| 1 | Date:1902 6 septembre (samedi soir)
Proust à Pray, repartant le matin suivant; Lucien Daudet lui donne une photographie (Reutlinger) portant l'inscription:
"Mon cher petit, il est 2 h. du matin et c'est stupide que vous partez demain mais je vous aime bien tout de même. - Lucien Daudet, Pray 6.9.1902."
Claude Mauriac
, Marcel Proust par lui-même. Paris, Éditions du Seuil, 1953, p. 57.
Record: c28570 |
2 | Date:1900 mai
Photographie de Marcel Proust à Venise, en chapeau melon, sur un balcon qui donne sur le Grand Canal (?) peut-être l'Hôtel d'Europe.
Reproduit par
Claude Mauriac
, Marcel Proust par lui-même, Seuil, 1963, p. [162].
"Proust à Venise sur la plage du Lido, vers 1900."
Record: c23220 |
3 | Date:1904 avril
Louisa de Mornand donne à Marcel Proust
une photographie où elle paraît en costume de théâtre, avec l'inscription: "L'Original qui aime
bien le petit Marcel. Louisa, Avril 1904"
Claude Mauriac
, Marcel Proust par lui-même, Paris, ed. du Seuil, 1953,
p. [59]
Record: c35210 |
4 | Date:1906
Claude Mauriac: Sainte-Beuve et la tasse de thé.
François Mauriac, âgé de vingt ans, est "émerveillé par la préface du traducteur inconnu de Sésame et le lys, de John Ruskin."
Figaro littéraire du 4-5 décembre 1976
Fiche trouvée vers fin juin 1906 dans le classement chronologique de Kolb. PR
Record: c45530 |
5 | Date:1913 novembre 1913 décembre
"François Mauriac s'était précipité chez son libraire de Bordeaux, dès
la parution en 1913, de Du côté de chez Swann, tellement il avait été
émerveillé, en 1906, par la préface du traducteur inconnu du Sésame et les Lys, de John Ruskin."
Claude Mauriac
, Sainte-Beuve et la tasse de thé, le
Figaro littéraire, 4-5 décembre 1976
Record: c69640 |
6 | Date:1904 10? avril (dimanche soir)
Proust chez Louisa de Mornand, dans son
boudoir; il la regarde lire dans son lit avant de s'en dormir; l'embrasse; reste tard; Louisa
lui donne sa photographie; il la remercie par des vers où il parle de cette nuit.
Cf. Catalogue de l'exposition Marcel Proust, Londres 1955, n. 81 et facsimile dans
Claude Mauriac
, Marcel Proust par lui-même, p. [59], 1953
"Mais il était arrivé à M. de Charlus que la monotonie des plaisirs
qu'offre son vice l'avait lassé. Il avait instinctivement cherché de nouvelles performances.
[...] Parfois cela ne lui suffisait même plus, il lui fallait du nouveau, il allait passer la
nuit avec une femme, de la même façon qu'un homme normal peut une fois dans sa vie avoir voulu
coucher avec un garçon, par une curiosité semblable, inverse et dans les deux cas également malsaine."
Prisonnière, III, 210-211
Record: c35200 |
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