1 | Date:1940 1er juin
Un portrait ignoré d'Alphonse Daudet par Marcel Proust
,
Le Mercure de France
, 1er juin 1940, t. 297 , p. 761-763.
, Photocopie KPA.
Signé: Auriant; portrait paru d'abord dans la Presse du 11 août 1897. Le Gaulois avait exigé la supression, paraît-il, de la fin et de dix lignes sur la noblesse de Daudet, avec cette phrase: "Seulement où les snobs se trompent, c'est en la cherchant sur le trône où elle se trouve rarement." !! Proust a arrangé le début et la fin, et supprimé deux allusions aux piqures de morphine: Le premier état de l'article a été reproduit dans Contre Sainte-Beuve, suivi de Nouveaux Mélanges , Gallimard, 1954, pp. 339-342. Ici l'article commence: "Je ne connais qu'un portrait de M. Daudet, celui de Carrière, qui est beau comme l'heure mystérieuse où l'ombre s'épaissit. Ce n'est pas assez pour moi qui, dans toute cette souffrance et toute cette nuit, aperçois, comme au travers du mythe d'Hélios, la touchante victoire de la lumière. On a tout dit sur M. Daudet artiste, il me semble que j'ai quelque chose à dire sur M. Daudet oeuvre d'art." Ce texte, d'abord publié dans la Presse du 11 août 1897, est repris dans Contre Sainte-Beuve , Pléiade, 1971, pp. 889-894, dans les notes. Voir notice de l'article de la Presse du 11 août 1897. CS.Record: DIV2980 |