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The Kolb-Proust Archive for Research

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1

Date:1892 12 juillet

André Gide, écrivant à Paul Valéry, annonce qu'il va "Tous les matins à Auteuil chez Jacques Blanche; il vient de finir mon portrait."

André Gide-Paul Valéry, Correspondance 1890-1942, préface et notes par Robert Mallet. Gallimard, 1955, p. 165, lettre 101, datée "Montigny, (Côte-d'Or) [C. p. 12 juillet 1892]"

Record: c5020

2

Date:1898 14 février

Paul Valéry à André Gide:

"On m'embête encore beaucoup partout avec l'affaire D. Dieu sait quand cela finira. Je répands autant que je puis la bonne parole, c'est-à-dire: qu'importent ces dévorations d'insectes? Cherchons la véritable liberté, celle à fournir à un homme chargé de l'État... Désirons l'homme brutal et désintéressé qui sentira vivement ce qu'il y a d'intéressant à faire."

Correspondance André Gide-Paul Valéry, Gallimard, 1955, p. 312-313

Record: c18740

3

Date:1894 vers le 22 février

Fondation de l'Académie des Canaques par Marie de Hérédia avec Proust:

"Que je suis hardie, mon cher Valéry, de vous écrire le jour où vous êtes reçu sous la célèbre coupole. [...]

Valéry, vous souvenez-vous de l'Académie des Canaques? Je la fondai avec Marcel Proust qui me m'en nomma Reine. Je la fondai irrévérencieusement quand José Maria de Hérédia se présenta à l'Académie française. Nous étions jeunes et un peu fous comme il sied. Valéry vous fûtes de l'Académie des Canaques. Et Philippe et Daniel Berthelot et Henri de Régnier, et Ferdinand Hérold, et beaucoup, beaucoup d'autres que je ne nomme point, en firent partie. Marcel Proust, de cette Académie était, si j'ose dire, une sorte de secrétaire perpétuel. Il combinait les statuts, organisait les séances, improvisait les brèves et drôlatiques harangues. Mais les discours? pas de discours! [...] Le récipiendaire de l'Académie Canaque ne prononçait pas un seul mot. Il faisait une série de grimaces, dont les contorsions devaient s'efforcer d'apporter quelque nouveauté à l'art, mal apprécié, du grimacement."

Record: c8050

4

Date:1897 30 janvier

LOUYS (Pierre). l. A. s. à son frère. Alger, 30 janv. 1897, 12 pp. in-8, enveloppe jointe. 350 fr.

Très longue lettre à son frère Georges qui est au Caire. Durant tout le début de la lettre, Louÿs raconte (avec l'humour qu'on lui connait dans ces circonstances) qu'il a contracté une maladie vénérienne, mais, par discrétion nous ne citerons que ce passage: "Je suis loin de Paris. Ça, c'est une veine. Cela me permettra sans doute de tenir cet incident secret, si les conséquences n'en sont pas trop éclatantes..." Et un peu plus loin: "j'ignore absolument d'où me vient ce petit cadeau, s'il est parisien, marseillais ou algérois; et, en admettant que je l'aie reçu ici, je ne sais encore s'il est français, espagnol ou arabe..." Le reste de la lettre est consacré aux traditionnels "potins" littéraires: " Tinan et Lebey font imprimer chacun leur livre jaune à 3 F 50- le premier de chacun d'eux. Je n'ai toujours pas reçu l'exemplaire d'Aphrodite illustré..." Plus loin: "On parle beaucoup de l'expansion formidable de l'Allemagne. En attendant leur Ausstellung et leur Kieler Kanal laissent des déficits qui se chiffrent par millions de marks... C'est Valéry qui m'a signalé le premier l'actualité et les détails récents de cet envahissement Hambourgeois..." On apprend aussi que Marcel Schwob vient de subir une opération 'mystérieuse', etc.

s'agit-il de l'Aphrodite de Pierre Louÿs publié en 1896? PR.
Catalogue Bernard Loliée, Éditions originales... Autographes [1967], p. 5-6

Record: c16630

5

Date:1894 28 juillet (vendredi soir, minuit)

Claude Debussy à Pierre Louÿs [à Constantine]:

"Voici quelques lignes pour te rassurer sur le sort de ton petit ami, toujours en villégiature rue Gustave Doré, abrité par le seur [sic] et mou feuillage des doubles croches au milieu desquelles s'agitent Pelléas et Mélisande. j'ai dîné avec André Gide et Valéry. On parla beaucoup de toi et ce ne fut pas les endroits les moins charmants de ce Trio; mais je reparlerai de cela dans une lettre plus fuguée, ce soir je ne veux te dire en somme que je suis toujours et malgré la distance ton inaltérable- Claude Debussy.

Je serre la main chevaleresque et sentimentale de F. A. Hérold, Gaby t'envoie son sourire."

Vendredi soir (Minuit).

À Monsieur Pierre Louÿs, 42 Route Bienfait à Constantine (Algérie). C. p. PARIS R. MEISSONIER, 29 JUIL 94.

Catalogue librairie Henri Saffroy, Bulletin n. 8266, fac-similé sur la couverture de dos

Record: c9180