| 1 | Date:1895 27 mars (mercredi)
Ayant réussi à l'examen oral, Marcel Proust est reçu licencié-ès-lettres.
"Vu le diplôme de Bachelier-ès-lettres délivré le 15 juillet 1889 à M. Proust Valentin Louis Georges Eugène Marcel...
l'avons déclaré digne du grade de Licencié-ès-Lettres avec la mention: Philosophie. (deuxième langue: allemand). Reçu 23ème, avec 118 points."
Session de mars 1895 (Sorbonne).
Record: c11000 |
2 | Date:1895 18 janvier (vendredi)
"18. [...]
Aujourd'hui à la Sorbonne où j'étais allé entendre la thèse d'Izoulet
(esprit médiocre, vulgaire: voyant de réunion publique, enthousiaste et affirmatif) Albert m'a parlé et brusquement j'ai senti qu'un abîme nous séparait: je
lui ai à peine parlé et lui ai dit qu'il m'était impossible de rentrer avec lui [...] Son esprit
médiocre s'est aigri par les échecs: le milieu qu'il fréquente (Hentsch, Banier [?], Chauffour) lui
a inspiré une certaine présomption [...] Il critique tout par ennui, i. e. bêtement, il s'écrie
à chaque parole d'Egger: c'est bête, sans distinction de celles qui
parfois sont intéressantes.
Record: c10300 |
3 | Date:1895 27 mars (mercredi)
Proust: "Je suis admissible... Malheureusement Bazaine et Yeatman ne le sont pas..."
Cf.
Henri Bonnet
, Alphonse Darlu, Nizet, 1961, p. 78 (examen du professeur Egger); c'est le résultat de la première session.
Record: c11050 |
4 | Date:1894 17 décembre (lundi)
Proust est en retard pour remettre à M. Egger son devoir sur la philosophie de Socrate. M. Egger, professeur à la Sorbonne, prend note du retard de la copie, et inscrit dans son carnet ce commentaire: "Difficile à lire, écriture trop anglaise et surt[out] faute de divisions. C'est un bloc, où à peine une fente pr y discerner 2 parties. D'ail[leu]rs fort in[telli]g[en]t. s'est servi de Boutr[oux], mais aussi d'autres sources et a tout compris. Note: 11.
Léon Yeatman et Bazaine suivent ce même cours.
Documents scolaires, Catalogue de l'exposistion Marcel Proust, Paris, Bibliothèque nationale, 1965, n. 221Photocopie KPA
Record: c9930 |
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