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The Kolb-Proust Archive for Research

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Date
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expand1908 (2)
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Chronology (3)
1

Date:1908? août

Marcel Proust accuse Marcel Plantevignes de "me poignarder dans la dos", dans une lettre qu'il envoie à la villa des Plantevignes; prie le comte d'Alton et le marquis de Pontcharra d'être ses témoins dans un duel avec M. Plantevignes père, son fils étant mineur. l'explication: une dame que M. Plantevignes avait rencontrée sur la digue lui aurait insinué que Proust avait "des moeurs spéciales", "une jeune femme fort taquine" "qui taquinait souvent Proust sur ce sujet".

Marcel Plantevignes , Avec Marcel Proust, Nizet, 1966, pp. 97-117, voir pp. 98 et 109
à Marcel Plantevignes, Cor VIII, p. 208, n. 112 [Cabourg, août 1908]

Record: c56000

2

Date:1910 été (avant le 22 juillet)

à Cabourg, Proust fréquente les Rosny

Cocteau y est-il? (Proust s'est lié avec lui vers cette époque)

Les Alton, les Pontcharra, Mme de Maupeou, Bertrand de Fénelon.

à Robert de Billy, Cor X, p. 278, n. 133 [Le samedi soir 8 avril 1911]

Record: c62070

3

Date:1908 juillet

Proust: "j'ai commandé au Carnaval de Venise un répertoire de vêtements carnavalesques et vénitiens [...] Il y a en particulier un pardessus d'un plaid avec une doublure violette."

à Henry Bernstein, Cor VIII, p. 184, n. 100, "Cabourg Grand Hôtel [Peu après le 18 juillet 1908]"
cf. à Louis d'Albufera, Cor VIII, p. 183, n. 99, [Samedi 18 juillet 1908]
cf. Georges de Lauris , a un ami, 1948, p. 29

Cf. Marcel Plantevignes, qui fait faire le commentaire du pardessus par le marquis de Pontcharra: "...la vigogne gris perle trop claire et trop chaude et de la doublure en satin parme, c'est d'un dandisme curieux et bien contestable.

Plantevignes (pp. 41-42) prétend que Proust avait admiré un pardessus en vigogne gris clair, avec envers mauve, porté par Montesquiou, et avait demandé à Montesquiou d'en commander pour lui un semblable à ses mesures; "lorsque Proust reçut quelques [sic] temps après du Carnaval de Venise le pardessus dans cette belle vigogne gris clair, mais qui désormais portait la parure éclatante de cette doublure d'un parme trop vif, il n'osa pas le refuser."

[mais il savait très bien la couleur de la doublure, puisque dans sa lettre à Bernstein il dit "vêtements carnavalesques"]

Marcel Plantevignes , Avec Marcel Proust..., Nizet, 1966, p. 107
Cf. Paul Guth , À l'ombre de Marcel Proust, Le Figaro Littéraire, 25 septembre 1954. (Entretien avec Céline Cottin): "...Et sa pelisse doublée de fourrure était toujours sur le pied de son lit."

Record: c55310