressant de voir comment une nation qui se respecte s'y prendrait envers cet homme s'il était reconnu innocent, d'assister au départ des cuirassés allant au-devant de lui, des yachts particuliers et de moi-même dans mon petit bateau; ce serait enfin curieux de voir quelle situation on lui trouverait, et qui ne pourrait être que celle de président de la République, encore insuffisante, n'est-ce pas, à rétablir la balance?"

{Cette citation} suit une note que je date de "Paris, lundi [1er novembre 1897]". "On a donc joué hier la Nuit d'amour bergamasque."

Reynaldo Hahn , Notes (Journal d'un musicien), Plon, 1933, pp. 66-67

Record: c18250

 

Date:1901 13 mai

Départ de Reynaldo Hahn pour Lyon.

"14 mai [1901?]

Hier, départ pour Lyon à onze heures du soir. Jamais je n'ai vu Sarah aussi jolie... Elle est encore revenue à cet 'opéra parlé' dont elle paraît obsédée. Elle voudrait un Orphée. Elle me prie d'y penser....

Bruxelles, mardi. Mai."

Reynaldo Hahn , La Grande Sarah, Hachette, 1930, p. 158

Record: c25210

 

Date:1901 21 mai (mardi)

Départ de Reynaldo Hahn pour Bruxelles.

"Bruxelles, mardi. Mai. Ce matin, départ pour Bruxelles. À huit heures un quart, Sarah arrive à la gare du Nord...

Bruxelles, jeudi [23 Mai]... Sarah, enchantée du volume de Mme de Noailles que je lui ai apporté. Dîner. Puis, représentation de Phèdre. "

Reynaldo Hahn , La grande Sarah, Hachette, 1929, pp. 158-170
Cf. à Mme de Noailles, Cor II, p. 428, n. 269, Lundi soir [27 mai 1901]

Record: c25320

 

Date:1894 20 août (lundi)

Arrivée de Reynaldo Hahn à Réveillon: épisode du rosier.

Reynaldo Hahn , Promenade, Cahiers Marcel Proust, n. 1, pp. 33-34
Cf. Lettres à Reynaldo Hahn, Gallimard, 1956, p. 14
Cf. Jean Santeuil, Gallimard, 1952, vol. 2, pp. 44-45

Reynaldo Hahn écrit à Maria Hahn: "Proust extatique et rêveur; moi brillant."

Et: "Il faut que je rentre à Paris pour voir Massenet qui doit y passer quelques jours et qui veut me présenter à Carvalho."

Même lettre où il écrit: "Proust est un garçon de premier ordre"; "il me fait assister perpétuellement au rayonnement d'une intelligence incomparable et d'un coeur d'or."

Reynaldo Hahn à Maria Hahn (Lettre de Mme Riefstahl à Philip Kolb, 16 February 1950)

Record: c9370

 

Date:1896 8 novembre

Inauguration d'un monument de Watteau au jardin du Luxembourg; M. Rambaud, ministre d'Instruction publique, prononce un discours; un autre de Carolus-Duran.

Hahn dans l'assistance.

Revue Encyclopédique, chronique universelle vol. 6 (14 nov. 1896), p. 183
Reynaldo Hahn , Notes (journal d'un musicien), Plon, 1933, p. 140

Record: c16290

 

Date:1910 lundi soir 8 août

Proust assiste au concert que donne Félia Litvinne avec le violoncelliste Bazelaire et le pianiste Schmitz au Casino de Cabourg. Il admire deux beautés: Mlle Gladys Snellenburg et Mme Hamoir.

à Reynaldo Hahn , Cor X, p. 159, n. 75 [Cabourg, peu après le 8 août 1910]

Record: c62140

 

Date:1915 17 janvier

Anatole France: Soissons

"Je venais de lire dans un journal que les Allemands, qui bombardent Soissons depuis quatre mois, ont envoyé quatre-vingt obus sur la cathédrale. Un instant après le hasard me remit sous les yeux un livre de M. André Hallays, où je trouvais ces lignes que je prends plaisir à transcrire: [cite une description de Soissons]

A propos du bombardement de Soissons, France finit ainsi:

"Pour moi je ne cesserai d'élèver ma faible voix contre les barbares qui déchirent la belle robe de pierre dont nos aïeux ont paré en France."

Journal des Débatsdu dimanche 17 janvier 1915, p. 1:3
André Hallays , Autour de Paris, Paris, Perrin, 1910, p. 207

Record: c72990

 

Date:1920 1er mai

Halévy, Daniel , De Mallarmé à Paul Valéry , La Revue Universelle , 1er mai 1920.

Cite le cas de Valéry et de Proust qui ont été vingt-cinq ans sans écrire; cf. A. Gide, NRF du 1er janvier 1923, Hommage à MP, p. 123. Gide compare aussi Proust à Valéry: "Tous deux, à bien peu de choses près, du même âge, publièrent en même temps leurs premiers écrits ; puis se turent pendant quinze ans."

Record: DIV9860

 

Date:1909 18 août

a propos d'un article de Daniel Halévy sur Nietzsche dans le Journal des Débats, où se trouve évoquée la rupture de Nietzsche avec Wagner, (lettre à Lou Salomé) Proust écrit dans son Carnet.

Contre Sainte-Beuve, Gallimard, 1954, p. 44 (préface par Bernard de Fallois)
Cf. Journal des Débats du mercredi 18 août 1909, p. 3:1-3: Variétés. Mademoiselle de Meysenbug et Frédéric Nietzsche, par Daniel Halévy . [c60260]
Cf. Friedrich Nietzsche , Friedrich Nietzsches Gesammelte Briefe, Schuster und Leipzig, 1902. Drittes Band: [...] M. von Meysen
Malwida von Meysenbug , Le Soir de ma vie, suite des Mémoires d'une idéaliste, Paris, Fischbacher, 1908.

[folios 38 verso - 39] "On sait ce que je pense de l'amitié; je la crois si nulle que je ne suis même pas exigeant intellectuellement pour elle, et qd Nietche [sic] dit [Journal des Débats du 17 Août 1909] qu'il n'admet pas une amitié où il n'y ait pas estime intellectuelle cela me semble bien mensonger pour ce détracteur de Wagner, "génie de mensonge" (même journal). [...] Que peut nous faire ce qui n'est pas en nous. Que siginifie, pour exprimer q.q. chose, une action (aller voir, signer une liste) etc."

"[...] On croira que je suis un coeur sec. Je ne crois pas qu'il y en ait de plus tendre. Mais comme vertu d'un athée. Pas comme pour autres, pour douleur, au contraire je jouis de l'amitié mais n'y crois pas. Eux: j'y crois, je n'en jouis pas[...]."

[39 verso] "Article de Vandérem (17 Août) Banco aussi remarquable que Nietche."

[40 verso] "Approfondir des idées (Nietche [sic], philosophie) est moins grand qu'approfondir des réminiscences parce que comme l'intelligence ne crée pas et ne fait que débrouiller non seulement son but est moins grand, mais sa tâche est moins grande."

Carnet de 1908, Cahiers Marcel Proust nouvelle série, n. 8, Gallimard, 1976, pp. 99-101: folios 38 verso - 40 verso.

Record: c60270

 

Date:1920 juillet

Halévy, Daniel , Les Chroniques nationales: France. Hiver et printemps 1920.... , La Revue de Genève , juillet 1920, t. 1, p. 127.

"L'art, l'art moderne est si souvent une évasion! Si je vous parlais, par exemple, des vifs plaisirs de lecture que nous ont donnés Proust avec ses Jeunes filles en fleur [sic], Giraudoux avec son Elpégor [sic], je m'évaderais encore. Reposante mythologie, titres qu'eut choisi un poète persan! L'art de Proust et de Giraudoux est une arabesque singulière qui, se jouant très loin de nos réalités, défiant la triste contagion, tente très fort les dilettantes, parfois même peut-être les sages... Je ne suis pas un sage de cette force, et les beaux plaisirs de l'esprit, si bien que je les goûte, ne me distraient pas d'entendre le bruit sinistre que fait l'Europe, effritée. Je ne désire pas m'en laisser distraire. [...]"

Record: DIV10141

 

Date:1888

Daniel Halévy lui soumet une pièce de vers que Proust corrige, avec des remarques telles que: "Odieux. Informe. Idiot. Naturaliste, ergo stupide. Belle image, maladroitement amenée. Très bien, mais déjà lu quelque part." " Tr. B." en marge d'un vers: "Vaporeux yeux cernés de blond mourant et pâle... "

Puis: "Je ne sais plus, j'ai trop mal à la tête". "Et maintenant, mon cher Daniel, que tu m'as forcé à lire ces vers pleins de talent, mais si pénibles, ennuyeux et parfois exécrables, et à écrire ces inepties, je te dis ouf, je pose ma plume de critique, j'ôte mon masque de pédant. j'espère qu'il n'a pas laissé de marques, que tu ne m'en veux pas. Je te serre la main, mais n'attache aucune importance à ceci. Et puis c'est écrit très vite pendant qu'on corrige un problème. Mais surtout je n'ai aucune opinion sur ce genre de machines-là. Je n'y ai aucun plaisir, alors je ne peux pas dire que c'est beau, n'ayant pas encore pu me faire une esthétique. Et puis c'est autre chose. Enfin je crois plutôt que c'est très mauvais. Pour avoir la conscience tranquille je me drape dans ma veste et te dis: Jeune homme, lisez Homère, Platon, Lucrèce, Virgile, Tacite, Shakespeare, Shelley, Emerson, Goethe, La Fontaine, Racine, Villon, Théophile, Bossuet, La Bruyère, Descartes, Montesquieu, Rousseau, Diderot, Flaubert, Sainte-Beuve, Baudelaire, Renan, France... Vous apprendrez que si votre esprit est original et puissant, vos oeuvres ne le seront que si vous êtes d'une sincérité absolue, et que le pastiche, le sacrifice à une forme qui vous plaît, le désir d'être original sont autant de formes un peu cachées, mais d'autant plus dangereuses, de l'insincérité, puis, mais c'est secondaire, que la simplicité a des élégances infinies, le naturel des charmes ineffables..."

Daniel Halévy , Pays parisiens. B. Grasset, 1932, pp. 119-121

Record: c2030

 

Date:1888? 1er semestre?

Daniel Halévy raconte comment Proust, "notre maître, notre professeur de goût dans ce lycée encombré de fonctionnaires", réagissait contre l'influence de Goncourt avec ses épithètes rares et son écriture artiste; comment Proust corrige une pièce de vers de Halévy que ce dernier avait écrit à quinze ans.

Daniel Halévy , Pays parisiens, B. Grasset, 1932, pp. 118-121, et p. 123, un sonnet de Proust, et histoire de Mme Chirade, p. 124-131

Record: c2040

 

Date:1889? février?

Sonnet à Jacques Bizet, publié par Daniel Halévy

"Dans ces mêmes papiers si anciens que je manie en écrivant, je trouve ce sonnet adressé à l'un de nous, et j'éprouve en le lisant bien autre chose que l'amusement d'un souvenir puéril: car il est exquis:

Ses yeux sont comme les noires nuits brillantes; C'est la tête fine des forts égyptiens Qui dressent leurs poses lentes Sur les sarcophages anciens. Son nez est fort et délicat Comme les clairs chapiteaux grêles; Ses lèvres ont le sombre éclat Des rougissantes airelles. Sur sa riche âme, rieuse en sa sauvagerie, l'univers se reflète ainsi Qu'une glorieuse imagerie Cependant qu'un feu subtil et choisi Anime cette âme et ce corps nubique D'une exquise vivacité féerique.
Daniel Halévy , Pays parisiens, Grasset, 1932, p. 123
Cf. Album Proust, Pléiade, 1965, p. 92. Dans l'Album Proust, on trouve une reproduction de la dédicace de Jacques Bizet à Proust, au dos de la photo qu'il lui avait donnée. La dédicace étant datée du 8 février 1889, PK suppose que le sonnet doit être de la même période. VG

Record: c2570

 

Date:1932

Halévy, Daniel (Proust, Marcel), Pays parisiens , Paris, Bernard Grasset, 1932.
KPA

289 p.

Fragment de lettre de Marcel Proust faisant la critique d'une pièce de vers de Daniel Halévy, lui étant adressée [1888], pp. 119-121; 1 pièce de vers de Marcel Proust, un sonnet qui décrit sans doute Daniel Halévy [1888?] p. 123.

Textes repris dans Marcel Proust, Correspondance avec Daniel Halévy , Paris, Éd. de Fallois, 1992, pp. 57-61, 68.

Record: DIV2780

 

Date:1920 1er février

Halévy, Daniel , Sur la critique de Sainte-Beuve , La Minerve Française , 1er février 1920, t. 4, p. 291-296.

Record: DIV9350

 

Date:1920 20 janvier

Handler, Louis , Hommage à Mme Réjane Chevalier de la Légion d'honneur , Comoedia , 20 janvier 1920 p. 1.

Reportage sur interview avec Proust à propos de Mme Réjane; se rappelle l'avoir vu jouer Sapho et Germinie Lacerteux ; reproduit une photo de Mme Réjane (rôle du Prince de Sagan dans une revue du Marquis de Massa, avec envoi autogaphe: "Hommage d'un Prince- admiration d'une artiste- amitié d'une amie- Réjane l'interprète de Goncourt. 10 décembre 1919." Cf. J. Porel, Fils de Réjane, vol. I, p. 332.

Record: DIV9210

 

Date:1895 31 mai 10 juin

Hanotaux répond à une interpellation de Millerand; proclame l'alliance Franco-russe à propos de l'action des deux gouvernements à Kiel.

Gabriel Hanotaux , Histoire illustrée de la guerre de 1914, Paris, Gounouilhou éd., 1915, p. 22

Record: c11780

 

Date:1897 18 août 31 août

Gabriel Hanotaux avec Félix Faure, le Tsar Nicolas, le grand-duc Alexis et le comte Mourawieff à bord du "Pothuau" (yacht impérial?).

Photo: Gabriel Hanotaux ,Histoire Illustrée de la guerre de 1914, 1915, p. 19; et Regnault (Eugène-Louis-Georges)
Cf. Annuaire Diplomatique, 1903, p. 260: voyage à St-Petersbourg avec ministre des Affaires étrangères

Record: c17900

 

Date:1891 décembre (samedi après-midi)

Oscar Wilde chez Mme Straus avec Mrs. Ch. j. Brooke:

To H.s.H. the Princess of Monaco, 29 Boulevard des Capucines [Paris], [December 1891]: "I will call for the Ranee on Saturday at 4. 30 and go with her to Madame Straus, and am at her orders while she is in Paris." "Margaret de Windt (1849-1936) married in 1869 Sir Charles Johnson Brooke, second Rajah of Sarawak (1829-1917)."

The Letters of Oscar Wilde, edited by Rupert Hart-Davis , London, 1962, p. 303

Record: c4280

 

Date:1920 29 février

Havard de la Montagne, R. , Revue de la Presse. M. Marcel Proust et la tradition classique , L'Action Française , 29 février 1920, p. 3:4.

"M. Jacques Rivière, étudiant l'oeuvre de M. Marcel Proust dans La Nouvelle Revue Française , y discerne un retour vers la tradition classique.....

Si la remarque est juste, nous cessons d'être d'accord avec M. Rivière quand il ajoute qu'un stade plus avancé de la maladie dont a souffert notre sens psychologique peut être avantageusement étudié dans l'oeuvre de Barrès..."

Index 10 février.

Signé: "Par intérim: R. Havard de la Montagne".

Record: DIV9530

 

Date:1922 22 juillet

Havard de la Montagne, Robert , Revue de la Presse: Une nouvelle Comédie humaine , L'Action Française , 22 juillet 1922.

Note payante? Cf. Proust à Gallimard, [17 juillet 1922], Cor XXI, p. 361, n. 253: "[...] il faudrait immédiatement faire donner un extrait payant (et sans que cela ait l'air de venir de moi) de l'article de Schlumberger dans la Revue des Journaux de l' Action Française ." Voir aussi Proust à Gallimard, Cor XXI, p. 367, n. 258.

Record: DIV13280

 

Date:1920 23 novembre

Havard de la Montagne, Robert , Revue de la Presse;.....Du Style , L'Action Française , 23 novembre 1920, p. 3: 3, 4 bas.

Signé: par intérim: R. Havard de la Montagne.

"[...] M. Marcel Proust a donné à la Revue de Paris des observations sur le style, où il déclare qu'il ne faut plus de 'canon', que, pour sa part, il n'en admet plus d'aucune sorte, car justement un écrivain 'original' est celui qui unit les choses par des rapports nouveaux.

C'est Rousseau, et puis Chateaubriand, qui surent découvrir le vocabulaire nouveau, et M. Pierre Mille note dans L'Avenir qu'il conçoit fort bien la sympathie que M. Marcel Proust éprouve à leur égard.[ ...]"

Cf. Pierre Mille, Du style. L'Avenir , lundi 22 novembre. 1: 1, 2.

Record: DIV10690

 

Date:1907 9 février (samedi)

Dernière heure. Le mariage de Mlle Thomson.

"Le mariage de Mlle Marguerite Thomson, fille du ministre de la marine, avec M. le docteur Roussy, a été célébré aujourd'hui, à deux heures, à la mairie de Neuilly.

Les témoins étaient : pour la mariée, M. Fallières, Président de la République, et M. Loubet, ancien Président ; pour le marié, MM. les docteurs François Franck et Jean Darier.

Tous les ministres et sous-secrétaires d'État étaient présents : M. Clemenceau, président du Conseil, indisposé, s'était fait excuser."

Marguerite Thomson épouse le Dr Gustave Roussy.

"C'est le samedi 9 février prochain, à deux heures, qu'aura lieu à l'hôtel de ville de Neuilly le mariage de Mlle Marguerite Thomson avec le docteur Gustave Roussy."

"Le mariage de Mlle Marguerite Thomson, fille du ministre de la marine, avec M. le docteur Gustave Roussy, sera célébré le samedi 9 février prochain, à deux heures, dans l'Hôtel de Ville de Neuilly.

Les témoins de Mlle Thomson seront M. Fallières, Président de la République, et M. Émile Loubet, ancien Président."

Journal des Débats du jeudi 31 janvier 1907, p. 2
Photocopie du faire part du mariage
Cf. Figaro du dimanche 10 février 1907, Georges Hellouin : La Vie de Paris. Le mariage de Mlle Thomson
Cf. l'Illustration du samedi 16 février 1907, n. 3338, p. 107:1-3 (photographie) ; 2-3 (texte), Le Mariage de Mlle Thomson

Record: c48790

 

Date:1922 19 décembre

Henriot, Émile , Courrier littéraire. Les "reliquiae" de Marcel Proust , Le Temps , 19 décembre 1922, p. 4:1.

"[...] Le tri des volumineux papiers laissés par Marcel Proust n'est, croyons-nous, pas achevé. Nous tenons seulement d'un de ses fidèles, qui les a vus, qu'ils comportent, d'une part, neuf cents feuillets dactylographiés, en grande partie revus par l'auteur, et, d'un autre, cinq forts cahiers de classe, manuscrits, dans leur premier jet. [...]

Il y a quelques mois, Proust avait remis à ses éditeurs, pour l'impression, une partie de ces inédits, qui paraîtront, en deux volumes, au printemps: les épisodes de cette partie nouvelle de son oeuvre s'intitulent La Prisonnière , et Albertine disparue , et fourniront sans doute plusieurs tomes. [...]"

Description du manuscrit d' À la Recherche du Temps Perdu . Cf. NRF du 1er janvier 1923, vol. XX, p. 336, où l'on donne de nouvelles précisions.

Record: DIV14070

 

Date:1920 25 septembre

Henriot, Émile , La Vie littéraire. Le Roman... Le Côté de Guermantes, de M. Marcel Proust , La Vie des Peuples , 25 septembre 1920, t. 2, n. 3, p. 151-153.

151: "...il est impossible à tout lecteur de bonne foi- une fois passé le premier moment d'agacement causé par le parti pris de cette disposition typographique si fatigante pour les yeux, sans un repos, sans un blanc- il est impossible, disons-nous, de ne pas subir la prodigieuse puissance d'attraction de cet écrivain sans pareil dans notre littérature contemporaine."

p. 152: "l'opération de ce passage du rêve à la réalité constitue, pour le lecteur patient, une des plus prodigieuses créations d'observation psychologique que nous ayons vues dans la littérature depuis Stendhal et Balzac."

p. 153: "L'art de M. Marcel Proust est singulier, composé des dons les plus divers, les plus opposés, dont la combinaison révèle une extraordinaire richesse d'invention psychologique. Car il faut assurément autant d'invention pour bien voir que pour inventer une intrigue: beaucoup plus même, sans comparaison possible.

[...] par l'accumulation des détails psychologiques, des portraits, des sentiments, des intérêts, des idées, on trouverait là de quoi alimenter dix romans contemporains. Les observations de M. Marcel Proust ne sont pas vagues, glauques, nébuleuses, mais au contraire extrêmement précises, et parfois même brillantes et éclatantes comme ces coquillages que, de leurs plongées marines, les pêcheurs indiens ramènent à la dure clarté du jour.

[...] ce style n'en demeure ppas moins d'une correction parfaite et d'une précision classique. Et, en outre, M. M. P. a le trait, quand il le faut: coupant, net, irrésistible de comique et de verve, le sens de l'ironie le plus subtil et des vues sur tout.

[...] qu'on l'aime ou non, il n'est pas possible de ne pas le reconnaître pour le plus subtilement précis des analystes de ce temps."

Record: DIV10340

 

Date:1920 12 novembre

Henriot, Émile , Le monsieur qui ne vous aime pas... , Excelsior , 12 novembre 1920.

Record: DIV10550

 

Date:1897 octobre

Les Déracinés, de Maurice Barrès.

"l'intelligence, cette petite chose à la surface de nous-mêmes".

Cf. Contre Sainte-Beuve.

"Le premier mot de Contre Saint-Beuve est très remarquable, et il est curieux que M. de Fallois ni personne encore ne se soit aperçu que c'était un propos de Barrès, que Proust aurait pu mettre entre guillemets, l'ayant fait sien: 'Chaque jour j'attache moins de prix à l'intelligence... Ce n'est qu'en dehors d'elle que l'écrivain peut ressaisir quelque chose de nos impressions.'"

Émile Henriot , Proust et Saint-Beuve, Le Monde, sélection hebdomadaire, du 13 au 19 janvier 1955, 8e année, n. 326, p. 4

Record: c18080

 

Date:1919 11 juillet

Hermant, Abel , Abel Hermant, La Vie à Paris , Le Temps , 11 juillet 1919, p. 3.

"Quel chapitre ils [les Goncourt] auraient écrit sur "la fête du muscle", qui aura lieu dimanche! Je crois lire la page: on dirait du Jules Janin....Je la demande à M. Marcel Proust, qui a si prodigieusement pastiché les Goncourt. Il nous a donné une affaire Lemoine d'après leur Journal : il nous doit leur "fête du muscle"."

Mention de Proust à propos des Goncourt.

Record: DIV7510

 

Date:1904 4 septembre

Hermant dans le Gil Blas au sujet des "Anglaises qui croient devoir se pencher sur les chapiteaux de St. Mark célébrés par Ruskin."

À Marie Nordlinger, Cor IV, p. 271, n. 144, samedi [17 septembre 1904]

"La Venise qui nous plaît, n'est-ce pas tout bonnement la Venise de de carnaval de l'avant-dernier siècle, plus parente que nous ne voudrions croire de la Venise à flonflons d'aujourd'hui? Venise a toujours été trop facile, son décor est toujours à louer; elle s'accommode à n'importe quel personnage, même aux grosses dames allemandes qui se font "tirer" en gondole et aux jeunes lectrices de Ruskin, qui examinent à la loupe les chapiteaux."

Mention de Louisa de Mornand (après vendredi 7 octobre ou après 30 novembre), à propos de Otéro chez elle, 10 octobre 1904 aux Mathurins.

Cf. Lettre à Antoine Bibesco, Cor IV, p. 243, n. 132, [vendredi soir 9 septembre 1904]
À Louisa de Mornand, Cor IV, p. 362, n. 193, mercredi [30 novembre 1904]
À Louisa de Mornand, Cor IV, p. 259, n. 138, mercredi soir [14 septembre 1904]
À Louisa de Mornand, Cor IV, p. 274, n. 145, samedi soir [17 septembre 1904]

Record: c36980

 

Date:1907 après le 24 juin

La Discorde.

[p.37]

"Elle est sublime terre à terre et elle fait jaillir sa poésie, comme des étincelles, d'un caillou. Je n'ai jamais observé de sensibilité approchante que chez une autre femme, qui est un poète admirable, Mme la comtesse de Noailles. Ma soeur a ce même visage d'extase religieuse quand elle caresse ou respire un beau fruit. On a parfois raillé, combien lourdement et à tort ! la muse maraîchère et potagère. l'adage que "tout est dans tout" vaut pour les poètes comme pour les savants, et la plus humble plante nourricière recèle le mystère éternel ainsi que la beauté infinie."

[p. 19]

"Il (Philippe, fils du duc de Coigny) tomba éperdument amoureux de ma soeur dès qu'il la vit. s'il visa la dot, je gage que ce fut sans y penser. Odon, son frère cadet, y tâchait de son côté, et moins honorablement, par l'adultère mixte, avec Hortense Moser, femme d'Hermann Moser, le banquier juif qui compose de la musique."

[p. 109]

"Personne ne l'appelle Florimond, sauf peut-être dans des cas d'intimité que j'ignore, ni encore moins Breslau, nom qu'il s'est donné pour se faire croire juif ; car il était catholique grec."

Abel Hermant , Mémoires pour servir à l'Histoire de la Société. La Discorde. 16e éd. Paris. Alphonse Lemerre, 1907. Achevé d'imprimer le 22 juillet 1907

Record: c50530

 

Date:1919 2 novembre

Hermant, Abel , La Vie littéraire: Allégories , Le Figaro , 2 novembre 1919, p. 2: 3.

"M. Proust aurait pu sans être inquiété écrire dès 1916 une fidèle histoire des commencements de la guerre qui ne sera jamais écrite. Il n'aurait eu qu'à signer Saint-Simon. Cette supercherie eût échappé sans aucun doute à la censure. Disons à la décharge des censeurs qu'il n'est point d'experts que Proust ne trompe quand il s'en mêle."

À propos de la censure, qui vient d'être supprimée, et de la littérature allégorique dont on se servait pour tromper la censure.

Record: DIV7790

 

Date:1919 3 août

Hermant, Abel , La Vie Littéraire: Du Pastiche , Le Figaro , 3 août 1919, p. 3.

Record: DIV7560

 

Date:1920 22 août

Hermant, Abel , La Vie littéraire: La Vie inquiète de Jean Hermelin , Le Gaulois. Supplément littéraire , 22 août 1920, p. 1:6.

"Le témoignage de M. Jacques de Lacretelle est précieux parce que, s'il a passé l'âge de son héros, qui a dix-neuf ans, il n'a pas encore bu au fleuve d'oubli. Il note, avec une émotion exacte, qui rappelerait un peu la manière de M. Marcel Proust, mais peut-être avec un choix plus sévère et moins de complaisance, des souvenirs ordinairement périssables."

Record: DIV10230

 

Date:1921 29 octobre

Hermant, Abel , La Vie littéraire. M. Jacques Boulenger. La critique et le style de Flaubert , Le Gaulois. Supplément littéraire , 29 octobre 1921, p. 4:3-6.

"[...] M. Albert Thibaudet [...] déclara même que l'auteur de Madame Bovary n'est pas un écrivain de race. Mais cela scandalise M. Marcel Proust. Il faut admirer ici (comme en tous lieux) l'ingéniosité de M. Marcel Proust, car il considère non seulement que Flaubert n'a 'peut-être pas une belle métaphore', mais encore que la façon dont il use de la syntaxe est la plus pesante, la plus vulgaire, la moins délurée du monde, et que sa phrase pour tout dire , 'soulève et laisse retomber de lourds matériaux avec le bruit intermittent d'un excavateur'; mais il ne veut pas qu'on dise que la langue de Flaubert est peu délicieuse. Et parce qu'on ne résiste pas à Marcel Proust, M. Albert Thibaudet, convaincu, reconnut dans un nouvel article, 'avoir faussement exprimé sa pensée' en imprimant que 'Flaubert n'est pas un écrivain de race'[...]".

Record: DIV11960

 

Date:1921 29 janvier

Hermant, Abel , La Vie Littéraire: M. Marcel Proust , Le Gaulois. Supplément littéraire , 29 janvier 1921, p. 2: col. du bas.

"véridique", "profondeur".

L'article se rapporte à: À la Recherche du Temps Perdu , tome III. Le Côté de Guermantes I.

Record: DIV11050

 

Date:1919 24 août

Hermant, Abel , Méditation sur l'oeuvre de Marcel Proust aux rives de la Mésopotamie , Le Figaro , 24 août 1919.

Record: DIV7590

 

Date:1888 printemps

Le bal Cernuschi.

Abel Hermant , Souvenirs de la vie mondaine, 1935, p. 128

Record: c2020

 

Date:1914 1er janvier

Adrien Hébrard, le jour de son 80e anniversaire, rend visite à Mme Straus ; Hermant aussi se rend rue de Miromesnil.

Hermant: "Nous comprîmes qu'il avait le pressentiment de sa fin et que c'était son dernier jour de l'an."

Abel Hermant , Souvenirs de la vie mondaine, Plon, 1935, p. 242-43
Cf. fiche du 30 juillet 1914 [c71860]

Record: c70040

 

Date:1914 14 juillet

Hermant arrive à Villerville où il s'est installé dans une maison louée pour 9 ans et qu'il habitera 15 jours; les Straus tout près au Clos des Mûriers.

"En juillet, tout Paris était hors Paris. Les Straus étaient dans leur villa de Trouville, au Clos des Mûriers, et je venais moi-même de m'installer tout près d'eux, à Villerville, dans une maison que j'achevais d'arranger, que j'avais louée pour neuf ans et que j'ai habitée quinze jours. J'y étais arrivé le 14 juillet, je dus aller à Paris, pour 48 heures seulement, à la fin du mois. J'avais déjeuné aux Mûriers avant de prendre le train à Deauville. [...] Je ne suis pas revenu, et je n'ai revu les Mûriers que 4 ans plus tard. J'y ai passé quelques jours, en août 1918. [...] Première fois depuis 1914 que je consentais à quitter Paris."

Abel Hermant , Souvenirs de la vie mondaine, Plon, 1935, p. 243

Record: c71670

 

Date:1896 19 septembre

Fiançailles de Paul Desjardins avec Lily Savary, jeune belle-fille de Gaston Paris, à Cerisy-la-Salle.

Marriage le 23 novembre.

Anne Heurgon-Desjardins , Paul Desjardins et les décades de Pontigny, p.u.F., 1964, p. 359 {lettre}, pp. 5-6 {chronologie}
Voir fiche du 23 novembre 1896 [c16310]

Record: c15920

 

Date:1901 27 janvier

Paul Desjardins décoré de la Légion d'honneur (Chevalier).

Anne Heurgon-Desjardins , Paul Desjardins et les décades de Pontigny, p.u.F., 1964, p. 6
Gil Blas du dimanche 27 janvier 1901, p. 2:2

Record: c24690

 

Date:1908 3 juillet

noyade de Jean Desjardins, fils de Paul Desjardins, âgé de 8 ans, dans le bief du moulin, qui coule devant l'abbaye de Pontigny.

Anne Heurgon-Desjardins , Paul Desjardins et les décades de Pontigny, p.u.F., 1964, p. 8
Cf. 18 juillet 1908 [c55490]

Record: c55250

 

Date:1908 18 juillet

Mort de Mme Lucien Fontaine, née Louise Desjardins, soeur de Paul Desjardins, d'une typhoïde contractée au retour du Tonkin.

Anne Heurgon-Desjardins , Paul Desjardins et les décades de Pontigny, p.u.F., 1964, p. 8
Cf. 3 juillet 1908: noyade de Jean Desjardins. [c55250]

Record: c55490

 

Date:1910 31 juillet

La première des décades de Pontigny s'ouvre: "Le sentiment de la justice"

Anne Heurgon-Desjardins , Paul Desjardins et les décades de Pontigny, p.u.F., 1964, p. 403.

Record: c62060

 

Date:1911 8 avril

Accident de Paul Desjardins, renversé par une voiture et assez sérieusement blessé; il rédige un Testament contenant un jugement sur sa vie et des dispositions familiales.

Anne Heurgon-Desjardins , Paul Desjardins et les décades de Pontigny, Presses universitaires de France, Paris, 1964, p. 8.

Record: c63510

 

Date:1894 avril

Mensonges, poésie de Marcel Proust avec musique de Léon Delafosse, dédiée à Mlle Suzanne Lemaire, paraît Au Ménestrel, Heugel et Cie.

Si le bleu de l'opâle est tendre (Avec charme.) Est-ce d'aimer confusément? Le clair de lune semble attendre Un coeur qui saura le comprendre. La douceur du ciel bleu sourit au coeur aimant. Si le bleu de tes yeux est triste Comme un doux regret qui persiste Est-ce d'aimer ce qui n'existe Pas en ce monde? Aimer est triste.

(Calme.)

Tes yeux vagues, tes yeux avides, Tes yeux profonds hélas! sont vides, Profonds et vides sont les cieux Et la tendresse du bleu pâle (Poco più lento.) Est un mensonge dans l'opâle Et dans le ciel et dans ses yeux.
Orig. Borgeaud-Kolb
Ms: UI n. 69, 72 [vers octobre 1893?]
Cf. à Robert de Montesquiou, Cor II, p. 128, n. 68 [la seconde quinzaine de septembre 1896 ?]
"Sur des yeux", dans Alec Ralph Hobson , a Tribute to the Memory of a Friend, 59-60
Cf. Elizabeth R. Jackson , Poèmes de jeunesse, Bulletin Marcel Proust, n. 12 (1962) p. 482-484

Record: c8230

 

Date:1903 9 mars

Proust souhaiterait vivre dans une maison distincte de celle de ses parents, mais se résigne parce que "peut-être il me faudrait aussi payer mon loyer"; se plaint que l'appartement n'est pas "sain"; est chauffé par "bouches".

"Si j'avais pu le faire [travailler] dans un endroit plus sain et chauffable sans bouches, cela m'aurait-il moins épuisé, je ne sais, et à vrai dire que je ne le crois pas."

À Mme Proust, Cor III, p. 265, n. 145 [lundi 9 mars 1903]
Cf. Alec Ralph Hobson , A Tribute to the Memory of a Friend, "TheHouse of Life", pp. 39-40

Record: c30840

 

Date:1922 novembre

Hol, J. C. , Marcel Proust , Nieuwe Gids (Hollande) , novembre 1922.

Référence donnée dans la bibliographie publiée dans la NRF , janvier 1923, vol. XX, p. 333 (Hommage à Marcel Proust).

Record: DIV13975

 

Date:1904

Horatio, [Proust, Marcel] , Fête chez Montesquiou à Neuilly , Le Figaro , 1904.

(Extraits des Mémoires du duc de Saint-Simon) Plaquette. Le même article que le Figaro , 18 janvier. Brochure de 12 pp.

Écrit à la manière du pastiche de Saint-Simon dans Pastiches et Mélanges. Publié par Montesquiou avec "quelques corrections". Cf. lettre de Marcel Proust à Anna de Noailles, Cor II, p. 84, n. 42 [Le samedi soir 12 mars 1904].

Incorporé dans Pastiches et Mélanges , pp. 73-74; 74-77; 77-78; voir Pastiches et Mélanges , collection Pléiade, pp. 49-51.

Repris par Montesquiou dans Le Chancelier de fleurs , (1908), pp. 143-144.

Exemplaires à la Bibliothèque J. Doucet; à la bibliothèque de l'Université d'Illinois.

Record: DIV640

 

Date:1904 13 mai

Horatio, [Proust, Marcel] , Le salon de la comtesse Potocka , Le Figaro , 13 mai 1904, 50e année, 3e série , n. 134, p. 3:2-4.

Reproduit dans Chroniques , Gallimard, 1927, pp. 55-61; Contre Sainte-Beuve , collection Pléiade, 1971, pp. 489-494 (Essais et articles).

Record: DIV670

 

Date:1908 [1907]

Horatio [Proust, Marcel] , Fête chez Montesquiou , Montesquiou, Robert de Le Chancelier de fleurs , Paris, 1908 [1907], p. 143-144.

Le passage sur Yturri, qui commence: "Il avait souvent auprès de lui un Espagnol dont le nom était Yturri, et que j'avais connu lors de mon ambassade à Madrid..."

Repris du Figaro du 18 janvier 1904.

Record: DIV930

 

Date:1904 4 janvier

Horatio [Proust, Marcel] , Le salon de la comtesse d'Haussonville , Le Figaro , 4 janvier 1904, n. 4, p. 2:3-5.

Reproduit dans Chroniques , pp. 47-54; puis dans Contre Sainte-Beuve , collection Pléiade, 1971, pp. 482-487 (Essais et articles).

Record: DIV620

 

Date:1903 6 septembre

Horatio [Proust, Marcel] , Le Salon de la princesse Edmond de Polignac: Musique d'aujourd'hui. Échos d'autrefois , Le Figaro , 6 septembre 1903.

Reproduit dans : Marcel Proust, Chroniques , Gallimard, 1927, pp. 39-46; Contre Sainte-Beuve , collection Pléiade, 1971, pp. 464-469 (Essais et articles).

Record: DIV590

 

Date:1904 18 janvier

Horatio [Proust, Marcel] , Salons Parisiens. Fête chez Montesquiou à Neuilly. Extraits des Mémoirs du duc de Saint-Simon , Le Figaro , 18 janvier 1904, 50e année, 3e série , n. 18, p. 3:1-3.

Cf. Plaquette (notice suivante).

Article repris dans Textes retrouvés , Cahiers Marcel Proust nouvelle série n. 3, 1971, pp. 191-195.

Record: DIV630

 

Date:1919 (Autumn)

Hudson, Stephen,[Schiff, Sydney] , A Note on Marcel Proust: À la Recherche du Temps Perdu , Art and Letters , (Autumn) 1919, n. s. II, n. 4, p. 200-06.
Article de Sydney Schiff, signé de son nom de plume, Stephen Hudson. Proust crut d'abord que cet article était de Violet Schiff. Cf. Proust à Violet Schiff, [17 novembre 1919], Cor XVIII, pp. 475-476, n. 273. VG.

Record: DIV7670

 

Date:1891 3 mars

Enquête sur l'évolution littéraire, de Jules Huret.

? avril: Leconte de Lisle riposte par une attaque contre A. France.

28 avril: Réponse d'A. France.

? avril: réplique de Leconte de Lisle

Écho de Paris du 3 mars 1891
Jules Huret , Enquête sur l'évolution littéraire, Paris, Bibliothèque Charpentier, 1891
Cf. Anatole France , La Vie littéraire, 5e série, pp. 103-109 et 338-342

Record: c3930

 

Date:1891 28 avril

Incident Leconte de Lisle-Anatole France dans l'Écho de Paris. Interview de Leconte de Lisle "odieusement offensé".

Écho de Paris du 28 avril 1891
Cf. Jules Huret , Enquête sur l'évolution littéraire, Paris, Bibliothèque Charpentier, 1891, pp. 285 et 439-442.

Les déclarations d'A. France irritent Leconte de Lisle, qui propose "une rencontre"; le duel n'aura pas lieu (30 avril).

Cf. A. France , La Vie littéraire, 5e série, pp. 103-109 et 338-342
Cf. Henri Mondor , Vie de Mallarmé, Gallimard, 1941, p. 609
Jacques Suffel , Anatole France par lui-même, Seuil, p. 179

Record: c4020

 

Date:1922 4 novembre

Huxley, Aldous Leonard , Proust in English , The Weekly Westminster Gazette , 4 novembre 1922.

Record: DIV13840

 

Date:1902 21 juin

"Nouvelles ... Dimanche dernier [19] s'est ouverte à Bruges l'exposition des Primitifs flamands, inaugurée par le roi et la princesse Clémentine. Elle durera jusqu'à fin septembre."

l'exposition des Primitifs flamands, à Bruges, qui devait fermer le 15 septembre, est prolongée jusqu'au 5 octobre. [le dimanche 5]

Record: c27590

 

Date:1922 septembre

Hytier, Jean , Clacissisme , Le Mouton Blanc (Lyon) , septembre 1922, p. 15-16.

Record: DIV13665

 

Date:1893 6 janvier (vendredi soir)

"Vendredi soir, 6 janvier, nombreuse réunion de philosophes, jeunes et vieux, à l'hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente. M. Paul Desjardins les avait aimablement invités à venir entendre l'un des penseurs les plus profonds de notre époque, M. Charles Secrétan. Voilà plus de cinquante années que M. Secrétan s'est fait l'apôtre de la foi morale et religieuse [...]

M. Ravaisson interprète les sentiments de l'assistance et souhaite la bienvenue au célèbre professeur de Lausanne [...]"

Son sujet: "la Religion en général".

Il présente 16 thèses, dont:

"VIII. Le devoir nous donne Dieu en nous et au-dessus de nous.

XI. La possibilité du mal est essentielle à l'idée même de la création, et par conséquent un bien.

XII. Le mal effectif, réalisation d'une éventualité impliquée dans l'idée de la création, est donc véritablement contingent.

XIII. l'universalité du mal dans l'humanité, l'ensemble des phénomènes qui ne sauraient s'expliquer que par son influence, nous obligent à reconnaître l'unité de la création, que la charité nous presse d'affirmer et qu'elle veut réaliser.

XIV. Le monde subsiste, et dès lors le bien devra finir par prévaloir."

Discussion par Ravaisson (391-392, 393), Séailles (393), Brochard (394).

Compte rendu de Marcel Hébert , Une conférence de M. Charles Secrétan, Annales de philosophie chrétienne, 63e année, n. s. t. XXVII, n. 4, 1893, pp. 389-396

Record: c5760