| 1 | Date:1908? août
Marcel Proust accuse Marcel Plantevignes de "me poignarder dans la dos", dans une lettre qu'il envoie à la villa des Plantevignes; prie le comte d'Alton et le marquis de Pontcharra d'être ses témoins dans un duel avec M. Plantevignes père, son fils étant mineur. l'explication: une dame que M. Plantevignes avait rencontrée sur la digue lui aurait insinué que Proust avait "des moeurs spéciales", "une jeune femme fort taquine" "qui taquinait souvent Proust sur ce sujet".
à Marcel Plantevignes, Cor VIII, p. 208, n. 112 [Cabourg, août 1908]
Record: c56000 |
3 | Date:1908 juillet
Proust: "j'ai commandé au Carnaval de Venise un répertoire de
vêtements carnavalesques et vénitiens [...] Il y a en particulier un pardessus d'un plaid avec
une doublure violette."
à Henry Bernstein, Cor VIII, p. 184, n. 100, "Cabourg Grand
Hôtel [Peu après le 18 juillet 1908]"
Cf. Marcel Plantevignes, qui fait faire le commentaire du pardessus
par le marquis de Pontcharra: "...la vigogne gris perle trop claire
et trop chaude et de la doublure en satin parme, c'est d'un dandisme curieux et bien contestable.
Plantevignes (pp. 41-42) prétend que Proust avait admiré un pardessus en vigogne gris clair, avec
envers mauve, porté par Montesquiou, et avait demandé à Montesquiou
d'en commander pour lui un semblable à ses mesures; "lorsque Proust reçut quelques [sic] temps
après du Carnaval de Venise le pardessus dans cette belle vigogne gris clair, mais qui désormais
portait la parure éclatante de cette doublure d'un parme trop vif, il n'osa pas le refuser."
[mais il savait très bien la couleur de la doublure, puisque dans sa lettre à Bernstein il dit
"vêtements carnavalesques"]
Cf.
Paul Guth
, À l'ombre de Marcel Proust, Le Figaro
Littéraire, 25 septembre 1954. (Entretien avec Céline
Cottin): "...Et sa pelisse doublée de fourrure était toujours sur le pied de son lit."
Record: c55310 |
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