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The Kolb-Proust Archive for Research

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1

Date:1914 premiers jours de janvier

Proust envoie des roses à Mme Scheikévitch, lui téléphone, puis il vient passer la soirée chez elle.

Mme Scheikévitch: "Ce soir-là, il se montra tellement modeste, ou contrefit si bien la modestie (car je suis certaine qu'il sentait, au fond, l'immense portée de son oeuvre) que j'en fus bouleversée. Il y avait souvent dans la manière dont il s'exprimait sur lui-même un parti pris d'humilité, surtout au début de ses visites ; mais lorsqu'il était certain que les compliments qu'on lui adressait se fondaient sur une connaissance approfondie de son oeuvre, sa méfiance se changeait en élans de tendresse et en abandons émouvants de sincérité. A ces moments-là, personne ne révélait une joie plus pure, une nature plus noble que la sienne. Il oubliait ses malaises, son régime, sa mélancolie, et s'abandonnait à une gaieté enfantine."

Marie Scheikévitch , Souvenirs d'un temps disparu, 1935, p. 144-45

Record: c70070

2

Date:1915 7 janvier

Le nom du frère de Mme Scheikévitch dans une liste des membres du barreau. (un mort?)

Figaro du 4 janvier 1915, p. 3: "Deuil"
Intransigeant du 5 janvier 1915, p. 2
à Mme Scheikévitch, cor XIV, p. 26, n. 3 9 janvier 1915

Morts au Champ d'Honneur

"Lieutenant Siskévitch, un des plus jeunes et des plus distingués maîtres du barreau de Paris blessé grièvement, a refusé d'abandonner sa compagnie et était tué quelques instants après, avenue Hoche, 28 [sic]."

Echo du 8ème, du dimanche 14 février 1915

Record: c72880

3

Date:1915 3 novembre

Proust a entrepris de résumer pour Mme Scheikévitch l'amour et la mort d'Albertine; pense avoir fini "dans quelques jours."

à Mme Scheikévitch, cor XIV, p. 273, n. 132 [Le 2 ou le 3 novembre 1915]
Cf. fin juillet --début août [c73960]

Record: c74370

4

Date:1913 jeudi 15 ? mai

Proust rencontre Mme Scheikévitch aux Ballets russes [première représentation] ; elle porte une robe blanche, un bouquet de roses rouges, et, au-dessous, un "Saint-Esprit" breton, cadeau d'Anatole France. Proust lui écrit : "quand je vous aperçus au loin, blessée au coeur par ce grand bouquet de roses rouges, vous m'aviez fait penser à une Colombe poignardée."

à Mme Scheikévitch, Cor XII, p. 173, n. 78 [Seconde quinzaine de mai 1913] (et note 13)

Record: c68770

5

Date:1913 après le 15 mai

Proust dîne chez Mme Scheikévitch ; à la suite de ce dîner, elle lui envoie une brassée de lilas, Il lui écrit pour la remercier.

À ce dîner, Proust avait ingénieusement subtilisé sur ce vers de Rostand:

Les lilas lilas et les roses roses
à Mme Scheikévitch, Cor XII, p. 173, n. 78 [Seconde quinzaine de mai 1913] (et note 2)

Record: c68780

6

Date:1915 fin juillet 1915 début août

Mme Scheikévitch lui prête son exemplaire de Swann (grand papier n. 10 sur Hollande); Proust y rédigera le résumé de la suite du roman, et notamment ce que devient Odette, et la mort d'Albertine.

Proust: "Madame, j'ai si peur que vous quittiez Paris sans que je vous ai revue!"

à Mme Scheikévitch, cor XIV, p. 177, n. 85 [Première semaine de juillet 1915]

Proust s'excuse de "garder si longtemps" l'exemplaire; "J'espère vous envoyer l'exemplaire dans quelques jours..."

à Mme Scheikévitch, cor XIV, p. 273, n. 132 [Le 2 ou le 3 novembre 1915]

Record: c73960

7

Date:1913 seconde quinzaine de mai

Pour remercier Mme Scheikévitch d'un bouquet de lilas, Proust détache de ses épreuves le passage sur les "invisibles et persistants lilas." (Fin de la première partie de Swann.)

à Mme Scheikévitch, Cor XII, p. 173, n. 78 [Seconde quinzaine de mai 1913]
Cf. à Louis de Robert, Cor XII, p. 211, n. 94 [Seconde quinzaine de juin 1913]
Swann I, p. 186

Record: c68420

8

Date:1913 8 novembre

Marie Scheikévitch: "j'intervins pour demander à M. Adrien Hébrard une interview de Marcel pour le Temps: elle fut rédigée par Elie-Joseph Bois et parut le 12 novembre 1913. [...]" Lorsque Elie-Joseph Bois se rendit un après-midi vers trois heures, boulevard Haussmann, on l'introduisit auprès du jeune écrivain, qui se tenait dans sa chambre sombre, capitonnée de liège. a peine éclairé par une petite lampe, Proust apparut dnas une robe de chambre brune à son visiteur et son aspect était impressionnant; l'éclat de ses yeux frappa surtout Elie-Joseph Bois, car il s'avivait de plus en plus, à mesure que le romanicer parlait de son oeuvre.

Elie-Jospeh Bois prit des notes pendant des heures. Ce n'est que fort tard dans la soirée qu'il quitta Proust, emportant un exemplaire de Du côté de chez Swann. Cette conversation, où les intentions de l'auteur et la genèse de ses livres s'étaient trouvées minutieusement exposées par lui, avait suscité chez Elie-Jospeh Bois un vrai mouvement d'enthousiasme. Il ne put s'empêcher de commencer aussitôt la lecture du livre. Il passa toute la nuit à le lire. Malgré sa densité, il l'avait terminé le matin sans fatigue et il avait même relu le commencement, qu'il admirait par-dessus tout.

Il se servit de ses notes pour tracer les grandes lignes de son article et alla les porter à Proust afin d'être certain qu'il avait bien saisi sa pensée. Céleste lui rapporta son texte avec une lettre qui contenait d'abondantes annotations. Proust, fort satisfait d'avoir été si bien compris, craignait cependant que l'article ne fît double emploi avec un autre article qui devait paraître dans le Figaro. Mais les pages d'Elie-Joseph Bois s'imposèrent et font encore autorité."

Marie Scheikévitch , Souvenir d'un temps disparu, Plon, 1935, pp. 139-141
Cf. 2 fiches précédentes. [c69370]
Cf. 2 fiches précédentes. [c69380]

Record: c69390

9

Date:1915 1er février 1915 2? février (lundi soir?)

Proust sort pour la deuxième fois depuis octobre:

"Et, depuis octobre j'ai pu me lever une fois et à minuit seulement, c'est-à-dire sans possibilité de vous voir."

"[...] Et même maintenant, au moment où je vous écris cette lettre, j'espère encore qu'une chance me permettra de vous la porter."

à Mme Scheikévitch, cor XIV, p. 46, n. 15 1er février 1915

"[...] le grand regret que j'ai eu hier d'être sorti au moment où est venue votre lettre"

à Lucien Daudet, cor XIV, p. 48, n. 16 [Le 2 ou le 3 février 1915]

Record: c73030

10

Date:1914 mi-août

Céleste Albaret s'installe chez Proust pour ne pas avoir à faire le trajet de Levallois à Paris et retour. Nicolas appelé à la guerre. Proust rappelle un ancien valet de chambre; lui aussi est bientot appelé au front.

Marie Scheikévitch , Marcel Proust and his Céleste, The London Mercury, April 1938, p. 602

Record: c72050

11

Date:1914 août novembre

Céleste Albaret: "La première année de la guerre, au moment où l'on craignait que les Allemands réussissent à envahir Paris, nous nous trouvions à Cabourg. Précisément pendant cette formidable poussée vers Paris, on déconseillait de garder dans la capitale des bouches inutiles; de ce fait, notre séjour à Cabourg fut prolongé. Partis fin août, nous rentrâmes en novembre. D'ailleurs, l'hôtel de Cabourg fut transformé en ambulance. Dès son retour, M. Proust me dit que, quoi qu'il arriverait maintenant, il ne quitterait plus Paris, que son devoir était d'y rester et d'y travailler, et il ajouta: 'Quand on pense à ceux qui sont au front à recevoir des balles, on peut bien rester là.' Et à partir de cette minute, Monsieur n'a plus quitté son travail."

Marcel Proust et Céleste, par Marie Scheikévitch , Les Oeuvres Libres, n.s. n. 168, 1960, pp. 41-42

Record: c72170

12

Date:1914 septembre octobre

Céleste Albaret: "The first year of the war, when people thought that the Germans would get to Paris, we were at Cabourg. During that terrible push toward Paris they were warned against keeping more mouths to feed in the capital, so we stayed in Cabourg longer than was intended. We went at the end of August and came back in November, in any case the Hotel at Cabourg was turned into a hospital. As soon as we got back, Proust told me that whatever happened now, he would never leave Paris again, that it was his duty to stay and work there, and he added: 'When you think of those who are at the front facing the bullets, it is not so difficult.' And from that moment, Monsieur never stopped working."

Proust et Céleste à Cabourg, Marie Scheikévitch , London Mercury, April 1938, pp.602-3

Record: c72200

13

Date:1905 12 janvier (jeudi)

Le Diable Boiteux: Échos. Un drame parisien.

Tentative de suicide de Mme Pierre Carolus-Duran; n'a pas 23 ans; fille de l'avocat russe, M. Scheikévitch, chez qui elle s'était installée rue Greuze depuis quelque temps à cause de dissentiments intimes; avant-hier [10 janvier] s'est tiré une balle de revolver en se faisant conduire en fiacre chez Maître Cruppi député de Haute Garonne; hier hors de danger; aujourd'hui les deux époux vont se réconcilier.

Record: c39070

14

Date:1912 jeudi 29 août

Déplacements et Villégiatures. Arrivées à Paris.

"Mme Scheikevitch."

Le Monde et la Ville. De Cabourg, E. Delaroche.

"Thé très élégant, avant-hier, chez Mme Maneuvrier, dans sa magnifique villa 'la Divette'."

"Parmi les invités : Mme Scheikevitch."

Record: c66440

15

Date:1913 fin août

Proust: "je n'ose vous proposer de vous envoyer, si cela pouvait vous amuser à parcourir, les épreuves de mon premier volume (car hélas, le livre sera divisé--et stupidement sans qu'on puisse dès le premier volume se douter de ce que cela sera, en trois volumes).

à Lucien Daudet, Cor XII, p. 253, n. 115 [Vers la fin d'août 1913]
Cf. à Mme Scheikévitch, Cor XII, p. 173, n. 78 [Seconde quinzaine de mai 1913]
Cf. à Louis de Robert, Cor XII, p. 270, n. 119 [Vers les premiers jours de septembre 1913]

Record: c69030

16

Date:1913 samedi soir 8 novembre

Proust: "Selon votre conseil jai reçu le monsieur du Temps et je lui ai pendant une heure et demie exposé mille choses. Si cela vous intéresse je vous enverrai fidèlement ce que j'ai dit. D'ailleurs il ne paraîtra pas avant la fin de la semaine, car je n'ai été en état de le recevoir qu'hier."

à René Blum, Cor XII, p. 300, n. 136 [Le dimanche 9 novembre 1913]
Cf. Marie Scheikévitch , Souvenir d'un temps disparu, Plon, 1935, pp. 139-141, [c69380], [c69390]

Record: c69370

17

Date:1915 7 juillet

Proust: "je ne peux pas bouger ces jours-ci, attendant une visite de Major, dont j'ignore le jour et l'heure."

à Louis Gautier-Vignal, cor XIV, p. 185, n. 88 mercredi [7 juillet 1915]

"Depuis des mois je n'ose bouger dans l'attente de la visite d'un major qui ne vient toujours pas."

à Mme Scheikévitch, Cor XIV, p. 177, n. 85 [Première semaine de juillet 1915]

"Mais si bizarre que cela paraisse, le médecin major annoncé par le Recrutement n'est toujours pas venu. Donc même si j'ai un jour de santé (relative) je ne peux m'éloigner"

à Robert de Montesquiou, Cor XIV, p. 182, n. 87 [Vers le 7 juillet 1915]

"Mais à ce moment une affaire militaire imprévue m'a obligé à des démarches. D'où retard pour vous écrire, impossibilité de venir m'excuser, etc."

Cf. à Jacques-Emile Blanche, Cor XIV, p. 178, n. 86 [Peu avant le 7 juillet 1915]
à Jacques-Emile Blanche, Let, n. 409 [Peu avant le 7 juillet 1915]

"Si je n'avais été si souffrant ces jours-ci (et dans l'attente d'une visite médico-militaire)"

Cf. à Jacques-Emile Blanche, Cor XIV, p. 172, n. 82 [Vers le début de juillet 1915]
Cf. à Mme de Madrazo, Cor XIV, p. 164, n. 79 [Début de juillet 1915]

Record: c73890

18

Date:1912 dimanche 5 mai

Le Monde et la Ville, E. Delaroche.

"Parmi les notabilités présentes, hier, à la première d'Hélène de Sparte : comte Robert de Montesquiou, M. Gabriele d'Annunzio, Mme Scheikévitch, M. Jean Cocteau."

Record: c65690

19

Date:1912 septembre

"Un soir en septembre 1912, en entrant au casino de Cabourg (je passais l'été à Houlgate) avec des amis parmi lesquels se trouvait Gaston Calmette, j'aperçus Marcel Proust errant, perdu, titubant sous les lumières, vêtu, malgré la chaleur, d'un lourd pardessus ouvert sur un smoking flottant, qui laissait voir plusieurs gilets de laine.

Marcel portait alors une barbe qui allongeant son visage émacié, le faisait ressembler à un Greco. Il tenait à la main un étonnant chapeau de paille et un paquet de lettres ; ses poches étaient bourrées de boîtes contenant des cachets.

j'allais droit vers lui qui ne nous voyait pas, et l'entraînai vers le directeur du Figaro. Il donna à Proust une cordiale poignée de main:

- Oui, c'est entendu pour le Supplément. j'ai parlé à Francis Chevassu, le Figaro vous est tout acquis, votre dernier article a eu beaucoup de succès. Maintenant il faut que je me sauve au baccara."

Marie Scheikévitch , Croquis de Marcel Proust, Revue hebdomadaire, 37e année. (mars 1928), pp. 247-261

Record: c66470

20

Date:1912 31 août

[Ses heures sont très changées, assez pour qu'il soit certain de voir souvent Mme Straus à Paris sinon à Trouville avant le départ]

à Mme Straus, Cor XI, p. 206, n. 110 [Cabourg, le samedi matin 31 août 1912]

Proust: "Je pense aussi, par le soleil enfin revenu que je vois à sept heures du soir (ce qui est pour moi le levant)".

à Mme Scheikévitch, Cor XI, p. 210, n. 113 [Cabourg] Samedi [7 septembre 1912]

Record: c66480

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