| 3 | Date:1908 4 décembre 5 décembre (samedi?)
Proust: "Le père Plantevignes est passé
avant hier à la maison mais naturellement je ne l'ai pas vu. Je ne te demande pas de venir mon
cher Louis, je ne peux vraiment voir personne."
Record: c57740 |
4 | Date:1908 4 décembre 5 décembre (samedi?)
Proust: "Le père Plantevignes est passé avant hier à la maison mais naturellement je ne l'ai pas vu. Je ne te demande pas de venir mon cher Louis, je ne peux vraiment voir personne."
Record: c57740 |
5 | Date:1908? août
Marcel Proust accuse Marcel Plantevignes de "me poignarder dans la dos", dans une lettre qu'il envoie à la villa des Plantevignes; prie le comte d'Alton et le marquis de Pontcharra d'être ses témoins dans un duel avec M. Plantevignes père, son fils étant mineur. l'explication: une dame que M. Plantevignes avait rencontrée sur la digue lui aurait insinué que Proust avait "des moeurs spéciales", "une jeune femme fort taquine" "qui taquinait souvent Proust sur ce sujet".
à Marcel Plantevignes, Cor VIII, p. 208, n. 112 [Cabourg, août 1908]
Record: c56000 |
6 | Date:1915 14 mars
On apprend la mort de Bertrand de Fénelon, de
M. de Ludre, de Robert
d'Humières:
Proust: "j'ai tellement pensé à toi en apprenant
la mort de M. de Ludre."
"Bertrand de Fénelon qui n'avait pas à être mobilisé et rendait plus de
services où il était, a voulu partir et a été tué. [...] La mort de
d'Humières m'a fait beaucoup de peine."
vers la mi-janvier, nouvelles de Fénelon: ou prisonnier, ou mort.
Proust: "voilà qu'on m'apprend qu'on est sans nouvelles de Fénelon, qu'on
craint qu'il ne soit prisonnier ou je n'ose pas dire."
à Mme Gaston de Caillavet, Let, n. 398 [Le jeudi 14 janvier
1915]
"Je suis accablé par la mort d'amis que j'aimais profondément, plus que tous,
Bertrand de Fénelon disparu depuis trop longtemps pour que nous puissions
garder de l'espoir."
"particulièrement désespéré de la disparition de Bertrand de Fénelon."
"Je suis dans les larmes parce qu'on dit maintenant que Fénelon ne serait pas
prisonnier, mais il est vrai qu'il n'y a aucune certitude. Mais le doute est
déjà affreux."
"vous savez qu'il est à peu près certain que Bertrand de Fénelon a été tué!"
à Mme Gaston de Caillavet, cor XIV, p. 97, n. 42 [Le 9 ou le 10 avril
1915]
Record: c73290 |
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