| 61 | Date:1914 janvier*
Philip Kolb a d'abord daté cette fiche de "novembre 1913", mais il
a daté la dédicace de janvier 1914, d'après l'exemplaire signé, une troisième édition de
Swann et une note à André Gide (datée
par Kolb du 22 mars 1914) dans laquelle Proust écrit que Grasset
a tiré "quatre éditions en deux mois." CS
Proust reçoit un exemplaire de Locus Solus
de Raymond Roussel, il lui envoie en échange un exemplaire de Swann: "En affectueux remerciement et échange du beau livre dont on m'a tant
parlé et que je vais lire avec tant d'intérêt. Son dévoué Marcel Proust."
Record: c69220 |
62 | Date:1913 dimanche 9 novembre
Les Lettres, Les Uns
Dans sa bibliographie, Philip Kolb indique que René Blum est l'auteur de cet article, sans noter la source de cette
information. CS.
"Un roman de Marcel Proust - Depuis Les Plaisirs et
les Jours, ce recueil d'essais remarquables où pour la première fois se
manifestèrent ses dons exceptionnels, M. Marcel Proust - n'avait publié que deux traductions de
Ruskin: La Bible d'Amiens, Sésame et les Lys,
quelques pénétrantes et délicates chroniques où il révéla un sens étonnant de la parodie littéraire."
"Dans quelques jours, l'éditeur Bernard Grasset va publier Du côté de chez Swann, le premier roman de cet auteur. Nous y
retrouverons, développées, affermies, toutes les qualités de subtile analyse qu'a montrées M.
Marcel Proust. Cet ouvrage, le premier d'une série qui aura pour titre général: À la recherche du temps perdu, joint une étude élégante et ironique de
quelques milieux mondains à l'évocation de tendres paysages et de souvenirs d'enfance."
Record: c69400 |
63 | Date:1887 28 février
Le nom de Robert Proust porté au Tableau d'Honneur au lycée Condorcet
(classe de troisième, division D).
Carte originale: collection H. Lefèbvre: Classe de 3e, Div. D,
porté au Tableau d'Honneur le 28 fév. 1887; date le 7 mars 87
Record: c1590 |
65 | Date:1892 9 mai
Casimir Bessière, mari d'Hélène "Nuna" Weil, décédé à Paris.
La veuve et ses enfants vont quitter Paris pour vivre plus simplement dans la maison familiale de Beauvais; ils se réinstallent à Paris aux environs de 1900, lorsque Jean-Pierre commence à préparer l'école Polytechnique.
Record: c4790 |
66 | Date:1892 vers le 29 septembre
M. de Landau, pour remercier Marcel Proust de lui avoir signalé "Les Frémonts", qu'il vient d'acquérir pour les Hugo Finaly, au prix de 152.000 francs, lui fait cadeau d'une canne somptueuse.
Vente Baignères-Finaly, 29 sept. 1892.
Record: c5400 |
67 | Date:1892 octobre novembre
F. Gregh s'inscrit à la Sorbonne pour préparer l'agrégation de philosophie et le baccalauréat ès sciences.
"Je résolus, à la rentrée des vacances, de m'orienter vers l'agrégation de philosophie. En revenant de Trouville, je me fis inscrire à la Sorbonne...
Je préparai également le baccalauréat ès sciences restreint, et à ma grande surprise, je commençai bientôt à m'intéresser aux mathémathiques...
Il étudiait en particulier l'Introduction à la Monadologie de Boutroux."
Cf. Lettre de Fernand Gregh à Philip Kolb, "13 avril 1948", numéros 1 et 3: 1892
Record: c5550 |
68 | Date:1893 juillet août
Gregh passe ses examens de baccalauréat-ès-sciences restreint, afin de pouvoir passer l'agrégation de philosophie; il est reçu.
Record: c6880 |
69 | Date:1893 15 septembre
Proust fait paraître dans La Revue blanche
Mélancolique villégiature de Mme de Breyves. Par erreur, voulant dédier cette nouvelle à Mme Howland, il met le nom de la belle-soeur de cette dame, "Mme Meredith Howland". Celle à qui il destine la dédicace est veuve d'Edgar Howland, née Hortense de Laroche de Laperrière (1836-1921).Il est douteux que Proust ait pu faire une telle erreur mondaine. Philip Kolb reconnaît ailleurs que c'est bien à Mme Meredith Howland, née Adelaide Torrance, que Proust a dédié sa nouvelle. Cf. Cor. VI, p. 225, n. 133, note 5. VG
Record: c7240 |
70 | Date:1894
Léon Delafosse dédie à M. Marcel Proust la IVe des six mélodies, Les Chauves-Souris, composées sur des poèmes du comte Robert de Montesquiou-Fezensac, celle intitulée: Baisers, qui finit:
"...Le jardin assagi fait taire son calice,
Afin que, parmi l'ombre aux calmes inouis,
On ne sente fleurer que le subtil délice
Du parfum des baisers les plus évanouis."
Record: c8130 |
71 | Date:1894 août?
À Réveillon Proust et Hahn ébauchent le projet d'écrire ensemble une vie de Chopin; ce projet n'aboutit pas.
Record: c9400 |
73 | Date:1895 1er septembre
Testament olographe de Lazard dit Louis Weil, en date du premier septembre mil huit cent quatre vingt quinze, déposé chez Maître Portefin, notaire à Paris le onze mai mil huit cent quatre vingt seize...
Lettre de Jacques Bréhant à Philip Kolb, 3 décembre 1973
Record: c12660 |
74 | Date:1896 11 mai
Testament olographe de Lazard dit Louis Weil, en date du "premier septembre mil huit cent quatre vingt quinze, déposé à Maître Portefin, notaire à Paris le onze mai mil huit cent quatre vingt seize..."
Cité dans le contrat de mariage d'Amélie Bessière, pp. 6 et 17, faisant état de l'aide financière apportée à la mère de la jeune fille.
Record: c14810 |
76 | Date:1899 début
La mère de Léon Yeatman subit une opération (maladie de foie).
À Georges de Lauris, Cor VI, p. 245, n. 148 [samedi 20 octobre 1906]
Record: c20150 |
77 | Date:1914 avant le 3 septembre octobre
Proust engage Ernest Forsgren,
suédois, comme valet de chambre pour remplacer Nicolas; le
garde seulement pendant les deux mois à Cabourg.[= Ernst Forssgren]
Les mémoires d'un valet de chambre (les souvenirs d'Ernst
Forssgren), Cahiers Marcel Proust nouvelle série
XX,Etudes proustiennes II, Gallimard, 1975,
p.119-142
Record: c72210 |
78 | Date:1914 13 octobre 1914 14
octobre
Proust: "j'ai été pris dans le train, en quittant Cabourg,
d'une crise d'étouffement infiniment plus violente que mes crises quotidiennes; par
malchance, les médicaments qui auraient pu me calmer étaient dans une malle enregistrée.
Le chef de train qui n'était pas "un ami de Montaigne" refusa
au serviteur qui m'accompagnait (et auquel je n'avais rien pu
demander étant incapable de parler, mais qui voyait ma souffrance) de chercher dans les
bagages. Enfin l'autre croyant que j'allais mourir, monte plus ou moins de force dans le
fourgon des bagages, cherche dans les malles en cours de route, et enfin à Évreux arrive
avec le remède. Mais je suis resté quelques jours bien incapable d'écrire."
P. Kolb précise dans l'avant-propos du volume XIII de
la Correspondance (p. XXII) que le serviteur
mentionné par Proust est Céleste Albaret, qui décrit l'incident dans ses mémoire, et
non E. Forssgren, qui n'en fait aucune mention et décrit au
contraire un voyage confortable dans ses souvenirs. CS
à Mme Catusse, cor XIII, p. 306, n. 176 [17 octobre
1914]
Record: c72490 |
79 | Date:1915 juin début juillet (un
mercredi après-midi)
Conférence de Montesquiou sur les Offrandes
blessées
Cf. New York Herald
Cf.
E. de Clermont-Tonnerre
, Robert de Montesquiou et Marcel Proust, Paris,
Flammarion, 1925, pp.182-184, "début 1916"
P. Kolb semble avoir d'abord pensé que la lettre suivante à
R. de Montesquiou se rapportait à la lecture des
Offrandes blessées. Il a ensuite redaté cette lettre de décembre
1916. CS
Proust: "[...] ma présence mercredi eût été, si j'ose le
dire, une offrande fervente et blessée. Mais il est, en dehors même de ma santé, si peu
probable qu'il me soit permis de sortir d'après-midi (je vous expliquerai de vive voix
ces complications) que pour ne pas risquer de laisser perdre [...] la place, je vous la
retourne, ci-inclus.
Mais ne pourrais-je jamais un soir [...] quand les présentes difficultés de ma vie
seront aplanies, aller vous voir au Palais Rose que je ne connais pas!
[...] quand je serai un peu mieux, et délivré d'une sujétion compliquée [...]"
Record: c73750 |
80 | Date:1915 11 novembre 1915 12
novembre
Proust se rend chez Mme Duglé, où
Reynaldo Hahn, en permission, donne pour la première fois les
valses qu'il a composées à Vauquois; il les joue avec Edouard Hermann à quatre mains; Proust y arrive un peu tard,
dégoulinant de pluie, gardant sa pelisse pendant la musique.
à Reynaldo Hahn, cor XIV, p. 289, n. 139 [Vers le 12 ou
le 13 novembre 1915]
à Reynaldo Hahn, Let, n. 415 [Vers le 12 ou le 13 novembre 1915]
Record: c74400 |
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