| Date:1919 11 décembre
"M. Léon Daudet vient de remporter une nouvelle victoire qui, à vrai dire, n'est point strictement littéraire, bien qu'elle ait eu le prix Goncourt comme objectif.
À force de cris, de sourires, de menaces, de diatribes, de parades et de pétarades, M. Léon Daudet a décerné le Prix Goncourt (fondé comme on sait, "pour encourager un jeune écrivain") à M. Marcel Proust, riche petit jeune homme de cinquante et un an..."
Record: DIV8180 |
| Date:1921 24 mars
L.
,
Les Revues
,
L'Ère Nouvelle
, 24 mars 1921.
Paragraphe sur "L'Alsace Française": [19 mars].
"Monsieur J. Schlumberger trace un portrait très vivant de Marcel Proust. Les qualités de M. P. ne sont pas celles qu'on est habitué à rencontrer chez des écrivains contemporains. Pas d'équilibre de la composition, pas de perception du style, pas de mouvement dramatique du récit."
"Mais en revanche, quelle mobilité dans l'analyse! Devant les meilleurs pages de Proust, dit M. Schlumberger, on ressent les impatiences et les ravissements soudains qu'on éprouve à lire Saint-Simon ou Retz."
Wieder, 4 oct. 54.
Record: DIV11250 |
| Date:1922 juillet
L. D.
,
Feuillets au Vent
, juillet 1922.
Note à propos de
Sodome II
.
Record: DIV13337 |
| Date:1920 1er avril
L. J. F.
,
La Revue Mondiale
, 1er avril 1920, n. 135, p. 369.
Cite, à propos du prix Goncourt, Pierre Mélèze, dans
Le Scarabée
(mars), les phrases les plus virulentes sur Marcel Proust, vante
les Croix de Bois
; avec ce commentaire:
"M. P. Mélèze va, je crois, un peu loin."
"...un peu sévère..."
"Un peu d'indulgence ne serait pas de trop et l'on peut dire ce qu'on pense en des termes moins durs." [!!!]
Peut-être de Jean Finot, rédacteur en chef de
la Revue Mondiale
?
Record: DIV9730 |
| Date:1930 28 juin
L.T. [Treich, Léon], (Proust, Marcel),
Un problème littéraire : Robert de Montesquiou et M. Proust
,
Les Nouvelles littéraires
, 28 juin 1930, p. 5:1-3.
Note au début de l'article :"Il y a une histoire à écrire, qui est celle des relations de Marcel Proust et du comte Robert de Montesquiou. Le jour où le récit en sera établi, on verra que Marcel Proust était, par l'âge d'abord, mais aussi par une déférence passionnée, par des manifestations de respect étourdissantes, par snobisme aussi peut-être, dans une sitation tout à fait subalterne vis-à-vis de l'altier écrivain gentilhomme.
Sans doute était-ce Proust qui se mettait lui-même dans cette situation de disciple à maître, et l'on donnera vingt explications à ces génuflexions. Le fait est là, cependant, et il faut le noter.
Pour montrer jusqu'à quel point mes affirmations sont exactes, je donnerai ici quelques lettres de Marcel Proust à Yturri, à Robert de Montesquiou, et les réponses de Montesquiou qui m'ont été communiquées par l'exécuteur testamentaire de celui-ci. Je les donne dans ce que je crois être l'ordre chronologique. Mais ces lettres ne sont pas toutes datées, et peut-être faudrait-il les disposer autrement..." L.T.L.T. est peut-être Léon Treich, qui signe l'article précédent dans ce numéro des
Nouvelles Littéraires
. Il avait publié des articles dans
L'Éclair
en 1922. CS.
Lettres de Marcel Proust à Robert de Montesquiou :
[15 juillet 1894],. Cor I, p. 310, n. 171;
[Mercredi 30 janvier 1894], Cor I, p. 365, n. 220;
[25 février 1895], Cor I, p. 370, n. 226;
[27 mai 1895], Cor I, p. 393, n. 244;
[9 juin 1895], Cor I, p. 401, n. 251;
[17 juin 1895], Cor I, p. 403, n. 253;
Trouville, ce mardi matin [18 septembre 1894], Cor I, p. 331, n. 189;
[Le 12 juin 1896], Cor II, p. 75, n. 30;
[Le mercredi soir 23 juin 1897], Cor II, p. 196, n. 120;
[15 juillet 1897], Cor II, p. 203, n. 126;
Mardi soir [25 avril 1899], Cor II, p. 286, n. 190;
[le 8 ou le 9 juin 1907], Cor VII, p. 174, n. 98;
[Seconde quinzaine d'avril 1912], Cor XI, p. 102, n. 53.
Record: DIV2570 |
| Date:1919 12 décembre
"[...] il n'est âgé que de quarante et onze ans, [...]
Il est homme du monde, ce qui est essentiel, à une époque où la réputation des écrivains se fait sur le coup du five o'clock et où l'homme de lettres soucieux de gloire et d'argent doit tremper sa plume attentivement dans la théière et dans le bénitier. [...] "
Record: DIV8250 |
| Date:1937 5 mars
Lettre de Proust à G. de La R. datée "Vendredi soir": [derniers mois de 1904], cor IV, p. 332, n. 176 (avant le 8 fév. 1905, publ. de l'Amant et le Médecin, dont Proust fait la critique).
Record: DIV2930 |
| Date:1899 18 août
Proust ému d'apprendre l'attentat où un indiviu avait tiré sur Labori, le lundi 14 août, envoie un télégramme: "Hommage au bon géant invincible à qui cette consécration sanglante manquait seule pour que ce ne fût pas au figuré qu'on parlât pour lui de combat et de victoire..."
Marguerite Labori
, Labori: ses notes manuscrites, sa vie, ed. Victor Attinger, 1947, p. 121
Record: c21215 |
| Date:1947
xxiv-411 p.
Télégramme de M. Marcel Proust (p. 121) daté du 18 août 1899. Cor II, p. 295, n. 198 [Le 15? août 1899].
Record: DIV3200 |
| Date:1914 décembre
Jacques de Lacretelle affirme avoir été présenté à Proust:
"Décembre 1914. Hiver rigoureux, oppressant qui-vive. La France est sauve, mais la
victoire s'éloigne [...].
Ce fut en ces jours sombres que je fis la connaissance de Proust."
"Quelques mois plus tôt, Du côté de chez Swann m'avait apporté
une révélation d'autant plus forte que la débordante richesse de l'ouvrage et même son
écriture insolite s'étaient heurtées tout d'abord à des préjugés littéraires."
"'Veux-tu connaître Proust?' me demanda un de mes amis à qui j'avais dit mon admiration
pour Swann.
S'agirait-il d'Abel Hermant?
Record: c72700 |
| Date:1915 janvier
Jacques de Lacretelle démobilisé depuis quelques semaines,
rentre à Paris. Il découvre Du côté de chez Swann.
"Clarté fulgurante! Jamais un livre ne m'avait donné un choix semblable. Cette manière
de draguer notre subconscient, ce pouvoir d'analyser nos sensations dans ce qu'elles ont
de plus fugace et de plus intense, cette ferveur pour communier sans grandiloquence avec
la nature, chez quel poète, chez quel mémorialiste les avais-je rencontrés? Chaque
phrase apportait une divination. La baguette d'un sourcier oscillait à tout instant.
[...]"
"'Veux-tu connaître Marcel Proust?' me demanda un de mes amis. [Hermant? Henri Bardac?] Je commençai par dire non.
Je n'avais rien écrit alors. Savais-je même que j'écrirais un jour? L'embarras où me
jetait l'idée de cette visite l'emportait sur la curiosité. [...] Pourtant je me
décidai. Rendez-vous fut pris un soir. [...]"
"¨Ça ne t'ennuiera pas de ne pas fumer?' m'a demandé sur le palier mon guide Henri
Bardac."
Jacques de Lacretelle
, Ma première visite à Marcel Proust, Livres de France, 16e année, n. 5 (mai 1965), pp.4-7
Cf. 1916: première visite
Record: c72870 |
| Date:1959
Pp. 212.
13 lettres de Proust à Lacretelle, dont 8 inédites, 5 publiées dans le
Bulletin Marcel Proust
n. 1; 1917-1922:
[Le lundi soir 216 mai 1917], cor XVI, p. 141, n. 65;
[Le vendredi soir 14 décembre 1917], cor XVI, p. 356, n. 183;
[Peu avant le 20 avril 19189, cor XVII, p. 189, n. 73;
Paris 20 avril 1918, cor XVII, p. 193, n. 76;
[Peu avant le 7 novembre 1918], cor XVII, p. 439, n. 185;
[Le mardi soir 4 mai 1920], cor XIX, p. 259, n. 116;
[Peu après le 4 mai 1920], cor XIX, p. 261, n. 117;
[Premiers jours de juillet 1920], cor XIX, p. 338, n. 157;
[Le jeudi matin 8 juillet 1920], cor XIX, p. 353, n. 165;
[Peu après le 19 novembre 1920], cor XIX, p. 605, n. 330;
[Le mercredi 1er décembre 1920], cor XIX, p. 638, n. 346;
[Peu après le 22 juillet 1921], cor XX, p. 410, n. 233;
[Le vendredi 16 juin 19229, cor XXI, p. 284, n. 205.
Record: DIV4150 |
| Date:1965 27 mai
"Des lettres inconnues de l'auteur du
Temps perdu
ont été retrouvées et rassemblées par un universitaire américain, M. Philip Kolb, qui les fera paraître prochainement. Nous sommes heureux d'en publier des extraits, en exclusivité, avec l'étude que ces billets ont inspirée à Jacques de Lacretelle."
9 lettres.
Marcel Proust à Jacques-Émile Blanche Ce vendredi [29? juillet 1892], Cor I, p. 175, n. 50;
; à Antoine Bibesco, [Printemps 1902], cor III, p. 49, n. 14;
à Mme de Noailles, Dimanche [1er juin 1902], cor III, p. 53, n. 18;
à Antoine Bibesco, [17? août 19029, cor III, p. 102, n. 50;
à Antoine Bibesco, [le 22, 23 ou le 24 décembre 1902], cor III, p. 199, n. 107;
à Antoine Bibesco, [Cabourg, le vendredi 11 août 1911], cor X, p. 329, n. 164;
à Lionel Hauser, [Peu après le 22 mars 1917], cor XVI, p. 86, n. 33;
à Lionel Hauser, Dimanche 1er avril [1917], cor XVI, p. 89, n. 36;
à Daniel Halévy, [le samedi soir 19 juillet 1919], cor XVIII, p. 334, n. 181.
Record: DIV4440 |
| Date:1914 14 avril?
Jacques de Lacretelle rencontre Proust pour la première fois; l'interroge sur les modèles de ses personnages de
Swann:
"Swann avait paru depuis quelques mois. Comme je disais à
Proust que j'avais cru découvrir derrière plusieurs de ses personnages des figures que
je connaissais, il protesta que je me trompais, qu'il n'avait approché qu'à de rares
occasions ces prétendus modèles et que la suite de son oeuvre me démontrerait combien
j'avais tort. Puis, à propos des noms que j'avais cités, il se mit à me raconter, avec
ce mélange de complexité et de clarté qui était une des qualités de son esprit, toute
une suite d'anecdotes où le fait positif avait, pour ainsi dire, à peine de surface au
milieu du développement psychologique."
Jacques de Lacretelle
, Les clés de l'oeuvre de Proust, Cahiers Marcel Proust n. 1, Gallimard, 1927, p. 188
Record: c70960 |
| Date:1920 31 mars
Laetitia, Comtesse
,
À l'ombre des jeunes filles en fleurs
,
La Simple Revue
, 31 mars 1920.
Record: DIV9700 |
| Date:1894
Jean-Auguste Strindberg à Paris (né le 22 janvier 1849, mort le 14 mai 1912).
Lucien Lagriffe
, La Psychologie d'Auguste Strindberg, Journal de Psychologie normale et pathologique, 9e année, 1912, 481-500
Record: c7790 |
| Date:1914 16? août
Nicolas étant de la Territoriale, est appelé quinze jours
après la déclaration de guerre, quitte Proust; Céleste Albaret, la jeune femme d'Odilon, vient de s'installer boulevard Haussmann.
Céleste Albaret: "A la déclaration de guerre, j'ai quitté mon petit appartement pour
servir Proust. Son valet de chambre est parti à la guerre quinze jours après la
déclaration. C'était le valet de chambre de son père. Il
était de la Territoriale. Il a été forcé de partir tout de suite."
Rosette Lamont
, Interview avec Céleste Albaret, French Review, vol. XLIV (Oct. 1970), pp.15-33
Record: c72060 |
| Date:1922 15 janvier
Lang, André
,
Voyage en zigzags dans la République des Lettres: M. Francois Porché ; M. Jean Cocteau
,
Les Annales
, 1922 15 janvier, n.2012, p. 78-80.
François Porché parle "à son avis, du plus grand des prosateurs contemporains, de M. Marcel Proust:
- S'il lui manque quelque chose, c'est évidemment le don d'affabulation, mais il est probablement le seul dont on puisse dire si haut qu'il enrichit le terrain psychologique; c'est, je crois, l'écrivain le plus remarquable de sa génération. [...]"
Sur la prose, Cocteau répond: "- J'aime qu'on cherche à faire mouche en visant n'importe comment. C'est le style Stendhal. Je n'aime pas qu'on épaule longuement, gracieusement, majestueusement, sans se soucier de la cible. C'est ce que la plupart des gens appellent le style Flaubert. Si on épaule bien et tire juste, c'est encore mieux... Proust fait mille fois mouche pendant que vous croyez qu'il épaule interminablement."
Article repris dans le recueil
Voyage en zigzags dans la République des Lettres
, 1922, pp. 32-40 (Jean Cocteau) et pp. 57-61 (François Porché).
Record: DIV12365 |
| Date:1922 19 février
Lang, André
,
Voyage en zigzags dans la République des Lettres: M. Henry Bernstein
Les Annales
, 1922 19 février,pp. 206-208.
Bernstein répond aux questions de Lang sur les écrivains contemporains "[...] il y en a deux pour qui, à mon admiration, se mêle un peu de cette surprise sacrée qui engendre les grands souvenirs: Colette et Marcel Proust. [...] Si je sais à qui s'apparente Colette, pour Marcel Proust j'avoue mon trouble et mon ignorance. A mon avis, en littérature, il y a les artistes, et, au-dessus d'eux, si je puis dire, les apporteurs, les écrivains-jalons. Pour moi, Proust est de ceux-là. Il est dans la compagnie des plus grands. Je n'oublierai jamais l'impression déjà vieille, mais toujours aussi brûlante que m'a laissée
Du côté de chez Swann
. Dans les livres qui ont suivi, j'avais retrouvé des parties d'une aussi belle qualité, mais rien qui constituât, comme
Swann
, un univers complet et séparé. La lecture des cinquante premières pages de
Sodome et Gomorrhe
vient de me faire éprouver à nouveau, dans sa plénitude, mon émotion première.
Marcel Proust m'apparaît un phénomène littéraire de même nature que Stendhal.[...]"
Reproduit dans le volume:
Voyage en zigzags dans la république des lettres
, 1922, pp. 239-252.
Record: DIV12465 |
| Date:1922 26 février
Lang, André, (Proust, Marcel),
Voyage en zigzags dans la république des lettres: M. Marcel Proust
,
Les Annales Politiques et Littéraires
, 26 février 1922, t. 78 , n. 2018, p. 236.
Lettre de Marcel Proust. Voir Les Annales depuis le 23 octobre 1921, "c'est aujourd'hui que commence cette série...".
Repris dans : André Lang,
Voyage en zigzags dans la république des lettres
, 1922, pp. 153-155, avec une lettre de Marcel Proust en réponse à des questions sur le roman;
Contre Sainte-Beuve
, collection Pléiade, 1971, pp. 640-641 (Essais et articles) donne uniquement la réponse de Marcel Proust; lettre de Marcel Proust à André Lang [Seconde quinzaine d'octobre 1921] Cor XX, p. 496, n. 292.
Record: DIV1460 |
| Date:1922 26 février
Lang, André
,
Voyage en zigzags dans la république des lettres: M. Marcel Proust
,
Les Annales Politiques et Littéraires
, 1922 26 février, t. 78, n. 2018, p. 236.
Voir les trois lettres de Proust à Lang à ce sujet: Cor XX, p. 495, n. 291 ; p. 496, n. 292 ; Cor XXI, p. 324, n. 229. La série d'interviews d'écrivains par André Lang, a commencé à paraître dans
Les Annales
depuis le 23 octobre 1921, "c'est aujourd'hui que commence cette série...". Le 26 février paraît la réponse de Proust. Le 19 mars 1922, p. 316, on annonce qu'un recueil de ces interviews paraîtra en volume dans "le courant du mois de mai".
Record: DIV12480 |
| Date:1892 6 janvier
Maupassant malade, quitte Cannes accompagné de l'infirmier et de [son
frère?] François; le lendemain à Lyon, Henri Cazalis et Ollendorff viennent le chercher pour le conduire à Passy, où il entre dans
la clinique du Dr Blanche, 17, rue Berton [ensuite rue de Seine,
aujourd'hui rue d'Ankara].
Armand Lanoux
, L'Atroce combat de Maupassant contre la folie et la
mort, Figaro littéraire du 16 mars 1967, pp. 8, 9 et 18
Record: c4460 |
| Date:1921 mai
Lanux, Pierre de
,
French Notes
,
The Bookman (New York)
, mai 1921, vol. 53, p. 271.
Conclue sur: "Marcel Proust may be the last in the long family of nineteenth-century social analysts, which goes from Balzac to Zola; he may be the initiator of a new school in the psychological novel. That he is a powerful connoisseur in human nature and a great craftsman is beyond dispute."
Record: DIV11470 |
| Date:1922 10 juin
Lanux, Pierre de
,
A History of the N. R. F.
,
The Literary Review [published by the New York Evening Post]
, 10 juin 1922, vol. 2, n. 40, p. 723.
"The
N. R. F.
editors did not wholly escape a slight pedantry. They often seemed to be giving good, less good, and bad marks to a class of pupils. When Marcel Proust offered them his first long novel for publication it was rejected because the author of
Du Côté de chez Swann
happened to be a rich man and the taboo against society amateurs in letters was so strong that the editors could not immediately believe in the value of the work presented. Later on Proust reentered with all the honors. But such cases have been exceptional."
Record: DIV13000 |
| Date:1900 20 janvier
Jointe à la fiche du 21 janvier 1900 sur la mort de Ruskin [c22460]. PR.
Mort de Ruskin.
Figaro du 20 janvier 1900
Cf. Chronique des Arts et de la curiosité, 27 janvier 1900, pp. 35-36
David Larg
, John Ruskin, New York, D. Appleton, 1933
À M. Nordlinger, Cor II, p. 384, n. 238 [Peu après le 21 janvier 1900]
The Flamboyant Architecture of the Valley of the Somme, Lecture at Royal Institution, Jan. 29, 1869. The Works of John Ruskin, ed. E. T. Cook and Alex. Wodderburn, London, Geo. Allen, 1912, v. XXXVIII. [Mémoire sur l'architecture flamboyante aux bords de la Seine {sic: lire Somme}.
Record: c22450 |
| Date:1921 5 juillet
Larguier, Léon
,
Le Côté de Guermantes. Sodome et Gomorrhe I
,
Le Petit Provençal (Marseille)
, 5 juillet 1921.
Record: DIV11650 |
| Date:1920 1er juillet
Lasserre, Pierre
,
Marcel Proust humoriste et moraliste
,
La Revue Universelle
, 1er juillet 1920, n. 2, p. 19-32.
"le snob de l'humour", etc. (p. 29)
"Tout chez lui est concerté. D'impressions vives, personnelles, originales, colorées, qui valussent la peine d'être écrites, il n'en a point. Il veut cependant écrire des impressions. Placé dès lors devant le problème de l'omelette sans oeufs, M. Proust fait de 'l'erstaz'. La qualité d'inspiration et de feu d'esprit qui lui serait nécessaire pour briller dans le genre littéraire de son choix, il en fabrique le simili au moyen d'une espèce de cuisine intellectuelle." (p. 26)
Souza {?} 21.
Record: DIV10020 |
| Date:1892 mai
Article signé "Laurence", non recueilli; s'attaque au socialisme. Signalé par Robert Dreyfus, qui en donne le résumé, et atteste que Proust en est l'auteur, dans
Souvenirs sur Marcel Proust
, 1926, pp. 95-96.
Article repris dans : Marcel Proust,
Contre Sainte-Beuve
, collection Pléiade, 1971, pp. 348-349 (Essais et articles). CS.
Record: DIV130 |
| Date:1908 25 septembre
Proust apprend à Cabourg un mot de Lucien Henraux l'accident d'automobile de Lauris, blessé à la jambe; lui envoie un télégramme à 5h.5 disant qu'il ne pourra peut-être pas être "en état de partir vers vous avant un jour ou deux".
à Georges de Lauris, Cor VIII, p. 220, n. 116 [Cabourg, le vendredi après-midi 25 septembre 1908]
Cf. à Antoine Bibesco, Cor VIII, p. 247, n. 134 [Le lundi 19? octobre 1908]
Lauris affirme: "un accident d'automobile près de Rosny sous-Bois, dans l'Eure (sic), et dont je me tirai avec une fracture de la jambe au dessus du genou, m'immobilisa pour plusieurs mois."
Record: c56770 |
| Date:1903 10 avril (Vendredi-Saint)
Georges de Lauris: "C'est à cette époque aussi que nous avons fait, quelques amis et lui, des voyages vers les églises, les monuments qu'il aimait. Il n'y avait pas à craindre qu'il ne fût pas prêt de bon matin, car il restait levé depuis la veille. En route, il ne prenait que des cafés au lait qu'il payait royalement. Nous avons été ainsi à Laon, à Coucy. Il est monté même, malgré ses étouffements et sa fatigue, jusqu'à la plate-forme de la grande tour, celle que les Allemands ont abattue. Je me rappelle qu'il montait, appuyé au bras de Bertrand de Fénelon qui, pour l'encourager, chantait à mi-voix l'Enchantement du Vendredi-Saint. C'était, en effet, un Vendredi-Saint avec les arbres fruitières en fleurs sous un premier soleil. Je vois aussi Marcel, attentif devant l'église de Senlis, écoutant le prince Emmanuel Bibesco qui, avec tant de modestie et comme se défendant de lui rien apprendre, expliquait ce qui caractérise les clochers de l'Ile de France."
Georges de Lauris
, Quelques années avant Swann, Cahiers Marcel Proust n. 1, Hommage à Marcel Proust, 1927, p. 41
Record: c31670 |
| Date:1910
Lauris, Georges de
,
Ginette Chatenay, roman
, Paris, Bernard Grasset, 1910 [achevé d'imprimé: 24 avril 1910].
P. 140: "Déshabillée, elle [Ginette] se glissa dans le lit frais, un peu étroit comme un lit de jeune fille. Puis elle prit le livre qu'elle avait posé sur la table voisine, sous la lampe, c'était
Les Plaisirs et les Jours
, de Marcel Proust. Elle chercha parmi les exquis poèmes en prose nommés par l'auteur: "Rêveries couleur du temps", ceux qui parlent de la mer. Elle les lut avec un profond désir de s'émouvoir. Il lui paraissait bon de verser dans sa pensée une douceur harmonieuse. Pendant quelques instants, son coeur ne fut que l'écho d'une poésie mélancolique."
Mention, dans un roman, des "Rêveries couleur du temps", poèmes en prose des
Plaisirs et les Jours
, de Proust. FL.
Record: DIV6660 |
| Date:1948
Préface de Georges de Lauris. Pp. 269. 20 datées inexactement. Dans le volume la 1re lettre est datée de 1904; mais elle fut écrite en 1903. La préface et les lettres I, II, VII, XXVIII, XXXIX, XLVIII, XLIX, L, LIX, LXIV, LXVII, LXIX, LXXI, LXXIII, sont reproduites de la
Revue de Paris
, 15 juin 1938, pp. 734-776.
82 lettres et 2 dédicaces (1903-1919) à Georges de Lauris; 1 lettre à Mme de Lauris, 4 à la Baronne A. de Pierrebourg.
Record: DIV3310 |
| Date:1899 vers l'automne?
Traductions de Ruskin entreprises dès "sa première jeunesse sur la demande d'un éditeur [Ollendorff] qui avait bientôt fait faillite". La Société d'Édition artistique avait fait faillite après le départ d'Ollendorff, qui en avait été le directeur. CS.
"Parfois, on trouvait Marcel consultant, sur ses traductions de Ruskin, Robert d'Humières... Ces traductions, Marcel les avait entreprises dans sa première jeunesse sur la demande d'un éditeur qui avait bientôt fait faillite. Elles lui étaient donc restées pour compte jusqu'au jour où le Mercure accepta de les publier."
Cf. 1900: lettre à Georges Goyau de mars 1904.
1900 est l'année où la Société d'Édition artistique commença son édition de la traduction des oeuvres complètes de Ruskin. Voir cor III, p. 181, note 4. CS.
À Georges Goyau, Cor IV, p. 96, n. 47 [mars-avril? 1904]
Record: c22070 |
| Date:1913 mercredi soir 26 février*
Proust assiste au concert du Quatuor Capet,
Salle Pleyel, où il entend de Beethoven les quatuors numéros 15 et 16, et la Grande Fugue; y
aperçoit la comtesse j. Murat.
Cf. Le Guide du Concert, IVe année, samedi 22 Février 1913, p. 306
Vaudoyer y présente Proust à Mme Vaudoyer,
sa mère.
Proust au concert avec Georges de Lauris?
"Je suis allé, avec lui [Proust], entendre, à l'ancienne salle Pleyel, les grands quatuors de
Beethoven joués par le quatuor Capet. Ce fut dans l'ombre discrète du salon de Mme Lion séparé de la salle de concert par une toile métallique peinte,
que la musique nous parvint."
Record: c67670 |
| Date:1899 novembre décembre
Proust entreprend l'étude sur Ruskin et certaines cathédrales, commandée par Ganderax pour la Revue de Paris; **et la traduction de la Bible d'Amiens (et de Sésame?) sur la demande d'Ollendorff.** {rayée}
À Marie Nordlinger, Cor II, p. 387, n. 240 [7 ou 8 février 1900]
Cf. à Georges Goyau, Cor IV, p. 79, n. 39, lundi [vers mars 1904]
Cf. à Georges Goyau, Cor IV, p. 96, n. 47 [mars-avril? 1904]
Après le retour à Paris: car il ne parle pas de ce projet dans ses lettres à sa mère, où il demande son exemplaire de La Sizeranne, qu'il veut emporter avec lui pendant son voyage en Italie, "pour voir les montagnes avec les yeux de ce grand homme".
À Mme Proust, Cor II, p. 346, n. 217 [25 ou 26 ? septembre 1899]
À Mme Proust, Cor II, p. 356, n. 220 [2 octobre 1899]
Record: c22180 |
| Date:1901 août septembre
Proust: "j'ai fait dernièrement à Marcel de Porto-Riche une "algarade" qui dépasse en grossièreté ce dont les gens se vantent et qui n'arrive jamais."
Georges de Lauris: "Je me souviens de notre silence autour d'une table, chez Larue, un soir, tandis que, tranquillement et sa main si blanche posée sur la nappe n'ayant aucun frémissement, il recevait, avec des insolences bien calculées, bien rédigées, quelqu'un qu'il soupçonnait de fort mal parler de lui et qui était venu lui tendre la main."
Record: c26050 |
| Date:1902 vers juin ?
Georges de Lauris évoque une des premières rencontres avec Proust "à un dîner chez Mme Léon Fould. C'est en ce salon, sur fond des vitrines et de meubles dorés ... que, pour la première fois, j'ai été frappé de sa pâleur sous les cheveux si noirs, de son regard venu de loin sous des paupières un peu lourdes, regard flexible et pénétrant, équilibré, semblait-il, par combien de pensées! Comme il se distinguait des autres! Il n'était jamais tout à fait mêlé aux groupes avec lesquels il s'entretenait. Une sorte d''aura' le séparait d'eux. On vous prévenait charitablement qu'il était doué d'une remarquable intelligence. Il paraissait un noble étranger qu'environnait le mystère d'un pays de mémoire et de pensée."
Record: c27470 |
| Date:1903 10 avril (Vendredi-Saint)
Proust avec Lauris, Henraux, Antoine et Emmanuel Bibesco, (Guiche?) et les Billy, visite Laon, Coucy et Senlis.
Georges de Lauris
, Quelques années avant Swann, Cahiers Marcel Proust n. 1, Hommage à Marcel Proust, 1927, p. 41
Revue de Paris du 15 juin 1938, p. 740
Marthe Bibesco
, Au bal avec Marcel Proust, Cahiers Marcel Proust n.4, 1928, pp. 38-40, 47. fragments de lettres à Antoine Bibesco. CS.
À Mme Proust, Cor III, p. 292, n. 159 [avril 1903?]
À Antoine Bibesco, Cor III, p. 293, n. 160 [7 ou 8 avril 1903]
À Antoine Bibesco, Cor III, p. 294, n. 161 [mercredi 8 avril 1903]
À Laon avec Emmanuel Bibesco.
À Mme Straus, Cor XVII, p. 269, n. 108 [vendredi 31 mai 1918]
In 1903, Fénelon in Constantinople, "Good Friday 1902".
Record: c31660 |
| Date:1903 12 mai? (mardi soir)
Proust dîne chez Mme Lemaire, Henry de Vogüé lui cherche querelle par des observations blessantes, auxquelles il répond avec fermeté.
"Pense si tu as l'occasion de les voir aux menaces Vogüe et aux questions Montebello."
Georges de Lauris: "Je revois aussi une scène concertée dans le salon de Mme Lemaire. Ce ne fut point sa faute si tout ceci n'eut point de suite."
Record: C31820 |
| Date:1908 juillet
Proust: "j'ai commandé au Carnaval de Venise un répertoire de
vêtements carnavalesques et vénitiens [...] Il y a en particulier un pardessus d'un plaid avec
une doublure violette."
à Henry Bernstein, Cor VIII, p. 184, n. 100, "Cabourg Grand
Hôtel [Peu après le 18 juillet 1908]"
Cf. Marcel Plantevignes, qui fait faire le commentaire du pardessus
par le marquis de Pontcharra: "...la vigogne gris perle trop claire
et trop chaude et de la doublure en satin parme, c'est d'un dandisme curieux et bien contestable.
Plantevignes (pp. 41-42) prétend que Proust avait admiré un pardessus en vigogne gris clair, avec
envers mauve, porté par Montesquiou, et avait demandé à Montesquiou
d'en commander pour lui un semblable à ses mesures; "lorsque Proust reçut quelques [sic] temps
après du Carnaval de Venise le pardessus dans cette belle vigogne gris clair, mais qui désormais
portait la parure éclatante de cette doublure d'un parme trop vif, il n'osa pas le refuser."
[mais il savait très bien la couleur de la doublure, puisque dans sa lettre à Bernstein il dit
"vêtements carnavalesques"]
Cf.
Paul Guth
, À l'ombre de Marcel Proust, Le Figaro
Littéraire, 25 septembre 1954. (Entretien avec Céline
Cottin): "...Et sa pelisse doublée de fourrure était toujours sur le pied de son lit."
Record: c55310 |
| Date:1903 21 avril? (mardi)
Proust en promenade d'automobile à Laon, à Senlis, à Saint-Leu-d'Esserent (et à Coucy?) dans l'Oise avec Antoine et Emmanuel Bibesco, Georges de Lauris. À Saint-Leu-d'Esserent, Antoine a chanté Viens poupoule (?) (En revenant de la Revue).
À Mme Proust, Cor III, p. 373, n. 214 [jeudi 16 juillet 1903]
Record: c31640 |
| Date:1922 2 février
Lauwick, Hervé
,
Au jour le jour. Dames seules
,
Le Figaro
, 1922 2 février, p. 1:2.
"[...] Accoudée sur la table, elle fumait tranquillement, dans un porte-cigarette aussi long qu'une phrase de Marcel Proust, mais heureusement plus simple.[...]"
Record: DIV12440 |
| Date:1895
Fiche trouvée à mai 1895. PR
Proust au Louvre avec Pierre
Lavallée.
"Nous allions au musée du Louvre, à l'époque où il publiait ses Portraits de peintres; il s'arrêtait devant l'Embarquement pour Cythère, devant le Duc de Richmond, de van
Dyck, devant le Départ des cavaliers, de
Cuyp."
Pierre Lavallée
, Correspondance Générale, Plon, 1933, vol. 4, p. 4:
"Note du destinataire"
Record: c11730 |
| Date:1911 8 avril
Exposition des étoffes de Fortuny au musée des Arts Décoratifs.
Henri Lavedan
, Bon An, mal an, 5e série, pp. 108-15, "22 avril 1911"
Cf. Bulletin de l'Art Ancien et moderne, 22 avril 1911, p. 127:
"Expositions et Concours. Exposition des travaux de la femme (au Musée des arts décoratifs). [ c63580]
Record: c63480 |
| Date:1910 9 juillet
"Mme Adolphe Brisson chevalière de la Légion d'honneur" (Yvonne Sarcey). "Depuis dimanche" "croix accordées à l'Exposition de Londres".
l'Illustration du 9 juillet 1910; CXXXVI, p. 18-19
Cf. Article sur elle par
Henri Lavedan
dans l'Illustration du 21 novembre 1908
Record: c61910 |
| Date:1893 10 mars
Lazare, Bernard
,
?
,
Entretiens politiques et littéraires
, 10 mars 1893, n. 38, p. 239.
"Violante ou la mondanité, de M. Marcel Proust, est un conte écrit sous la double influence d'Anatole France et de Mme de Genlis. M. Proust pourrait faire mieux; il pourrait faire plus mal, diront d'autres, et peut-être auront-ils raison."
Record: DIV6000 |
| Date:1922 2 septembre
Marthe Le Bas commence par présenter ironiquement les copieux volumes d'
A la Recherche du temps perdu
et leur auteur, avec quelques erreurs et imprécisions: de Proust "all that was known was that he was over forty, that he drew out a delicate existence amid considerable but tasteful luxury, and that heart disease condemned him to endless leisure". Mais ensuite l'article reconnaît la profondeur et la complexité des livres de Proust, et le compare à Pascal. En conclusion: "He is as far from the contemptuous coldness of M. de Régnier as from the gay Alexandrianism of M. Anatole France or the dogmatic perversity of M. Gide. To disciples or indeed to anyone who will inquire, he will tell his wonderful secret, which lies neither in a facile epicuraneism nor a still easier asceticism but in the very synthesis, the fusion, of the activity of exterior life with the intensity of inner spiritual life [...]." VG.
Voir le commentaire de Scott-Moncrieff sur cet article, dans
The Spectator
du 9 septembre.
Record: DIV13530 |
| Date:1922 1er janvier
Le Cardonnel, Georges
,
Le prix Goncourt et ses romans
,
La Revue Universelle
, 1922 1er janvier, t. 8, p. 107.
"Je sais que certains ont néanmoins goûté
l'Épithalame
[de Jacques Chardonne], et ont même comparé ce roman aux livres de Proust; c'est probablement à cause de sa longueur; mais nous n'avons en retour ni l'esprit, ni le mordant, ni l'observation psychologique des milieux et des caractères, ni la langue souvent admirable qu'on trouve dans l'auteur de
Chez Swann
[sic]. On sort l'esprit enrichi d'un ouvrage de Proust."
Record: DIV12280 |
| Date:1920 15 janvier
Le Cardonnel, Georges
,
Étude sur Marcel Proust
,
La Minerve Française
, 15 janvier 1920, t. 4, p. 219-223.
Record: DIV9150 |
| Date:1914 18 avril
Reproduit dans Pierre-Quint, Léon,
Comment parut "Du côté de chez Swann"
, Kra, 1930, pp. 119-120.
Echo de l'article de Jacques-Emile Blanche sur
Du côté de chez Swann
, paru dans
L'Echo de Paris
du 15 avril 1914. FL.
Pierre-Quint dit que "Proust rédigea lui-même ou dicta la plupart de ces échos dans leurs grandes lignes" (
Comment parut "Du côté de chez Swann"
, p. 119). Mais les lettres adressées par Proust à René Blum au sujet de l'écho paru dans le Gil Blas, laissent plutôt supposer que Blum ou un autre collaborateur de ce journal ont rédigé cet écho. Cf. Cor XIII, lettres n. 71, p. 149 ; n. 79, pp. 158-159 ; n. 80, pp. 159-160. VG.
Record: DIV7190 |
| Date:1920 10 janvier
Le Grix, François
,
Nos livres et nous
,
La Revue Hebdomadaire
, 10 janvier 1920, 16e année, n. s., n. 2, p. 258.
"Chacun sait que 'le style de Flaubert' est une expression à peu près vide de sens, depuis le dernier automne, et que MM. Louis de Robert et Louis Bertrand, Albert Thibaudet et Marcel Proust auront plus tôt épuisé sur ce sujet leur verve que leur controverse. Je crois me souvenir que Proust n'avait relevé dans
Salammbô
qu'une seule belle image. Je n'en ai relevé qu'une aussi dans
Goha le Simple
... [d'Albert Adès et Albert Josipovici]".
Record: DIV9120 |
| Date:1919 20 décembre
Le Grix, François
,
Propos et documents
,
La Revue Hebdomadaire
, 20 décembre 1919, 28e année, t. 12, p. 392-393.
Record: DIV8670 |
| Date:1914 18 avril
Le Masque de Fer, [Proust, Marcel]; ,
Écho. À travers Paris: Un article de J.-E. Blanche sur un ouvrage dédié à Gaston Calmette
,
Le Figaro
, 18 avril 1914, p. 1.
Reproduit dans Pierre-Quint, Léon,
Comment parut "Du côté de chez Swann"
, Kra, 1930, pp. 130-31; cf. pp. 124-38; et dans
Proust et la stratégie littéraire
, Corréa, 1954, pp. 100-01; cf. pp. 96-99.
Echo de l'article de Jacques-Emile Blanche sur
Du côté de chez Swann
, paru dans
L'Echo de Paris
du 15 avril 1914. FL.
C'est Proust qui a rédigé cet écho. Cf. Proust à Louis Brun, Cor XIII, [vers le 16 avril 1914], n. 75, p. 153 et [le 16 ou 17 avril 1914], n. 76, p. 154. VG
Record: DIV7180 |
| Date:1913 16 novembre
Echo concernant
Du côté de chez Swann
. FL.
Record: DIV6730 |
| Date:1921 13 mai
Le Meur, Jean
,
À la Recherche du Temps Perdu
,
Le Radical
, 13 mai 1921.
Record: DIV11360 |
| Date:1919 8 décembre
Record: DIV7840 |
| Date:1919 11 décembre
Record: DIV7960 |
| Date:1889 15 juillet
Nouvelle Loi sur le Service Militaire. Loi du 15 juillet 1889, art. 37. (Sera modifiée par la loi
du 15 juillet 1892.)
Voir Paris-Hachette, 1900, p. 238, "La Durée du Service militaire"
Cette loi, marquant la fin du régime militaire du volontariat d'un an (loi de 1872), établissait
le service de trois ans égal pour tous, sauf pour les élèves de certaines écoles.
Record: c2680 |
| Date:1886 1887?
"Tous les jeudis et tous les dimanches, vers 1884, je me retrouvais avec Marcel Proust aux Champs-Élysées." [Brunschvicg]
"Lorsque je lui disais le mot qu'il n'a pas oublié: 'Musset, jusqu'à
quinze ans!'"
Proust se rappelera Léon Brunschvicg quand il fera dire la même chose
à Bloch dans Swann; MAIS Brunschvicg n'aurait
pu dire cela qu'après avoir dépassé lui-même l'âge de 15 ans, donc après le 10 novembre 1884; et
il est vraisemblable qu'en disant cela il s'adresse à son jeune ami alors que celui-ci avait
environ 15 ans; c'est-à-dire, vers l'année 1886.
D' ailleurs, l. B. parle des feuilletons de Lemaître, qui ne commença
à être critique dramatique aux Débats qu'en 1885.
Fr. Lefèvre
, Une heure avec, 5e série, Gallimard, 1929, p. 121-122
Record: c1560 |
| Date:1892 mars? début 1893?
Proust rencontre Henri Barbusse chez Hérédia; lui demande des vers pour le Banquet.
"Je fréquentais aussi chez Hérédia, où je rencontrai pour la première fois Marcel Proust. C'était un petit jeune homme, pâle et mince, qui me
demanda des vers pour le Banquet, revue dont il s'occupait avec Fernand Gregh."
"j'ai connu là Samain..."
Frédéric Lefèvre
, Une heure avec... Henri Barbusse, 3e série, 4e éd., NRF,
1925, p. 188
Record: c4680 |
| Date:1905 août
Proust: "c'était la lecture des Contes de Lemaître et le désir d'y répondre qui m'avaient fait reprendre ce vieux livre prodigieux [d'Homère]."
Cf. Les Vieux livres, Bulletin du Bibliophile, pp. 481-490
Cf. Recueil des Discours (lus à l'Académie Française), vol. X, pp. 1071-81, en volume
Cf.
j. Ernest-Charles
, Vie littéraire: Jules Lemaitre Conteur, Revue Bleue, 5e série, vol. IV, pp. 88-91 (15 juillet 1905)
Record: c42120 |
| Date:1888 11 décembre
Le Dr Proust fait un rapport à l'Académie de Médecine; parle de son
maître Fauvel, épidémiologiste.
Bulletin de l'Académie de Médecine, séance du 11 déc. 1888. Cité
par Dr. R. LeMasle
, Le Professeur Adrien Proust, 1935, p. 43, n. 2
Record: c2430 |
| Date:1884 5 novembre
Mort du docteur Fauvel, épidémiologiste, maître d'Adrien Proust, qui
lui succède comme inspecteur général des services sanitaires.
Record: c1080 |
| Date:1903 24 novembre (mardi)
Docteur Adrien Proust frappé; meurt deux jours après [26 novembre].
Mort à 9 h du matin le 26 chez lui rue de Courcelles.
Voir le Journal de Chartres, 29 novembre 1903
Cité par
Dr. LeMasle
, Le Professeur A. Proust, 1935, p. 44, note 2
Proust: "le mardi que mon père a été frappé"
28 novembre: enterrement.
Record: c33930 |
| Date:1884 30 mars
Le Dr Proust nommé Inspecteur général des Services sanitaires.
"à la mort de son maître Fauvel" (5 novembre 1884)
Cf. médaille de Toulon, 14 juillet 1885, "inspecteur général adjoint..."
Mais les
Débats du 13 août 1870 parle déjà de "M. Proust, inspecteur général"!
Explication: il était "adjoint" jusqu'au 30 mars 1884; la médaille le nomme ainsi parce qu'il
l'était encore au moment où il se rendit à Toulon, l'hiver de 1883 à 1884.
Record: c1110 |
| Date:1903 23 décembre
Alcide Ebray: La Conférence sanitaire internationale
de 1903
Le programme de la Conférence de 1903: "Sa commission technique, dont le rapport a été présenté
par M. le professeur Proust, avait pour tâche de mettre les mesures
de précaution en harmonie avec les nouvelles découvertes de la science médicale ...
M. le professeur Proust, dont la Conférence, avant même de clore ses travaux, a eu à déplorer la
mort, a tenu à présenter un intéressant résumé des progrès accomplis successivement dans
l'oeuvre de la protection internationale contre les épidémies. Après la conférence de Paris de
1851, qui a pu aboutir à une convention, cinq conférences se sont réunies successivement, qui
n'ont rien ajouté à l'oeuvre commune [sans de nouvelles conventions signées]: Paris (1859),
Constantinople (1866), Vienne (1874), Washington (1881), Rome (1885). Résultats: Venise (déc.
1891- janv. 1892; ), Dresde (mars 1893), Paris (1894: présidée par Barrère; B. représentant en 1892, 1893, 1897), Venise (fév.1897), Paris (1903).
Barrère aux conférences sanitaires: Venise, 31 janvier 1891 et décembre 1891- janvier 1892;
Paris, 1892; Dresde, signé 15 avril 1893 (mars); Venise, février 1897. [Cf. Année Diplomatique 1903]
Record: c34090 |
| Date:1903 26 juillet 27 juillet
Marcel avec le docteur Proust à Illiers pour la dernière fois, pour assister à la distribution des prix aux élèves de l'école primaire supérieure des garçons de la ville.
Le Progrès, journal républicain d'Eure-et-Loire, mardi 4 août 1903, cité par .
"Marcel est venu à Illiers avec son père en 1903, pour quelques heures ..."
G. Charensol
, À Combray à la recherche de Marcel Proust, Nouvelles Littéraires du 29 août 1946
Voir fiche de 7 juin 1903 [ c32240] et de 4 ao[ut 1903 [ c32950]
Record: c32840 |
| Date:1903 4 août
Docteur A. Proust, discours à Illiers le lundi 27 juillet, à la distribution des prix, école primaire supérieure des garçons de la ville d'Illiers.
Le Progrès (journal républicain d'Eure-et-Loire) du 4 août 1903
Cité par
R. LeMasle
, Le Professeur Adrien Proust, 1935, p. 31, note 1
Voir fiche de 26-27 juillet 1903 [ c32840] et de 7 juin 1903 [ c32240]
Record: c32950 |
| Date:1913 9 novembre
Les Uns, [Blum, René]
,
Les Lettres [...] Un Roman de Marcel Proust
,
Le Gil Blas
, 9 novembre 1913, p. 3:4.
Cf. Pierre-Quint, Léon,
Comment parut "Du côté de chez Swann"
, Kra, 1930, pp. 66-67.
Note annonçant
Du côté de chez Swann
.
"[...] Cet ouvrage, le premier d'une série qui aura pour titre général:
A la recherche du temps perdu
, joint une étude élégante et ironique de quelques milieux mondains à l'évocation de tendres paysages et de souvenirs d'enfance."
Record: DIV6690 |
| Date:1922 31 décembre
Letty, Junia
,
Du côté de Marcel Proust
,
Le Flambeau, Revue belge des Questions politiques
, 31 décembre 1922, vol. III, p. 401-417.
Record: DIV14090 |
| Date:1922 25 novembre
Letty, Junia
,
Un dernier regard du côté de Marcel Proust
,
L'Horizon (Belgique)
, 25 novembre 1922.
Record: DIV13950 |
| Date:1891 26 juillet 2 août {3 août} 9 août
Anatole France parle de la Bretagne; parle de "cette sorte de vérité qui passe la vérité scientifique et dont, seuls au monde, les poètes et les artistes sont les révélateurs".
Écho de Paris (ou Le Temps?) des 26 juillet, 2, {3} et 9 août 1891
Pierre Nozière, Oeuvres Complètes d'Anatole France, vol. 10, Alphonse Lemerre, 1899, p. 497: "En Bretagne"
Cf.
j. Levaillant
, Notes sur le personnage de Bergotte, Revue des Sciences Humaines, 1952, p. 40
Record: c4120 |
| Date:1920 4 janvier
Levaillant, Maurice
,
Lectures françaises. Quelques revues
,
Le Figaro. Supplément littéraire
, 4 janvier 1920, p. 2: 1-4.
(gros caractères):
"Voici, d'abord, une prédiction: les prix littéraires susciteront d'âpres et souvent d'amusantes convoitises; mais les intrigues les plus compliquées se noueront autour des prix décernés par l'Académie Goncourt et par les 'académiciennes de la Vie Heureuse', à preuve de ce que Mme Rachilde, qui préside ces dernières, révèle dans
le Mercure de France
sur les deux élections laborieuses de l'an 1919:
(en petits caractères):
'Ce prix Femina-Vie Heureuse, qui aurait dû être donné à
l'Ombre des jeunes filles en fleurs
a été décerné aux
Croix de Bois
, et le prix de l'Académie Goncourt, qui aurait dû être décerné aux
Croix de Bois
, a été décerné à
l'Ombre des jeunes filles en fleurs
'.
(gros caractères):
Comment cette substitution eut lieu, Mme Rachilde n'arrive à expliquer que par le moyen d'une gracieuse allégorie- (R. parle de Dorgelès).
....la rivalité du jury masculin et du jury féminin n'aura sans doute son dénouement qu'en 1920; et l'on frémit en songeant aux tribulations des candidats.
Article annoncé dans
Le Figaro
du samedi 3 janvier 1920, 1:5.
Record: DIV9060 |
| Date:1920 29 février
Levaillant, Maurice
,
Lectures françaises. Quelques Revues
,
Le Figaro. Supplément littéraire
, 29 février 1920, p. 2:2-3 [une colonne].
À propos de Rivière sur Proust dans la
N. R. F.
et du "Voyage à Venise" de Proust dans
Feuillets d'Art
.
Record: DIV9540 |
| Date:1920 8 février
Levaillant, Maurice
,
Les Petites Polémiques. Du Côté de chez les Goncourt
,
Le Figaro. Supplément littéraire
, 8 février 1920, p. 2:3-4.
"Mais il fallait prendre le temps de lire les deux gros livres de M. Marcel Proust; demandons-le tout bas aux plus turbulents; combien étions-nous, avant la guerre, à nous être promenés
Du côté de chez Swann
? [...] Depuis deux mois, il paraît que les initiés de la première heure sont en train de devenir légion...
[...] ils n'omettent rien, ces terribles yeux-là; ils ne font grâce ni d'un brin d'herbe, ni des micas encastrés dans un grain de sable, mais nous qui n'avons que deux pauvres yeux humains, nous ne cédons point sans une sorte de frisson au sortilège d'une telle vision, à la fois redoutable et enchanteresse.[...]
Nul ne conteste plus que M. Marcel Proust a un grand talent, et original. S'il a, en outre, du génie, nos neveux le sauront...."
Article en gros caractères.
Record: DIV9380 |
| Date:1893 19 novembre 27 novembre
Feuilleton de Lemaître sur Phèdre dont on trouve sans doute des réminiscences dans Swann. Bernhardt au théâtre de la Renaissance depuis le 19 novembre 1893.
Swann: I, 97-100; 438, 444; 560-561, 567-646, 949
Rapprochement fait par
j. Levaillant
, Notes sur le personnage de Bergotte, Revue des Sciences humaines, janvier-mars 1952, fasc. 65, p. 38 et n. 28
"Noblesse plastique... symbole delphique". Sarah Bernhardt avait obtenu dans Phèdre, le 19 novembre en matinée, ce que Noël et Stoullig appellent un "colossal triomphe" et avait joué ensuite plusieurs fois le même rôle en matinée, puis une série de représentations le soir.
Noël et Stoullig
, Annales du théâtre et de la musique, 1893, p. 355
Record: c7540 |
| Date:1906 25 mars
Edith Wharton arrive à Paris ; fréquente Mme de Noailles ; R.W.B. Lewis par anachronisme affirme : "Marcel Proust was among those she received regularly at 40 Rue Scheffer, just off the Place du Trocadéro, greeting them from a chaise longue or stirring about restlessly on her blue-and-white bed."
R.W.B. Lewis
, Edith Wharton : a biography. New York, Harper and Row [1975], p. 162. Cf. p. 401 (error corrected)
Record: c44170 |
| Date:1908 19 avril (dimanche de Pâques)
"After being introduced to [Jacques] Blanche in Rosa de Fitz-James' salon, Edith went with Mortin Fullerton, on a cold and overcast Easter Sunday, to lunch at the Blanches' home in Passy.
[Violet Granby, the Duchess of Rutland, was among the guests... also her daughter Lady Marjorie Manners ; Prince Brancovan... Prince Antoine Bibesco... Henri Bernstein... the former Consuelo Vanderbilt, now the beautiful and unhappy wife of the Duke of Marlborough and the mistress of Blenheim Palace.
"In the upper gallery she was shown Blanche's portraits of celebrated literary contempories, the work on which his fame chiefly rests-- among them, that Easter day, Thomas Hardy, George Moore, Aubrey Beardsley, and the lesser known Marcel Proust. (?)
R.W.B. Lewis
, Edith Wharton: a biography. New York, Harper / Row [1975], p. 213.
Record: c54050 |
| Date:1889 1er juillet 4 juillet?
Vente des tableaux de M. E. Secrétan ruiné par ses spéculations sur le
cuivre (février), collection célèbre de tableaux, tapisseries, porcelaines, etc. (17 tableaux
seront aussi vendus par MM. Christie à Londres pour 27,824 pounds le
13 juillet). Son Angelus de Jean-François
Millet acheté par M. Antonin Proust pour $111,000 [sic].
Haydn's Dictionary of Dates, New York, (1869), 563
Little
, Cyclopedia of Classified Dates, 758
Antonin Proust a racheté l'Angelus pour l'Etat français au prix de 553 000 fr.
Cf. Albert Wolf, "Courrier de Paris", Le Figaro, 2 juillet
1889, 1: 1-3. VG
Record: c2660 |
| Date:1893 9 février
Arrêt de la 1re chambre de la Cour d'appel de Paris. Eiffel condamné à 2 ans de détention et 20.000 fr. d'amende.
Débats du procès d'escroquerie et d'abus de confiance relatif au Panama, terminés dès le commencement février.
Little
, Cyclopedia Classified Dates p. 764
Année politique, vol. XX, p. 88
Record: c5930 |
| Date:1870 4 septembre
Isaac Adolphe Crémieux nommé ministre de la Justice dans le
gouvernement de la Défense nationale, le 3 octobre succède à l'amiral Fourichon comme ministre de la Guerre à Tours (Fourichon reste ministre de la Marine).
Crémieux démissionne le 8 février 1871;il sera élu au Sénat en
décembre 1875.
Crémieux, Isaac Adolphe, homme politique (1796-1880).
Record: c200 |
| Date:1870 23 septembre
M. Durouf fait une ascension en ballon avec des sacs de courrier;
arrive à Evreux, puis à Tours.
Record: c210 |
| Date:1889 20 août
La Tour Eiffel frappée par la foudre; intacte.
Little
, Cyclopedia of Classified Dates
Record: c2700 |
| Date:1891 18 mars
Communication téléphonique Paris-Londres établie.
Little
, Cyclopedia of Classified Dates, p. 761
Record: c3970 |
| Date:1891 28 novembre
Une machine infernale envoyée d'Orléans à l'empereur Guillaume.
Little
, Cyclopedia of Classified Dates, p. 863c
Record: c4350 |
| Date:1893 15 juin
La Cour de Cassation. Sentences of Panama defendants set aside. MM. Eiffel and Fontane liberated.
Little
, Cyclopedia of Classified Dates, p. 764
Cassation de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris.
Mort d'Albert Delpit, 4 janvier 1893.
l'Année politique, vol. XX, p. 351
Record: c6600 |
| Date:1880 11 février (mercredi)
Mort d'Isaac Adolphe Crémieux, avocat, à 84 ans.
"Adolphe Crémieux, sénateur est mort hier matin à Passy, après une
courte maladie. Il y a huit jours à peine que mourait sa femme... Il avait échangé ses noms trop
archaïques d'Isaac-Moïse contre celui d'Adolphe... Il était israélite ainsi
que sa femme... ses deux enfants avaient été faits catholiques... Marié depuis 1824 avec une
femme israélite de Metz, Mlle Sylny, leur salon était le rendez-vous
des hommes de lettres, artistes etc.... Mme Crémieux est morte il y a
quelques jours à peine. Il laisse une soeur non-mariée (88 ans).
Les obsèques auront lieu le vendredi 13 février."
Record: c560 |
| Date:1893 1er avril
Duel Andrieux-Henri Moret, éditeur du Radical. Ni l'un ni l'autre n'est blessé.
Little
, Cyclopedia of Classified Dates, p. 764
Record: c6170 |
| Date:1922 15 juin
Lièvre, Pierre
,
À la Recherche du Temps Perdu
,
Les Marges
, 15 juin 1922, t. 24, p. 154.
Record: DIV13030 |
| Date:1921 15 mai
Lombard, Paul
,
À la Recherche du Temps Perdu. Tome IV. Du Côté de chez Guermantes, II, Sodome et Gomorrhe. Tendres Stocks, par Paul Morand. [sic]
,
L'Homme Libre
, 15 mai 1921.
Record: DIV11410 |
| Date:1903 1er mai 4 mai
Edouard VII à Paris.
Edouard VII (S.M.) à Paris. Mémorial de la visite en France du Roi d'Angleterre, empereur des Indes, les 1er, 2, 3, et 4 mai 1903. In-8. 1903. Au bureaux du Gil Blas. 1 fr.
Otto Lorenz
, Catalogue Général de la Librairie Française, vol. XVIII, p. 550
Record: C31750 |
| Date:1884 26 mai
Cour d'assises.
Le jury de la Seine a condamné, Marie Colombier, auteur de Les Mémoires de Sarah Barnum, pour outrage aux bonnes moeurs à 3 mois de
prison et 1000 fr. d'amende. Il a ordonné en même temps la saisie et la suppression de certains
passages du volume. Des éditions expurgées, précédées d'une lettre explicative de l'auteur, ont
été mises en vente ensuite.
Otto Lorenz
: Catalogue général de la librairie française
Record: c990 |
| Date:1897 3 février
Pall-Mall Semaine.
"Mme Aubernon va réouvrir ses salons. Mme Aubernon est tout acquise à la littérature scandinave; les dernières soirées de l'Oeuvre ont décidé son choix; les deux représentations d'Au-dessus des forces humaines en ont fait une adepte de la littérature norvégienne. C'est avec Ibsen que Mme Aubernon inaugurera sa saison. La spirituelle maîtresse de maison avait songé un instant à monter le Canard Sauvage, mais l'écrivain danois, informé et touché, a voulu donner à la scène de la rue d'Astorg un drame inédit.
l'Oie apprivoisée, tel est le titre de la pièce qui sera jouée dans les premiers jours de mars chez Mme Aubernon."
Le Journal du mercredi 3 février 1897, p. 2:2 (date donnée par p. Léon Gauthier, p. 398)
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 131
Record: c16650 |
| Date:1894 26 décembre (mercredi)
"On ne peut plus dîner en ville sans entendre parler de l'affaire Dreyfus... Dans une chronique très remarquée, M. Maurice Barrès, en première page de la Cocarde, a résumé cet esprit de traîtrise, selon lui inhérent à la race sémite par un trait sanglant: 'Pourquoi le capitaine Dreyfus a-t-il vendu les plans de la défense nationale à l'Allemagne? Mais pour trente deniers!' conclut-il.
Ces trente deniers ont fait le tour de la presse, mais ceux qui savent leurs auteurs les ont reconnus. Le mot est de Villiers de l'Isle-Adam et il fut prononcé par le hautain poète dans des circonstances tragiques. Après l'apparition de la France juive, la haute société israélite s'émut, le grand-rabbin fut consulté et cette décision fut prise qu'on répondrait aux attaques de Drumont par un éloge de la race sémite, une histoire du peuple juif à travers les âges, avec toutes les preuves de ses hautes vertus à l'appui; mais il importait que le volume fût écrit par un catholique..."
Record: c10010 |
| Date:1895 27 mars (mercredi)
Jean Lorrain parle des démêlés de Whistler avec George Moore; cite Jules Huret, qui raconte au Figaro les mésaventures du peintre avec Lord Elen [sic pour Eden], et le procès que Whistler avait perdu au sujet de son portrait de Lady Elen [Eden].
Lorrain prétend que Georges [sic] Moore avait obtenu la commande du portrait, et qu'il est "aujourd'hui le plus violent détracteur de l'artiste"; que Whistler "vient d'envoyer ses témoins au critique. M. Moore, actuellement à Paris, a refusé de constituer les siens."
Jean Lorrain
, Poussières de Paris, Fayard frères, s. M., p. 158-160
Record: c11030 |
| Date:1894 30 mai
Fête chez Montesquiou à Versailles.
Cf. le Gaulois du jeudi 31 mai 1894
Cf.
Philip Kolb
, La correspondance de Marcel Proust: Chronologie et commentaire critique, u. of Illinois Press, 1949, p. 9
à Robert de Montesquiou: [le jeudi 31 mai 1894], cor I, p. 299, n. 160; à Gabriel de Yturri Ce vendredi [11 mai 1894], cor I, p. 295, n. 156;à Montesquiou, cor I, p. 292, n. 153, [Le 2 ou 3 mai 1894]; Ce dimanche [27 mai 1894], cor I, p. 298, n. 159
"Pavillon Montesquiou, Matinée du jeudi 24 mai".
l. A. Bisson
, Deux inédits de Marcel Proust, French Studies (Oxford), oct. 1948, v. II, n. 4, pp. 341-345
Philip Kolb
, a Lost Article by Proust, Modern Languages Notes, Feb. 1938, pp. 107-109
Catalogue de l'exposition Marcel Proust, Bibliothèque nationale, 1965, n. 165. Programme d'une matinée
Pavillon Montesquiou à Versailles, voir le programme (photocopie): Autographe Lavallée, n. 101, Notes de Proust (Bibliothèque nationale, N.a.fr. 24326)
Record: c8810 |
| Date:1894 26 juillet (jeudi)
Jean Lorrain débine Montesquiou, parlant de "combinaisons artistiques", comme il avait déjà fait dans sa chronique du 30 mai: "...puisque M. Robert de Montesquiou, devenu journaliste, enterrait, il n'y a pas huit jours, Leconte de Lisle en première page du Gaulois et que ses souvenirs très personnels sur le poète mort inauguraient la réclame de l'oraison funèbre.
M. Robert de Montesquiou devait bien d'ailleurs cet article posthume à qui écrivit la préface à son volume: les Chauves-souris, cette préface qu'on a tant reprochée à l'illustre défunt et dont le poète se défendait avec un si fin et excédé sourire: 'Que voulez-vous que je fisse entre Mmes Greffulhe et de Montebello? Elles se sont mises à deux pour l'obtenir.'"
Jean Lorrain
, Poussières de Paris, 1894-1895, Fayard, 1895, p. 47
Record: c9160 |
| Date:1896 11 janvier
"l'oraison funèbre que M. de Montesquiou consacre dans le Gaulois, à Verlaine, me rafraîchit l'âme et m'en chante; le grand seigneur esthète, entre tant de couronnes, déposées sur la tombe du poète, s'en décerne quelques-unes; il a, nous raconte-t-il, entretenu les dernières années de Verlaine à l'hôpital. C'est une spécialité, ces oraisons; l'autre été, M. de Montesquiou officiait également au convoi de Leconte de Lisle, qu'il couvrait d'immortelles dans le même journal; il est vrai que six mois avant, il exhumait des ouvrages de Sainte-Beuve, de Baudelaire et de Verlaine, le triste et doux cadavre de Desbordes-Valmore. M. de M. aime surtout les poètes morts; ce sont là des goûts d'embaumeur tout naturels chez le chef des odeurs suaves... entrepreneur des pompes funèbres."
Le Jour du samedi 11 janvier 1896
Record: c13890 |
| Date:1895 19 juillet (vendredi)
"En voulez-vous des amateurs? Oh! les sales bêtes! Un très ferme et judicieux article de M. Jean Ajalbert en tête du Gil Blas vient remettre sur le tapis la question MONTESQUIOU, ce qui est, direz-vous, beaucoup de bruit pour rien. Oui, mais ce bruit, cette énorme réclame plutôt, M. de Montesquiou l'a soulevée avec un art qu'il a totalement oublié dans ses vers.
Avec ses dîners offerts à des hommes de lettres trop heureux de se rencontrer avec des belles dames du Faubourg, ses éditions de luxe sur satin clair de lune et ses réceptions ouvertes à Versailles dans le pavillon de l'avenue de Paris, il a séduit, amadoué, apprivoisé, muselé, et tient maintenant en laisse toute la grande presse et bon nombre de figurants de la grande littérature, et certes il faut l'admirer en cela. Personne n'a su mieux mettre à profit, par ce temps de démocratie utilitaire, le prestige d'une élégante silhouette et d'un grand nom."
Jean Lorrain
, Poussières de Paris, Fayard, 1896. pp. 241-242
Record: c12270 |
| Date:1896 27 mai (mercredi)
"... un événement mondain qu'on voudrait faire passer pour événement littéraire: le 4e volume du poète favori de M. Arthur Meyer, les Hortensias bleus, de M. le comte Robert de Montesquiou." [collaboration Helleu]
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 97-98
Le Jour: Pall-Mall Semaine
Record: c14980 |
| Date:1896 1er juillet
Gustave Kahn, à propos des Hortensias bleus.
"Encore lui! M. de Montesquiou est un très mauvais poète. Comment se fait-il que sa nullité agace plus que d'autres nullités? Parce qu'elle est profonde? Non, mais parce qu'elle est plus maniérée...
On l'a traité d'amateur, et combien à tort: c'est le plus laborieux des diseurs de rien. Il entasse du vide, et c'est ce soin de sa parade, cette façon d'offrir entre deux doigts la moindre des sornettes, comme une perle incomparable précieuse, puisqu'elle vient de lui, qui complique d'irritation l'ennui qu'il vous fait subir."
Revue Blanche du 1er juillet 1896
Cité par
Jean Lorrain
, La Ville empoisonnée, p. 103-104, "Mardi, 30 juin"
Record: c15380 |
| Date:1896 2 juin (mardi)
Jean Lorrain parle d'une lettre de Blanche:
"Un peintre (pourquoi le nommer?) le plus anglais de nos peintres, celui qui pourrait signer ses portraits Gainsborough, Reynolds et même Lanshire, au choix, mais qui signe ses lettres Jacques White, m'adresse, en réponse à un article constatant son merveilleux don d'assimilation, une épistole assez aigre-douce... Que M. Jacques White consente donc à s'appeler M. Jacques Snob: personne ne s'y trompera."
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 100
Record: c15040 |
| Date:1896 1er juillet
Lundi 22 juin... "des préfaces complaisantes à de jolis petits jeunes gens du monde en mal de littérature et de succès de salons" (Hérédia et Anatole France "sont vraiment bien coupables").
"nous devons à M. Anatole France ce succédané de M. de Fezensac jusqu'alors unique dans son genre; le jeune et charmant Marcel Proust. Proust et Brou!"
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1926, p. 101-102
Raitif de la Bretonne: Pall-Mall Semaine.
"Lundi 22 Juin. MM. José Maria de Hérédia et Anatole France..."
Le Journal du mercredi 1er juillet 1896, p. 5:2-3
Record: c15320 |
| Date:1897 24 avril
Le Jour: Pall-Mall Semaine.
"Non, décidément, les hommes n'ont pas une bonne presse dans le désastre du Bazar de la Charité: après les fuyards à main armée de la rue Jean-Goujon, l'émeute ridicule des élèves des Beaux-Arts...
Et ce pauvre M. de Montesquiou, que
M. Boldini
nous montre cette année, au Champ de Mars, hypnotisé dans l'adoration de sa canne, cette canne qui... cette canne que... enfin, vous m'avez compris; cette canne, massue pour femmes vivantes et pincette pour femmes mortes, cette canne désormais tristement célèbre dans les fastes de l'élégance masculine, cette canne de fâcheuse mémoire. Pauvre M. de M. ! pour une malechanche [sic], la voilà bien, la guigne noire!"
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 154-156
Le Journal du 14 mai 1897
Voir fiche du 23 avril 1897 [ c17250]
Record: c17270 |
| Date:1900 1er décembre (samedi)
Obsèques d'Oscar Wilde à Bagneux; peu d'amis y assistent.
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, pp. 308-309. Lundi 10 décembre.
Record: c24390 |
| Date:1896 10 juillet
Raitif de la Bretonne: Pall-Mall Semaine.
"Mardi 30 juin
M. de Montesquiou vient de se faire l'organisateur d'une fête mondaine à Douai, le 13 du mois courant, à l'occasion de cette même Desbordes-Marceline encore. Cet infatigable entrepreneur des pompes funèbres [cf. Verlaine] vient d'ajouter un nouveau fleuron à son diadème de poète ébéniste et de tapissier décorateur."
Le Journal du vendredi 10 juillet 1896, p. 1:6 et 2:1-2
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 103-105
Record: c15420 |
| Date:1895 1er juillet
Mme A. Daudet, à propos de R. de Montesquiou, le Parcours du rêve au souvenir.
Compte-rendu, "Les Livres".
Parle du poème Oeillet d'Inde, "une brillante variation sur la danse javanaise, d'une forme tourmentée, fulgurante, cadencée comme la danse elle-même, aux rythmes de vertige."
"Que tout cela est bien dit! Que de délicatesse et de sensitivité d'impression! Il y a du peintre dans ce poète, de l'impressionniste aux capricieux pinceaux, aux recherches colorées et neuves."
Cite Londonismes, aime moins bien les souvenirs algériens, Palmes, "qui gagneraient peut-être à quelques éliminations, puisque l'art est du choix..."
La Nouvelle Revue, t. 95, pp. 193-194
Cf.
Jean Lorrain
, Poussières de Paris, Fayard, 1896, p. 236
Record: c12080 |
| Date:1895 21 juin (vendredi)
Jean Lorrain annonce: "Le portrait de Dorian
Grey, le roman d'Oscar Wilde. Il paraît aujourd'hui même en
librairie et pour qui ne l'a pas lu en anglais n'apporte pas du tout la déception annoncée par
les bons confrères d'outre-Manche et d'outre-tombe; car l'ont-ils assez enterré, enfoui vivant
dans un pudique et puritain oubli, ces bons citoyens de la libre Angleterre!
D'ailleurs, en dehors de quelques chroniqueurs français, la lâcheté a été unanime, que dis-je!
féroce autour de ce malheureux aberré, aujourd'hui condamné au plus affreux supplice."
Jean Lorrain
, Poussières de Paris, Fayard, 1896, p. 218-220
Record: c12010 |
| Date:1897 23 avril
Le Vernissage du Champ de Mars ou la journée Montesquiou.
Le Jour: Pall-Mall Semaine.
"Tous les ans le salon du Champ de Mars offre à l'admiration des foules un M. de Montesquiou maëstrisé par le peintre en vogue de l'hiver. C'est ainsi que nous avons eu un M. de Montesquiou peint par Whistler, une sortie de bal sur le bras et un gant à la main: l'Homme au gant, un des chefs-d'oeuvre du siècle. C'est ainsi que nous l'avons revu peint par Jacques Blanche, portraitiste ordinaire de MM. Pierre Louÿs et Maurice Barrès; Whistler avait peint le grand seigneur et Jacques Blanche l'homme de lettres. Nous l'avons retrouvé idéalisé par M. de La Gandara, hier encore peintre réservé aux femmes du monde, le La Gandara de la princesse de Chimay, de la comtesse Greffulhe et de Mme Guillaume Beer. M. de La Gandara n'avait pas encore exposé le beau portrait de notre confrère Edouard Conte. Cette année, M. R. de M. a confié le soin de reproduire son élégante silhouette à M. Boldini, M. Boldini, déformateur habituel de petites femmes agitées et grimaçantes, autrement dit le Paganini des peignoirs...
... les courtisans habituels du beau comte Robert, tous, depuis le jeune compositeur [Delafosse?] à la cravate fleurie d'hortensias bleus jusqu'à celui dont le snobisme des journaux fait, ce matin, un prince, le prince Ytur..."
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 147-149
Le Journal du 23 avril 1897
Voir fiche du 24 avril 1897 [ c17270]
Record: c17250 |
| Date:1895 12 juillet (vendredi)
"... dans la Nouvelle Revue, aujourd'hui feuilletée, je découvre un éloge de M. de Montesquiou par Mme Alphonse Daudet: [citation sur le Parcours du rêve au souvenir]. Et c'est signé: Mme Alphonse Daudet... qui est elle-même un écrivain curieux, raffiné, que dis-je? un poète comme l'atteste son dernier volume; il est certain que dans sa bouche un tel éloge a son poids.
Et, comme je m'étonne, un ami m'en donne la raison. Ah! si ces vers n'étaient pas signés d'un grand nom, si M. de Montesquiou ne représentait pas le pur, le noble faubourg, s'il n'amenait pas dans le salon qui le flatte et l'accueille l'aristocratique trio de Mmes de Rohan, de Montebello et Greffuhle, si, si...
Mais voilà, la vue de très authentiques et aristocratiques dames dans le salon Charpentier a tourné les têtes dans le monde littéraire. Pensez! recevoir chez soi une duchesse ou être invitée à Chimay où les femmes se costument en portraits de Largillière ou de Watteau, selon l'heure du jour ou la couleur du temps.
Ah, comme l'a écrit M. de Montesquiou lui-même:
Que de patènes,
Et que d'Athènes,
De turlutaines,
Et d'ostensoirs!
Que de farines,
Que de narines,
Que d'encensoirs!"
Record: c12180 |
| Date:1899 27 juin (mardi)
Soirée chez la baronne Deslandes, 27, rue Christophe-Colomb; audition d'oeuvres de Gabriel Fauré, récitation par Mlle Brandès des Perles Rouges de Montesquiou. (Marque la réconciliation Deslandes-Montesquiou.)
Proust chez la baronne Deslandes. Oeuvre de Gabriel Fauré. Mlle Brandès récite une série de sonnets de Montesquiou sur Versailles.
"... a dit à ravir une série de sonnets sur Versailles que le comte Robert de Montesquiou vient de faire paraître sous le titre de : Perles rouges. Dans l'assistance: princesse Jeanne Bonaparte, princes de Caraman-Chimay, de
Brancovan
, comtesses Potocka, de Noailles, de Brigode, marquise de Broc, comte de Montesquiou, baron Edmond de Rothschild,
Abel Hermant, Marcel Proust, comte Costa de Beauregard, etc."
Record: c21010 |
| Date:1897 3 février?
Jean Lorrain commente les Plaisirs et les Jours.
"... l'un de ces chapitres s'appelle: La Mort de Baldassare de Silvande, le vicomte de Silvande. Illustrations: deux cruches."
Cf. Les Plaisirs et les Jours, éd. orig. (Calmann-Lévy 1896) p. 6 : Illustration: 2 vases de fleurs.
"un autre [chapitre], Violante ou la mondanité. Illustrations: deux feuilles de rose (je n'invente pas)."
Cf. Les Plaisirs et les Jours, éd. orig. (Calmann-Lévy 1896) p. 33 : Illustration: un gerbe de roses. Je ne trouve pas les "deux feuilles" de roses.
"C'est ainsi qu'une histoire de M. Proust, intitulée: Amis: Octavien et Fabrice, a pour commentaire deux chattes jouant de la guitare, et une autre, dite Rêverie couleur de temps, s'illustre de trois plumes de paon."
Le titre Amis: Octavien et Fabrice ne se trouve pas dans les PJ. Dans les
Fragments de Comédie italienne (éd. orig. pp. 51-81 ; NRF pp. 67-97 ) on trouve un Fabrice dans I, Les maîtresses de Fabrice (p. 51; p. 67) et aussi dans IV l'Inconstant (p. 54; p. 71). La XIIe partie s'intitule Olivian. Je ne trouve point d'"Octavien".
On voit deux chattes près d'un violon à la troisième page de l'édition originale (illustration pour La Mort de Baldassare Silvande). Deux plumes de paon (?) sert d'illustration de Rêverie, etc. (éd. orig. p. 177).
"On trouve aussi, dans ces Plaisirs et ces Jours, un chapitre intitulé: Mélancolique villégiature de Mme de Bresve, grève, rêve, oh! la douceur fugitive de ce Bresve! et trois héroïnes s'y ornent des noms charmants d'
Helmonde, Aldegise et Hercole
[sic], et ce sont trois Parisiennes du pur, du noble faubourg."
Cf. Les Plaisirs et les Jours, éd. orig. (Calmann-Lévy 1896) p. 54; Gallimard, 1924, p. 70 : Fragments de Comédie Italienne, III, Heldémone, Adelgise, Ercole.
Jean Lorrain
, la Ville empoisonnée, Jean Crès, 1936, p. 130
Record: c16690 |
| Date:1894 4 juin (lundi)
"Au Champ de Mars, section des pastels et dessins: des fleurs d'une Mme Ruth Mercier, périlleuses à regarder pour Mme Madeleine LEMAIRE... les pauvres petites fleurettes qu'expose à côté Mlle Suzette Lemaire en deviennent vraiment tout à fait Suzi-Suzette, miniature et peinturlurette, des fleurs qui ont toute la grâce et la fraîcheur du jeu de Mlle Reichenberg, et le piquant est que Mme Ruth Mercier, qui fit de brillants débuts dans la maison de Boussod et Valadon, il y a de cela quelque dix ans, disparaissait tout à coup des galeries de ces éditeurs où ses oeuvres gênaient, dit-on, la vente de cette même Mme Lemaire, fournisseuse attitrée et amie de la maison."
Record: c8840 |
| Date:1895 26 juin (mercredi)
Jean Lorrain insinue qu'"une de nos récentes princesses, celles que
le dieu Dollar impose tous les ans au noble faubourg" [princesse Ed. de
Polignac] a reçu le "surnom de princesse Palatine".
Il l'identifie clairement en parlant de "machines à coudre".
Jean Lorrain
, Poussières de Paris [Pall-Mall, Années 1894-1895],
Paris, Fayard [1896], p. 223
Record: c12030 |
| Date:1899 2? décembre
"La comtesse de Castiglione. On sait de quel mystère la favorite de Napoléon III avait entouré le déclin de sa beauté. Désespérée de voir se faner la splendeur d'une chair aimée par un roi et par un empereur, la comtesse de Castiglione s'était retirée du monde, cloîtrée vivante dans un petit appartement de la rue St-Honoré, tout près de chez Voisin, d'où on lui apportait ses repas; et, là, dans l'obscurité des persiennes toujours closes, devant des miroirs voilés, pour que son image même ne lui apparût plus, ne sortant qu'à dix heures du soir, masquée d'une épaisse voilette, elle vient de s'éteindre dans le désir et la volonté de mourir invisible, loin des yeux, toute à son passé, elle, cette attardée dans notre temps qui n'aspirait qu'à l'oubli...
Or, il s'est trouvé que les volontés de la morte ont été trahies; les sommes d'argent que la comtesse de Castiglione avait affectées aux journaux pour qu'on ne parlât pas de son décès n'ont pas été remises à temps à destination; la presse s'est emparée de sa mort..."
Record: c22260 |
| Date:1895 14 novembre (jeudi)
"31, rue Bellechasse, chez Alphonse Daudet. Retour de Champrosay,
l'auteur de Sapho a repris ses réceptions hebdomadaires du jeudi. On
rentre tard maintenant à Paris et pas mal de littérateurs amis de la maison sont encore
disséminés un peu partout, la réunion n'en est que plus intime; et dans le cabinet de travail du
maître, où son fils cadet Lucien, rose et joli comme une fleur,
remplace aujourd'hui le frère aîné absent (Léon est encore en
Espagne, retenu à Madrid par les Velasquez du Musée), c'est autour de
Mme Daudet un cercle restreint et choisi: Maurice Barrès, retour de Fontainebleau où il passa l'été; Geoffroy, sans doute Geffroy. VGencore il y a quinze jours à
Luchon, d'où il data de si vives impressions de montagnes; M. de
Goncourt dont le "Grenier" se rouvrait le dimanche précédent après un mois de
villégiature en Lorraine, monsieur ***, un attaché militaire au Tonkin et dont le maître de
céans nous annonce un curieux volume, un volume enfin vrai et documenté sur les fumeurs d'opium,
et, apportant , lui aussi, sa note d'exotisme, Larroumet, l'ancien
secrétaire aux Beaux-Arts, débarque il y a trois semaines du Maroc avec tout un bagage
d'hallucinants souvenirs."
Jean Lorrain
, Poussières de Paris, Fayard, 1896, pp. 310-312
Record: c13360 |
| Date:1897 24 juin (jeudi)
Mme Narcisse Meyer l'invite au mariage de sa fille, et à une soirée en l'honneur des fiancés; Proust s'excusera de ne pas avoir pu y assister, dans une lettre à Lucien Muhlfeld, beau-frère de la mariée.
Suzanne Louckx
, Lettre de Marcel Proust à Lucien Muhlfeld, Bulletin Marcel Proust, n. 19 (1969), pp. 806-807, et note 4
Lettre republiée: à Lucien Muhlfeld, cor II, p. 208, n. 131, [Juillet - début août 1897]
Cf. compte rendu du mariage: Figaro du vendredi 18 juin 1897 et du samedi 26 juin 1897, p. 2
Record: c17630 |
| Date:1969
Louckx, Suzanne (Proust, Marcel),
Lettre de Marcel Proust à Lucien Muhlfeld, annotée par Suzanne Louckx
,
Bulletin Marcel Proust
, 1969, vol. 19 , p. 806-809.
Lettre à Lucien Muhlfeld, 9, boulevard Malesherbes, s. d. que Suzanne Louckx date: "ne peut avoir été écrite qu'au mois de septembre 1897"; je la date: Août 1897, p. 806-807, avant le départ pour Kreuznach.= [Juillet-début août 1897], cor II, p. 208, n. 131.
Record: DIV4540 |
| Date:1895 décembre
Mme Proust parle du"pauvre Andrieu que je regrette bien"; son dentiste Rodier en parle sans respect. Elle ajoute: "Nous sommes mon chéri point pour point d'accord sur Dupas".
Pas dans le Larousse du XXe siècle
Voir Dictionnaire des Parlementaires français
Cf. Grande Encyclopédie?
Louis Andrieux député du Rhône 1876-1885; Basses Alpes, 1885-1889 (élections générales à la Chambre: 22 septembre, 6 octobre 1889.
Louis Andrieux
, Souvenirs d'un préfet de police, Paris, j. Rouff, 1885
Finalement Philip Kolb a identifié l'Andrieu dont parle Mme Proust comme le dentiste Edouard Andrieu. Cor I, p. 229, note, 3. VG.
Arrestation Dupas (décembre 1895), ancien fonctionnaire de la Sûreté générale pour avoir prétendu être chargé de 3 missions auprès d'Arton (Figaro).
Record: c13750 |
| Date:1922 (c. 1922)
Article sur Proust.
Record: DIV12310 |
| Date:1907 10 janvier (jeudi)
Paul Léautaud: "Reçu ce matin le dernier numéro d'Antée. Larguier y a fait les Revues et parlé de moi, avec une citation d'Amours. Naturellement, Vandeputte a encore trouvé le moyen de placer mon nom dans un article."
Journal littéraire de
Paul Léautaud
. vol. II. Mercure de France, 1955, p. 9
Record: c48080 |
| Date:1907 9 janvier (mercredi)
Paul Léautaud: "Été au Mercure. Colette Willy dont on fait grand scandale en ce moment à propos de ses exhibitions au Moulin-Rouge avec la marquise de Morny (Lesbos à Cabotinville) était chez Vallette, à lui parler d'une dernière Claudine qu'elle va publier signée de son nom."
Journal littéraire de
Paul Léautaud
. vol. II: 1907-1909. Paris, Mercure de France, 1955, p. 8
Record: c48060 |
| Date:1919 1er octobre
Léon-Martin, Louis
,
À la manière de Marcel Proust. À l'ombre d'un jeune homme en boutons
,
Le Crapouillot
, 1er octobre 1919, p. 7.
Pastiche de Proust.
Record: DIV7690 |
| Date:1911 juillet 1911 octobre
crise financière (après Agadir)
l'Italie déclare la guerre à la Turquie
p. 170: émission de l'emprunt argentin "dont la souscription fut ouverte le 6 juillet 1911, au
moment même où M. Kiderlen-Waechter envoyait le "Panther" jeter
l'ancre devant Agadir.
2e quinzaine de septembre: renchérissement de l'argent dans la plupart des pays d'Europe.
p. 176: 4 nov. "La nouvelle de la signature du double accord franco-allemand du 4 novembre sur la
question marocaine et la question congolaise a donné aux bourses un essor soudain.
p. 177: traité signé à Berlin par MM Kiderlen-Waechter et Cambon.
"Cette reprise a été d'autant plus remarquable que, si le traité signé à Berlin par MM.
Kiderlen-Waechter et Cambon écartait le nuage qui assombrissait l'horizon depuis de longs mois
un autre événement avait surgi: "le roi Victor-Emmanuel III avait
déclaré la guerre à la Turquie, débarqué ses troupes en Afrique et proclamé l'annexation de la
Tripolitaine à l'Italie... baisse des cours.
Raphaël-Georges Lévy
, Les crises financières de 1907 et de 1911, Revue des Deux Mondes, 1er janvier 1912, an. LXXXII, v. 7, p. 153-91
Cf. lettre à d'Alton Référence non trouvée. CS.
Record: c64170 |
| Date:1909 30 juillet
E. Delaroche: Le Monde et la Ville
Deuil.
"Nous avons annoncé plus haut la douloureuse nouvelle de la mort de lady Sassoon, fille du baron et de la baronne Gustave de Rothschild, décédée mercredi soir à Paris.
Les obsèques auront lieu aujourd'hui vendredi 30 courant, à deux heures et demie précises."
Record: c60000 |
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