| 1 | Date:1911 seconde quinzaine de mai
Alfred et Anna Agostinelli sont à Paris;
Alfred demande à Proust d'obtenir une place pour Anna comme ouvreuse
au théâtre des Variétés.
à Francis de Croisset, Cor X, p. 298, n. 145 [Le jeudi 1er juin 1911]
à Francis de Croisset, Cor X, p. 311, n. 152 [Première quinzaine de juillet? 1911]
Record: c63790 |
2 | Date:1911 1er juin
Lisant un manifeste de la Ligue pour la défense de la culture française, lancée par Richepin, qui s'est adjoint Francis de Croisset
comme l'un des vice-présidents, Proust récrit à ce dernier sous le
prétexte de le féliciter pour lui rappeler sa requête en faveur d'Anna Agostinelli.
à Francis de Croisset, Cor X, p. 298, n. 145 [Le jeudi 1er juin 1911]
Record: c63820 |
3 | Date:1911 juillet
Proust reçoit la nomination d'Anna
Agostinelli comme ouvreuse aux Variétés; il écrit à Croisset
pour l'en remercier, ajoutant: "Je travaille toujours un jour par mois à un livre qui ne sera
pas "piqué des vers" et qui je crois vous paraîtra assez réfléchi. Comme il y a déjà beaucoup de
mois et que je n'ai pas encore acquis toute la difficulté de travail désirable, il avance."
Record: c64060 |
5 | Date:1913 lundi 4 août
Proust: "L'autre lundi j'avais dit à Nicolas que décidément nous ne quitterions pas Cabourg avant quelques
jours, quand étant allé faire une course à Houlgate avec mon
secrétaire, il m'a vu si triste qu'il m'a dit que je devais couper court à mes
hésitations en allant prendre le train à Trouville sans rentrer à l'hôtel. j'ai envoyé un mot à
Nicolas de faire les malles et lui a envoyé un mot à sa femme de
partir avec Nicolas dès qu'il le pourrait. Je suis rentré à Paris sans bagages, sans chemise
pour me coucher, sans avoir payé ma note d'hôtel, sans avoir dit à l'hôtel que je partais."
"j'ai plié bagage et le 3 août je suis parti."
Record: c68900 |
6 | Date:1913 juin
Agostinelli vient faire la dactylographie de Swann [= de la suite].
Proust: "[...] Agostinelli [...] était un être extraordinaire
possédant peut-être les dons intellectuels les plus grands que j'ai connus ! L'an dernier ayant
perdu sa place il était venu me demander de l'employer comme chauffeur, je ne pouvais faire tort
à Albaret en le prenant. Je lui avait sans confiance proposé de me
faire la dactylographie de mon livre. C'est alors que je l'ai découvert, que lui et sa femme
sont devenus part intégrante de mon existence. Hélas, j'ai le chagrin aujourd'hui de penser que
s'il ne m'avait pas rencontré et n'avait pas gagné tant d'argent par moi, il n'aurait pas eu les
moyens d'apprendre l'aviation. Malheureusement toute sa famille était loin de le valoir. Nous
avions fini par nour brouiller, et à la suite d'un procédé par trop ingrat je lui avais écrit:
'Si jamais le malheur voulait que vous eussiez un accident d'aéroplane, dites bien à votre femme qu'elle ne trouvera en moi ni un protecteur, ni un ami, et
n'aura jamais un sou de moi."
à Emile Straus, Cor XII, p. 228, n. 130 [Le mercredi 3 juin 1914]
Cf. à Louis de Robert, Cor XII, p. 211, n. 94, [Seconde
quinzaine de juin 1913]
Cf. à Gaston Gallimard, Cor XI, p. 321, n. 160 [Le lundi 16 ou 23 décembre 1912]
Cf.
Henri Bonnet
, Marcel Proust de 1907 à 1914, 2nde édition, Nizet, 1971,
p.188, "début de 1913"
Cf.
Robert Vigneron
, Genèse de Swann
, Revue d'histoire de la philosophie, 15 janvier 1937, pp.
67-115: fin 1911 Il s'agit de Miss Hayward. PK
Proust: "[...] j'ai Agostinelli comme secrétaire".
Record: c68550 |
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